Poeme : Fatigue De L’horloge
Fatigue De L’horloge
Chaque jour renouvelé
Des étoiles du passé
Une rivière s’écoule
Dans les gouttes rouges, jaunes
Des papillons vivants
Dans la lumière de la lune
Brille ton oeil, qui se referme,
Doucement, sur un ville
Qui disparaît, dans l’espoir d’un soir
Oublions les bruits
L’amour monte dans l’effort
Comme l’oiseau survole les montagnes
Regardant au loin, un soleil qui se dévoile en fines brumes
Animal des précipices
Nous sommes souvent
Un rayon d’un soleil couchant
Qui en admirent les ombres
Train qui roule
Passager incertain,
Préoccupé d’un horaire flottant,
Nous regardons,
Un paysage qui jamais ne s’arrête.
Lumière d’un soleil
Qui souffle l’incertitude,
Demain, il s’arrêtera,
Jamais le train ne déraille
PostScriptum
Le temps ne cesse plus d’aller de l’avant. Les fêtes traditionnelles, et initiatiques, ces gares ancêstrales n’existent plus. La commémoration, où l’esprit pouvait regarder au-delà, sont surtout politiques et publicitaires. Et nos devins sont devenus fous. Le temps ne s’arrête plus même le dimanche. Les hommes vont devenir fous. Et même la fin, n’est plus respectée. Les anciens soufflaient dans les homes, et les familles. Nos riches et politiques, gérants de nos libertés, nous soufflent que cela ne rapporte plus. Le train roule sur des rails chaque fois renouvellés par le… gsm, le gps, les portables, chaînes modernes et diverses… mais les wagons vont finir par tomber. Même les révolutions n’ont pas le temps de tourner la page, que les médias sont déjà sur un passé de chiens crevés.
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
ʃakə ʒuʁ ʁənuvəle
dεz- etwalə dy pase
ynə ʁivjεʁə sekulə
dɑ̃ lε ɡutə ʁuʒə, ʒonə
dε papijɔ̃ vivɑ̃
dɑ̃ la lymjεʁə də la lynə
bʁijə tɔ̃n- ɔεj, ki sə ʁəfεʁmə,
dusəmɑ̃, syʁ œ̃ vilə
ki dispaʁε, dɑ̃ lεspwaʁ dœ̃ swaʁ
ubljɔ̃ lε bʁɥi
lamuʁ mɔ̃tə dɑ̃ lefɔʁ
kɔmə lwazo syʁvɔlə lε mɔ̃taɲə
ʁəɡaʁdɑ̃ o lwɛ̃, œ̃ sɔlεj ki sə devwalə ɑ̃ finə bʁymə
animal dε pʁesipisə
nu sɔmə suvɑ̃
œ̃ ʁεjɔ̃ dœ̃ sɔlεj kuʃɑ̃
ki ɑ̃n- admiʁe lεz- ɔ̃bʁə
tʁɛ̃ ki ʁulə
pasaʒe ɛ̃sεʁtɛ̃,
pʁeɔkype dœ̃n- ɔʁεʁə flɔtɑ̃,
nu ʁəɡaʁdɔ̃,
œ̃ pεizaʒə ki ʒamε nə saʁεtə.
lymjεʁə dœ̃ sɔlεj
ki suflə lɛ̃sεʁtitydə,
dəmɛ̃, il saʁεtəʁa,
ʒamε lə tʁɛ̃ nə deʁajə