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Poeme : Rage De L’espèce Qui N’a Pas Trouvé Sa Place !



Rage De L’espèce Qui N’a Pas Trouvé Sa Place !

Au-delà des feux humains,
Le temps nous regardera comme des essais,
Nous avons raté nos refrains
Nos compagnons d’espèces ont perdu leurs vies dans nos rais

Soyons fiers, les pantins malins,
Sont devenus parasites destructeurs d’essaims
Sous les besoins, et les desseins mécaniques
Nous avons cassés le moule de l’espoir

Plus jamais de libellules ne volerons sur nos marais
Plus de rayons dans les feuilles des chênes
Plus d’abeilles dorées sur nos champs humains
Mais de la rage d’argent dans nos banques

Est-ce cela que les poètes chantaient à nos pères ?
La variété de nos frères doit elle mourir dans les terrains pétroliers ?

Plus jamais de fleurs ne peuplerons nos chemins d’amours
Plus de poissons d’argent dans les rivières d’espoirs
Plus de feuilles ne tomberont sur nos désespoirs passés
Mais le sang de la terre dans nos moteurs

Est - cela que le jeune rêveur voyait dans ces expériences ?
La variété de nos compagnons doit elles mourir dans les cages de nos zoos ?

Plus jamais d’arbres ne caresseront de leur ombres, nos têtes
Plus de cheveux d’argent que dans des parcs de bétons mouroirs
Plus de rêves infranchissables ne relèveront nos enfants fatigués
Mais de l’illusion informatique dans l’hypnose publicitaire

Au-delà des feux humains,
Le temps nous regardera comme des essais,
Nous avons raté nos refrains
Nos compagnons d’espèces ont perdu leurs vies dans nos rais
Franck92

PostScriptum

Petits souvenirs d’un soir après un documentaire de cette petite boule bleue ! On arrivera à une planète ou la seule vie seront les plaques techtoniques, et les crissements des cristaux, et un solitaire soleil. Dans le fond, est ce pas le cycle normal ? Est ce pour cela que les planetes sont vides après un temps ? Est ce simplement, que la vie est une parenthèse dans le cycle d’une planête ? Ce serait dommage, car on aurait raté le fait d’être une espèce qui porte la vie allieurs, et créer un vent d’amour vers d’autre planete, ou d’autres soleil pour une si jolie planète. Pouvoir être l’espèce qui porte la vie vers d’autres monde. Etre un humain, comme la sporte, ou graine d’une jolie fougère qui porterait l’amour sur d’autre monde. Ce serait la solution, pour éviter que notre démographie tue tout espoir, ou que la vie décide une autre voie loin des homosapiens.


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Poème en Phonétique

o dəla dε fø ymɛ̃,
lə tɑ̃ nu ʁəɡaʁdəʁa kɔmə dεz- esε,
nuz- avɔ̃ ʁate no ʁəfʁɛ̃
no kɔ̃paɲɔ̃ dεspεsəz- ɔ̃ pεʁdy lœʁ vi dɑ̃ no ʁε

swajɔ̃ fje, lε pɑ̃tɛ̃ malɛ̃,
sɔ̃ dəvənys paʁazitə dεstʁyktœʁ desɛ̃
su lε bəzwɛ̃, e lε desɛ̃ mekanik
nuz- avɔ̃ kase lə mulə də lεspwaʁ

plys ʒamε də libεllylə nə vɔləʁɔ̃ syʁ no maʁε
plys də ʁεjɔ̃ dɑ̃ lε fœjə dε ʃεnə
plys dabεjə dɔʁe syʁ no ʃɑ̃z- ymɛ̃
mε də la ʁaʒə daʁʒe dɑ̃ no bɑ̃k

ε sə səla kə lε pɔεtə ʃɑ̃tε a no pεʁə ?
la vaʁjete də no fʁεʁə dwa εllə muʁiʁ dɑ̃ lε teʁɛ̃ petʁɔlje ?

plys ʒamε də flœʁ nə pəpləʁɔ̃ no ʃəmɛ̃ damuʁ
plys də pwasɔ̃ daʁʒe dɑ̃ lε ʁivjεʁə dεspwaʁ
plys də fœjə nə tɔ̃bəʁɔ̃ syʁ no dezεspwaʁ pase
mε lə sɑ̃ də la teʁə dɑ̃ no mɔtœʁ

ε səla kə lə ʒənə ʁεvœʁ vwajε dɑ̃ sεz- εkspeʁjɑ̃sə ?
la vaʁjete də no kɔ̃paɲɔ̃ dwa εllə muʁiʁ dɑ̃ lε kaʒə də no zo ?

plys ʒamε daʁbʁə- nə kaʁesəʁɔ̃ də lœʁ ɔ̃bʁə, no tεtə
plys də ʃəvø daʁʒe kə dɑ̃ dε paʁk də betɔ̃ muʁwaʁ
plys də ʁεvəz- ɛ̃fʁɑ̃ʃisablə nə ʁəlεvəʁɔ̃ noz- ɑ̃fɑ̃ fatiɡe
mε də lilyzjɔ̃ ɛ̃fɔʁmatikə dɑ̃ lipnozə pyblisitεʁə

o dəla dε fø ymɛ̃,
lə tɑ̃ nu ʁəɡaʁdəʁa kɔmə dεz- esε,
nuz- avɔ̃ ʁate no ʁəfʁɛ̃
no kɔ̃paɲɔ̃ dεspεsəz- ɔ̃ pεʁdy lœʁ vi dɑ̃ no ʁε