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Poeme : La Trilogie De La Vie



A Propos

Une allégorie poignante, douce-amère, de notre passage dans ce train qu’on appelle la vie.
La santé, le temps, et l’argent deviennent ici des personnages vivants, complices et tragiques à la fois, dont la danse finit dans le silence d’une gare abandonnée.

La Trilogie De La Vie

C’était un voyage bizarre
Dans le fort tourbillon, des gens
C’étaient trois amis à la gare :
La santé, le temps et l’argent

Lors de leur aller sans retour
Qui ne peut accueillir que deux
Leur wagon pendant leur séjour
Un trio mignon courageux

Plus fort, plus dur, le temps puissant
Avec une bonne santé
L’argent était encore absent
Remplacé par l’aridité.

Bref, on a grandi maintenant
L’argent est enfin disponible,
Mais le temps n’est plus comme avant
Même le printemps est pénible.

S’est excusée en descendant,
Oubliant l’argent derrière elle,
La santé est le grand perdant
Laissant place aux tâches rebelles.

Il est tard dans la longue rue
Où la santé s’est évadée
L’argent a aussi disparu
Rien ici que gare vidée.
Saber Lahmidi

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Poème en Phonétique

setε œ̃ vwajaʒə bizaʁə
dɑ̃ lə fɔʁ tuʁbijɔ̃, dε ʒɑ̃
setε tʁwaz- amiz- a la ɡaʁə :
la sɑ̃te, lə tɑ̃z- e laʁʒe

lɔʁ də lœʁ ale sɑ̃ ʁətuʁ
ki nə pø akœjiʁ kə dø
lœʁ waɡɔ̃ pɑ̃dɑ̃ lœʁ seʒuʁ
œ̃ tʁjo miɲɔ̃ kuʁaʒø

plys fɔʁ, plys dyʁ, lə tɑ̃ pɥisɑ̃
avεk ynə bɔnə sɑ̃te
laʁʒe etε ɑ̃kɔʁə absɑ̃
ʁɑ̃plase paʁ laʁidite.

bʁεf, ɔ̃n- a ɡʁɑ̃di mɛ̃tənɑ̃
laʁʒe εt- ɑ̃fɛ̃ dispɔniblə,
mε lə tɑ̃ nε plys kɔmə avɑ̃
mεmə lə pʁɛ̃tɑ̃z- ε peniblə.

sεt- εkskyze ɑ̃ desɑ̃dɑ̃,
ubljɑ̃ laʁʒe dəʁjεʁə εllə,
la sɑ̃te ε lə ɡʁɑ̃ pεʁdɑ̃
lεsɑ̃ plasə o taʃə ʁəbεllə.

il ε taʁ dɑ̃ la lɔ̃ɡ ʁy
u la sɑ̃te sεt- evade
laʁʒe a osi dispaʁy
ʁjɛ̃ isi kə ɡaʁə vide.