Poeme : Métis Fatigué De Vos Certitudes
Métis Fatigué De Vos Certitudes
Quasard, de l’espèce entre des êtres perdus en eux
Ride dans leurs certitudes ; je suis leurs négations
Je crée la peur du vide en leur identité
Quand ils me regardent, ils se perdent en milles idées
La nature est donc hors normes sans uniques repères
Cet être n’existe que par erreur, pas de nation
Le monde reste hors de contrôle ; « être isolé ».
Homme ne pleure pas de tes rêves uniformes vidés,
Je suis mortel, demain mes enfants reviendront en eux.
Vos jeux de « monde unis » seront sûres agitations
Je ne suis qu’un pli du temps où des êtres ont cru en l’unité
Mes racines sont rejetées, hors de vérité
Ma personne ne suis pas les ombres de tes croyances
Etoile filante, impermanence à justifier
PostScriptum
Etre ni noir ni blanc, ni jaune, ne pas aimer l’un pour l’autre, ne pas avoir une seule racine historique comme un phallus planté dans le coeur, c’est parfois dur. Souvent, quand vous écoutez la justification que pose ma présence sans actes, ni paroles, à des personnes qui se tourmentent. Cela vous rend malade. C’est le couplet de la race, maladie rationnelle du milieu du vingtième sciècle pour justifier la dominance économique de l’Europe, et qui perdure… Problème, actuellement… Le métissage est une maladie, que parfois on aimerait ne pas avoir, quand on décide de l’assumer sans choix. Et ne pas craquer, face à l’imbécilité de certains, qui ont peur de ne pas vous convaincre de leur dominance par la couleur, en arrive à la violence. Vous avez peur pour votre descendance… celle qui justifiera elle aussi sa raison, son être… être inconscient, ne pas savoir, ne pas voir…
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Poème en Phonétique
kazaʁ, də lεspεsə ɑ̃tʁə dεz- εtʁə- pεʁdysz- ɑ̃n- ø
ʁidə dɑ̃ lœʁ sεʁtitydə, ʒə sɥi lœʁ neɡasjɔ̃
ʒə kʁe la pœʁ dy vidə ɑ̃ lœʁ idɑ̃tite
kɑ̃t- il mə ʁəɡaʁde, il sə pεʁde ɑ̃ miləz- ide
la natyʁə ε dɔ̃k ɔʁ nɔʁmə- sɑ̃z- ynik ʁəpεʁə
sεt εtʁə nεɡzistə kə paʁ eʁœʁ, pa də nasjɔ̃
lə mɔ̃də ʁεstə ɔʁ də kɔ̃tʁolə, « εtʁə izɔle ».
ɔmə nə plœʁə pa də tε ʁεvəz- ynifɔʁmə- vide,
ʒə sɥi mɔʁtεl, dəmɛ̃ mεz- ɑ̃fɑ̃ ʁəvjɛ̃dʁɔ̃ ɑ̃n- ø.
vo ʒø də « mɔ̃də ynis » səʁɔ̃ syʁəz- aʒitasjɔ̃
ʒə nə sɥi kœ̃ pli dy tɑ̃z- u dεz- εtʁəz- ɔ̃ kʁy ɑ̃ lynite
mε ʁasinə sɔ̃ ʁəʒəte, ɔʁ də veʁite
ma pεʁsɔnə nə sɥi pa lεz- ɔ̃bʁə- də tε kʁwajɑ̃sə
ətwalə filɑ̃tə, ɛ̃pεʁmanɑ̃sə a ʒystifje