Poeme : Le Ciel Etoile

C’est un beau soir d’été,
Les yeux vers le ciel, levés,
Je regarde la voûte azurée,
Contemple son immensité.

Posées sur un écrin de velours noir,
Les étoiles scintillent de mille feux.
Diamants qui illuminent le soir,
Pierres précieuses des cieux.

Elles sont des milliards sur la carte,
Bien agencées et ordonnées,
Signes du zodiaque, astres,
Influencent notre destinée.

Observées par les hommes la nuit,
Avec pudeur, elles apparaissent.
Paradent devant nos yeux ébahis,
Zèbrent le ciel et disparaissent.

Un jour a Bethléem,
Une étoile nous a guidé.
Charpentiers, bergers et reines,
Ce sont tous agenouillés.

Quand la vie me quittera,
Dans un ciel d’été,
Mon étoile brillera,
Comme un signe d’éternité.

sεt- œ̃ bo swaʁ dete,
lεz- iø vεʁ lə sjεl, ləve,
ʒə ʁəɡaʁdə la vutə azyʁe,
kɔ̃tɑ̃plə sɔ̃n- imɑ̃site.

poze syʁ œ̃n- ekʁɛ̃ də vəluʁ nwaʁ,
lεz- etwalə sɛ̃tije də milə fø.
djamɑ̃ ki ilymine lə swaʁ,
pjeʁə- pʁesjøzə dε sjø.

εllə sɔ̃ dε miljaʁd syʁ la kaʁtə,
bjɛ̃ aʒɑ̃sez- e ɔʁdɔne,
siɲə dy zɔdjakə, astʁə,
ɛ̃flɥɑ̃se nɔtʁə dεstine.

ɔpsεʁve paʁ lεz- ɔmə la nɥi,
avεk pydœʁ, εlləz- apaʁεse.
paʁade dəvɑ̃ noz- iøz- ebai,
zεbʁe lə sjεl e dispaʁεse.

œ̃ ʒuʁ a bεtleεm,
ynə etwalə nuz- a ɡide.
ʃaʁpɑ̃tje, bεʁʒez- e ʁεnə,
sə sɔ̃ tusz- aʒənuje.

kɑ̃ la vi mə kitəʁa,
dɑ̃z- œ̃ sjεl dete,
mɔ̃n- etwalə bʁijʁa,
kɔmə œ̃ siɲə detεʁnite.