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Texte : Pauvre Icare.



A Propos

Un poème m’ayant été inspiré d’après le récit mythologique de la chute d’Icare.

Pauvre Icare.

À trop vouloir,
on finit par ne rien avoir.
Le chasseur ne peut viser
deux lièvres à la fois pour les tuer.

À vouloir voler à tire-d’aile,
tellement haut que brûlent les ailes,
de l’envie, du désir,
de vouloir toujours plus découvrir.

Il fallait y réfléchir, Icare.
Étais-tu à ce point ignare
d’ignorer que cette puissante lumière
brûle les yeux sur Terre,

à un point tel
que tu t’ es brûlé les ailes.
Et que, pauvre Icare,
tu es retombé dans la mare.

Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

a tʁo vulwaʁ,
ɔ̃ fini paʁ nə ʁjɛ̃ avwaʁ.
lə ʃasœʁ nə pø vize
dø ljεvʁəz- a la fwa puʁ lε tɥe.

a vulwaʁ vɔle a tiʁə dεlə,
tεllmɑ̃-o kə bʁyle lεz- εlə,
də lɑ̃vi, dy deziʁ,
də vulwaʁ tuʒuʁ plys dekuvʁiʁ.

il falε i ʁefleʃiʁ, ikaʁə.
etε ty a sə pwɛ̃ iɲaʁə
diɲɔʁe kə sεtə pɥisɑ̃tə lymjεʁə
bʁylə lεz- iø syʁ teʁə,

a œ̃ pwɛ̃ tεl
kə ty tε bʁyle lεz- εlə.
e kə, povʁə ikaʁə,
ty ε ʁətɔ̃be dɑ̃ la maʁə.