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Poeme : Secrets Du Petit Chaperon Brun



Secrets Du Petit Chaperon Brun

La forêt te séduit, tu t’y perds volontiers,
Champignons, baies et fleurs tu saisies tout entier,
Ces cadeaux de la vie que te fait la nature,
Au risque d’y goûter jusqu’au point de rupture.

Dans tes égarements, tu fonces dans la brume,
Imprudente en cet air que tu respires et humes.
Les yeux fermés tu fuis pour mieux imaginer
Les plaisirs aux cotés de l’Etre des forêts.

Ces rêves pénétrants ne peuvent pas durer,
Le brouillard disparaît, toute proche est l’orée ;
Finie la balade ! Que cela est blessant,
De revenir toujours au gîte de Sarrians.

Fille, fils et mari t’attendent tous curieux
De percer les raisons de tes retours sérieux.
Secrète, tu restes mère et femme en cachant,
Tes pensées déplacées pour le prince charmant.
Rg

PostScriptum

Tu as succombé cher Chaperon !


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Poème en Phonétique

la fɔʁε tə sedɥi, ty ti pεʁd vɔlɔ̃tje,
ʃɑ̃piɲɔ̃, bεz- e flœʁ ty sεzi tut- ɑ̃tje,
sε kado də la vi kə tə fε la natyʁə,
o ʁiskə di ɡute ʒysko pwɛ̃ də ʁyptyʁə.

dɑ̃ tεz- eɡaʁəmɑ̃, ty fɔ̃sə dɑ̃ la bʁymə,
ɛ̃pʁydɑ̃tə ɑ̃ sεt εʁ kə ty ʁεspiʁəz- e ymə.
lεz- iø fεʁme ty fɥi puʁ mjøz- imaʒine
lε plεziʁz- o kɔte də lεtʁə dε fɔʁε.

sε ʁεvə penetʁɑ̃ nə pəve pa dyʁe,
lə bʁujaʁ dispaʁε, tutə pʁoʃə ε lɔʁe,
fini la baladə ! kə səla ε blesɑ̃,
də ʁəvəniʁ tuʒuʁz- o ʒitə də saʁjɑ̃.

fijə, fisz- e maʁi tatɑ̃de tus kyʁjø
də pεʁse lε ʁεzɔ̃ də tε ʁətuʁ seʁjø.
sεkʁεtə, ty ʁεstə mεʁə e famə ɑ̃ kaʃɑ̃,
tε pɑ̃se deplase puʁ lə pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃.