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Poeme : Les Douze Mois De L’année



Les Douze Mois De L’année

Janvier :
La blanche pelisse hivernale recouvre encore les campagnes figées. Seuls, les toits de chaume fument, créant une nappe de brume flottant en dessus des nuages lourds de neige. Sous terre, la faune discrète en pareille saison dort. Seuls les ronflements sonores de l’ours se font entendre, dans cette nature aphone. Les hommes immobiles au près du feu, racontent des histoires à leurs enfants. Des contes, de fées et de chimères, mais ils ignorent que s’ils regardent à la fenêtre, ils pourraient apercevoir, la queue du Dragon du Nouvel An qui vient éclairer d’un regard neuf, leur vie…

Février :
La neige enfin fond. Le grand manteau se transforme en un fin voile. Les perce-neige fleurissent annonçant d’une petite voix fluette le renouveau lent du printemps. Mais c’est aussi le retour des amoureux. Les cœurs, de toutes sortes de sentiments se remplissent, et s’annonce dans un joyeux désordre leurs tendres passions. Les arbres, pour faire écho de leur bonheur, bourgeonnent comme pour exprimer leur joie de retrouver bientôt la belle saison. Cupidon du haut de son nuage, n’est pas loin et joue sur tous les marrieurs.

Mars :
Le temps est incertain. La pluie succède au soleil, le froid à la chaleur. Mars, mois du hasard. La nature se réveille, les campagnes refleurissent. Partout les effluves des averses florales, enivrent les sens. Les hommes sortent enfin de leurs chaumières, le travail reprend. Les matins sont frileux, et couvert. La nuit est claire de par la lune rousse et aux scintillements des étoiles comme les bougies d’un gâteau. Et maman derrière ses fourneaux prépare un pot-au-feu. Bientôt viendra le Carême, temps des privations et des prières. Où le simple amour devient une barrière contre la misère.

Avril :
Le printemps vient d’arriver, et de sa main verte fait fleurir arbres et fleurs. Les coucous ivres de bonheur chantent leurs douces mélodies en l’honneur de la belle éveillée. Voilà le temps des farces qui s’en vient en même temps que notre renouveau. Les plaisantins sont à l’honneur, ils font rire petits et grands, avec leurs mille et un facéties burlesques. Les vents palsmodient leurs cris les murmures des cascades et des oiseaux. Les jeunes pousses pointent le bout de leur nez au soleil qui vient réchauffer de ses rayons, leurs petites feuilles vertes. Déméter brode à nouveau sa toile du printemps.

Mai :
L’astre du jour enfin réaparait transcendant les champs et les campagnes. Les pierres et les brins d’herbes dorent au soleil. Les arbres retrouvent leur si belle chevelure. Le vert, couleur de l’espoir domine dorénavant le monde. Les pâquerettes grimpent partout, sur la face des monts, sur la face de la terre. Les arbres ne sont pas en reste eux aussi s’enrubannent de couronnes de fleurs aux couleurs pétillantes, blanches et jaunes. Le disque diurne ramène la joie et les fêtes.

Juin :
Les plus beaux jours sont de retour, les mariages se fêtent avec grâces et joie. La faune se réveille. Les abeilles butinent, remplissant l’air de bourdonnement. L’eau des rivières chante en chœur avec le murmure des feuilles secouées par les vents primesautiers. La lumière coule illuminant la nature, créant ça et là, des broderies de nuances subtiles dans le cœur des arbres. Des paillettes d’or et d’argent se reflètent, dans les flots impétueux des torrents ou calmes des lacs. Dans l’écrin de juin, la nature resplendit.

Juillet :
L’été, le florissant est arrivé. Il blondit les champs, épanouit les fruits, les rendant sucrés et juteux. Les parfums de ces agrumes emplissent l’air. Tout rayonne et ressemble à une friandise. Le zéphyr vague les blés, et secoue les coquelicots qui forment des tâches écarlates. Les écoliers quittent enfin leurs bancs pour rejoindre les sentiers joyeux, en fredonnant quelques chansons qui fleurent bon les vacances. La gaieté est présente dans chaque pierre qui rêve au soleil, en chaque lézard qui somnolent sur des murs brûlants. Et lorsque le soleil ferme les branches d’or de son rouge éventail, on peut voir dans le ciel, l’éclatant sourire de la Dame de Beauté.

Août :
Les derniers fruits finissent de mûrir. Les noix commencent à avoir le ventre roux, les ultimes pêches commencent à tomber des pêchers. La nature a atteint son apogée, bientôt viendra son déclin. Les éclairs de colère strient le ciel riche et sombre. De violentes pluies s’abattent sur les terres arides, creusant des rigoles sur leurs visages meurtris par la chaleur du mois précédent. Les vacances s’achèvent, dans une mélancolique tristesse. Les Hommes déconfits rentrent pieds et poings liés. Le temps des rêves durement s’achève.

Septembre :
Les feuilles déjà se colorent. Les ocres remplacent peu à peu les verts. La nature commence à s’endormir. Les vents à nouveau gémissent. Les arbres découvrent leur tête, en ôtant leur chapeau de feuilles. Le ciel se couvre de nuages gris. Les larmes du firmament inondent les écoliers qui rejoignent les chemins du savoir. Les mères, le mouchoir à la main sanglotent à la perte de leur chérubin grandissant. Les mines sont font acariâtres à la reprise du travail. Le mois de septembre commence sous de mauvais hospices.

Octobre :
La nature se teinte de rouge. Les feuilles des érables renvoient la couleur soleil à son crépuscule. Les ramures forment un tapis épais, ou les campagnes se cachent, comme une star derrière son manteau fauve. La bise rafraîchit l’air rappelant que l’automne est arrivé à grand galop. La lumière faiblit, elle est laiteuse. Elle nimbe les environs d’un linceul. Celui de l’hiver accourant. Les arbres chauves donnent l’irréalité de campagne, ou ils créent des formes fantômes dans la brume. La fête des morts s’annonce pour bientôt.

Novembre :
Quelque part, flottant l’automne et l’hiver, il existe une saison indéfinissable, infiniment mélancolique et envoûtante. L’air y est vif, piquant parfois. La lumière y coule entre les doigts secs des arbres déjà ensommeillés. Le vent timide y pousse les effluves infimes d’un monde autre ; d’un monde passé, oublié, secret ou un monde en devenir, en germe, peut-être. Et quand, juste après le glissement du disque pâle derrière les collines, les herbes bruissent plaintives entre les pierres, on pourrait, avec un peu d’attention, y voir passer les elfes.

Décembre :
La nature se pare de ses plus beaux atours, s’entourant d’un sublime manteau glacé. Les vents rugissent de cette liberté retrouvée. Ils passent ne se souciant, du gémissement lancinant des arbres hibernants. La lumière d’une teinte bleutée, y laisse des empreintes d’irréalité, comme le décor d’un fabuleux théâtre. Les éclats de la glace et de la neige parsèment de perles d’argent les plaines et les monts. Et lorsque le blizzard du nord, sur ses grands chevaux ailés glissent, apportant l’onde pétrifiante, on peut y voir flotter aux quatre vents, si on y prend garde, la longue chevelure argentée de la Dame des Glaces.
Sheris

PostScriptum

Je sais que c’est un peu long mais je savais pas si je devait le publier en 1 fois ou 12. . . Dites moi quel mois vous avez preferé. Perso moi c’est le mois de novembre et decembre : )
C’est mon premier poème en prose, m’en voulez pas et comment vous le


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Poème en Phonétique

ʒɑ̃vje :
la blɑ̃ʃə pəlisə ivεʁnalə ʁəkuvʁə ɑ̃kɔʁə lε kɑ̃paɲə fiʒe. səl, lε twa də ʃomə fyme, kʁeɑ̃ ynə napə də bʁymə flɔtɑ̃ ɑ̃ dəsy dε nɥaʒə luʁd də nεʒə. su teʁə, la fonə diskʁεtə ɑ̃ paʁεjə sεzɔ̃ dɔʁ. səl lε ʁɔ̃fləmɑ̃ sonoʁə də luʁ sə fɔ̃ ɑ̃tɑ̃dʁə, dɑ̃ sεtə natyʁə afɔnə. lεz- ɔməz- imɔbiləz- o pʁε dy fø, ʁakɔ̃te dεz- istwaʁəz- a lœʁz- ɑ̃fɑ̃. dε kɔ̃tə, də fez- e də ʃimεʁə, mεz- ilz- iɲɔʁe kə sil ʁəɡaʁde a la fənεtʁə, il puʁʁε apεʁsəvwaʁ, la kø dy dʁaɡɔ̃ dy nuvεl ɑ̃ ki vjɛ̃ eklεʁe dœ̃ ʁəɡaʁ nəf, lœʁ vi…

fevʁje :
la nεʒə ɑ̃fɛ̃ fɔ̃. lə ɡʁɑ̃ mɑ̃to sə tʁɑ̃sfɔʁmə ɑ̃n- œ̃ fɛ̃ vwalə. lε pεʁsə nεʒə fləʁise anɔ̃sɑ̃ dynə pətitə vwa flɥεtə lə ʁənuvo lɑ̃ dy pʁɛ̃tɑ̃. mε sεt- osi lə ʁətuʁ dεz- amuʁø. lε kœʁ, də tutə sɔʁtə- də sɑ̃timɑ̃ sə ʁɑ̃plise, e sanɔ̃sə dɑ̃z- œ̃ ʒwajø dezɔʁdʁə lœʁ tɑ̃dʁə- pasjɔ̃. lεz- aʁbʁə, puʁ fεʁə eʃo də lœʁ bɔnœʁ, buʁʒɔne kɔmə puʁ εkspʁime lœʁ ʒwa də ʁətʁuve bjɛ̃to la bεllə sεzɔ̃. kypidɔ̃ dy-o də sɔ̃ nɥaʒə, nε pa lwɛ̃ e ʒu syʁ tus lε maʁjœʁ.

maʁs :
lə tɑ̃z- εt- ɛ̃sεʁtɛ̃. la plɥi syksεdə o sɔlεj, lə fʁwa a la ʃalœʁ. maʁs, mwa dy-azaʁ. la natyʁə sə ʁevεjə, lε kɑ̃paɲə ʁəfləʁise. paʁtu lεz- eflyvə dεz- avεʁsə- flɔʁalə, ɑ̃nivʁe lε sɑ̃s. lεz- ɔmə sɔʁte ɑ̃fɛ̃ də lœʁ ʃomjεʁə, lə tʁavaj ʁəpʁɑ̃. lε matɛ̃ sɔ̃ fʁilø, e kuvεʁ. la nɥi ε klεʁə də paʁ la lynə ʁusə e o sɛ̃tijmɑ̃ dεz- etwalə kɔmə lε buʒi dœ̃ ɡato. e mamɑ̃ dəʁjεʁə sε fuʁno pʁepaʁə œ̃ po to fø. bjɛ̃to vjɛ̃dʁa lə kaʁεmə, tɑ̃ dε pʁivasjɔ̃z- e dε pʁjεʁə. u lə sɛ̃plə amuʁ dəvjɛ̃ ynə baʁjεʁə kɔ̃tʁə la mizεʁə.

avʁil :
lə pʁɛ̃tɑ̃ vjɛ̃ daʁive, e də sa mɛ̃ vεʁtə fε fləʁiʁ aʁbʁəz- e flœʁ. lε kukusz- ivʁə- də bɔnœʁ ʃɑ̃te lœʁ dusə melɔdiz- ɑ̃ lɔnœʁ də la bεllə evεje. vwala lə tɑ̃ dε faʁsə- ki sɑ̃ vjɛ̃ ɑ̃ mεmə tɑ̃ kə nɔtʁə ʁənuvo. lε plεzɑ̃tɛ̃ sɔ̃t- a lɔnœʁ, il fɔ̃ ʁiʁə pətiz- e ɡʁɑ̃, avεk lœʁ milə e œ̃ faseti byʁlεsk. lε vɑ̃ palsmɔdje lœʁ kʁi lε myʁmyʁə dε kaskadəz- e dεz- wazo. lε ʒənə pusə pwɛ̃te lə bu də lœʁ nez- o sɔlεj ki vjɛ̃ ʁeʃofe də sε ʁεjɔ̃, lœʁ pətitə fœjə vεʁtə. demete bʁɔdə a nuvo sa twalə dy pʁɛ̃tɑ̃.

mε :
lastʁə dy ʒuʁ ɑ̃fɛ̃ ʁeapaʁε tʁɑ̃sɑ̃dɑ̃ lε ʃɑ̃z- e lε kɑ̃paɲə. lε pjeʁəz- e lε bʁɛ̃ dεʁbə- dɔʁe o sɔlεj. lεz- aʁbʁə- ʁətʁuve lœʁ si bεllə ʃəvəlyʁə. lə vεʁ, kulœʁ də lεspwaʁ dɔminə dɔʁenavɑ̃ lə mɔ̃də. lε pakəʁεtə ɡʁɛ̃pe paʁtu, syʁ la fasə dε mɔ̃, syʁ la fasə də la teʁə. lεz- aʁbʁə- nə sɔ̃ pa ɑ̃ ʁεstə øz- osi sɑ̃ʁybane də kuʁɔnə də flœʁz- o kulœʁ petijɑ̃tə, blɑ̃ʃəz- e ʒonə. lə diskə djyʁnə ʁamεnə la ʒwa e lε fεtə.

ʒɥɛ̃ :
lε plys bo ʒuʁ sɔ̃ də ʁətuʁ, lε maʁjaʒə sə fεte avεk ɡʁasəz- e ʒwa. la fonə sə ʁevεjə. lεz- abεjə bytine, ʁɑ̃plisɑ̃ lεʁ də buʁdɔnəmɑ̃. lo dε ʁivjεʁə ʃɑ̃tə ɑ̃ ʃœʁ avεk lə myʁmyʁə dε fœjə səkue paʁ lε vɑ̃ pʁiməzotje. la lymjεʁə kulə ilyminɑ̃ la natyʁə, kʁeɑ̃ sa e la, dε bʁɔdəʁi də nɥɑ̃sə sybtilə dɑ̃ lə kœʁ dεz- aʁbʁə. dε pajεtə dɔʁ e daʁʒe sə ʁəflεte, dɑ̃ lε floz- ɛ̃petɥø dε tɔʁɑ̃z- u kalmə dε lak. dɑ̃ lekʁɛ̃ də ʒɥɛ̃, la natyʁə ʁεsplɑ̃di.

ʒɥjε :
lete, lə flɔʁisɑ̃ εt- aʁive. il blɔ̃di lε ʃɑ̃, epanui lε fʁɥi, lε ʁɑ̃dɑ̃ sykʁez- e ʒytø. lε paʁfœ̃ də sεz- aɡʁyməz- ɑ̃plise lεʁ. tu ʁεjɔnə e ʁəsɑ̃blə a ynə fʁjɑ̃dizə. lə zefiʁ vaɡ lε ble, e səku lε kɔkəliko ki fɔʁme dε taʃəz- ekaʁlatə. lεz- ekɔlje kite ɑ̃fɛ̃ lœʁ bɑ̃ puʁ ʁəʒwɛ̃dʁə lε sɑ̃tje ʒwajø, ɑ̃ fʁədɔnɑ̃ kεlk ʃɑ̃sɔ̃ ki fləʁe bɔ̃ lε vakɑ̃sə. la ɡεəte ε pʁezɑ̃tə dɑ̃ ʃakə pjeʁə ki ʁεvə o sɔlεj, ɑ̃ ʃakə lezaʁ ki sɔmnɔle syʁ dε myʁ bʁylɑ̃. e lɔʁskə lə sɔlεj fεʁmə lε bʁɑ̃ʃə dɔʁ də sɔ̃ ʁuʒə evɑ̃taj, ɔ̃ pø vwaʁ dɑ̃ lə sjεl, leklatɑ̃ suʁiʁə də la damə də bote.

aut :
lε dεʁnje fʁɥi finise də myʁiʁ. lε nwa kɔmɑ̃se a avwaʁ lə vɑ̃tʁə ʁu, lεz- yltimə pεʃə kɔmɑ̃se a tɔ̃be dε pεʃe. la natyʁə a atɛ̃ sɔ̃n- apɔʒe, bjɛ̃to vjɛ̃dʁa sɔ̃ deklɛ̃. lεz- eklεʁ də kɔlεʁə stʁje lə sjεl ʁiʃə e sɔ̃bʁə. də vjɔlɑ̃tə plɥi sabate syʁ lε teʁəz- aʁidə, kʁøzɑ̃ dε ʁiɡɔlə syʁ lœʁ vizaʒə məʁtʁi paʁ la ʃalœʁ dy mwa pʁesedɑ̃. lε vakɑ̃sə saʃεve, dɑ̃z- ynə melɑ̃kɔlikə tʁistεsə. lεz- ɔmə dekɔ̃fi ʁɑ̃tʁe pjez- e puiŋ lje. lə tɑ̃ dε ʁεvə dyʁəmɑ̃ saʃεvə.

sεptɑ̃bʁə :
lε fœjə deʒa sə kɔlɔʁe. lεz- ɔkʁə- ʁɑ̃plase pø a pø lε vεʁ. la natyʁə kɔmɑ̃sə a sɑ̃dɔʁmiʁ. lε vɑ̃z- a nuvo ʒemise. lεz- aʁbʁə- dekuvʁe lœʁ tεtə, ɑ̃n- otɑ̃ lœʁ ʃapo də fœjə. lə sjεl sə kuvʁə də nɥaʒə ɡʁi. lε laʁmə- dy fiʁmame inɔ̃de lεz- ekɔlje ki ʁəʒwaɲe lε ʃəmɛ̃ dy savwaʁ. lε mεʁə, lə muʃwaʁ a la mɛ̃ sɑ̃ɡlɔte a la pεʁtə də lœʁ ʃeʁybɛ̃ ɡʁɑ̃disɑ̃. lε minə sɔ̃ fɔ̃ akaʁjatʁəz- a la ʁəpʁizə dy tʁavaj. lə mwa də sεptɑ̃bʁə kɔmɑ̃sə su də movεz- ɔspisə.

ɔktɔbʁə :
la natyʁə sə tɛ̃tə də ʁuʒə. lε fœjə dεz- eʁablə ʁɑ̃vwae la kulœʁ sɔlεj a sɔ̃ kʁepyskylə. lε ʁamyʁə fɔʁme œ̃ tapiz- epε, u lε kɑ̃paɲə sə kaʃe, kɔmə ynə staʁ dəʁjεʁə sɔ̃ mɑ̃to fovə. la bizə ʁafʁεʃi lεʁ ʁapəlɑ̃ kə lotɔmnə εt- aʁive a ɡʁɑ̃ ɡalo. la lymjεʁə fεbli, εllə ε lεtøzə. εllə nɛ̃bə lεz- ɑ̃viʁɔ̃ dœ̃ lɛ̃səl. səlɥi də livεʁ akuʁɑ̃. lεz- aʁbʁə- ʃovə dɔne liʁealite də kɑ̃paɲə, u il kʁee dε fɔʁmə- fɑ̃tomə dɑ̃ la bʁymə. la fεtə dε mɔʁ sanɔ̃sə puʁ bjɛ̃to.

nɔvɑ̃bʁə :
kεlkə paʁ, flɔtɑ̃ lotɔmnə e livεʁ, il εɡzistə ynə sεzɔ̃ ɛ̃definisablə, ɛ̃finime melɑ̃kɔlikə e ɑ̃vutɑ̃tə. lεʁ i ε vif, pikɑ̃ paʁfwa. la lymjεʁə i kulə ɑ̃tʁə lε dwa sεk dεz- aʁbʁə- deʒa ɑ̃sɔmεje. lə vɑ̃ timidə i pusə lεz- eflyvəz- ɛ̃fimə dœ̃ mɔ̃də otʁə, dœ̃ mɔ̃də pase, ublje, sεkʁε u œ̃ mɔ̃də ɑ̃ dəvəniʁ, ɑ̃ ʒεʁmə, pø tεtʁə. e kɑ̃, ʒystə apʁε lə ɡlisəmɑ̃ dy diskə palə dəʁjεʁə lε kɔlinə, lεz- εʁbə- bʁɥise plɛ̃tivəz- ɑ̃tʁə lε pjeʁə, ɔ̃ puʁʁε, avεk œ̃ pø datɑ̃sjɔ̃, i vwaʁ pase lεz- εlfə.

desɑ̃bʁə :
la natyʁə sə paʁə də sε plys boz- atuʁ, sɑ̃tuʁɑ̃ dœ̃ syblimə mɑ̃to ɡlase. lε vɑ̃ ʁyʒise də sεtə libεʁte ʁətʁuve. il pase nə sə susjɑ̃, dy ʒemisəmɑ̃ lɑ̃sinɑ̃ dεz- aʁbʁə- ibεʁnɑ̃. la lymjεʁə dynə tɛ̃tə bløte, i lεsə dεz- ɑ̃pʁɛ̃tə diʁealite, kɔmə lə dekɔʁ dœ̃ fabylø teatʁə. lεz- ekla də la ɡlasə e də la nεʒə paʁsεme də pεʁlə- daʁʒe lε plεnəz- e lε mɔ̃. e lɔʁskə lə blizaʁ dy nɔʁ, syʁ sε ɡʁɑ̃ ʃəvoz- εle ɡlise, apɔʁtɑ̃ lɔ̃də petʁifjɑ̃tə, ɔ̃ pø i vwaʁ flɔte o katʁə vɑ̃, si ɔ̃n- i pʁɑ̃ ɡaʁdə, la lɔ̃ɡ ʃəvəlyʁə aʁʒɑ̃te də la damə dε ɡlasə.