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Poeme : Sonnet Galant



Sonnet Galant

Très chère demoiselle, je vous vis en rêve,
Étendue sur un parterre de fleurs dorées,
Vous zieutiez de vos yeux océans bleutés,
La couleur d’un astre brûlant, ciel et son glaive.

Ce rêve que j’aime tant, n’est qu’illusion,
Mais votre beauté est une réalité,
Votre sublimité, trésor à dérober,
Vous êtes un ange ; mon admiration,

Et ma passion est vôtre, ma tendre belle.
Pourrais-je un jour prendre votre bras si rebelle ?
Mon âme est à vous, je vous l’offre, ma déesse.

Mon sonnet n’est qu’un simple poème vulgaire,
Mes mots ne pourraient chanter votre joliesse,
Sans occulter vos quelques douceurs singulières.
Sir Hughes De Caelford

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Poème en Phonétique

tʁε ʃεʁə dəmwazεllə, ʒə vu vis ɑ̃ ʁεvə,
etɑ̃dɥ syʁ œ̃ paʁteʁə də flœʁ dɔʁe,
vu zjøtje də voz- iøz- ɔseɑ̃ bløte,
la kulœʁ dœ̃n- astʁə bʁylɑ̃, sjεl e sɔ̃ ɡlεvə.

sə ʁεvə kə ʒεmə tɑ̃, nε kilyzjɔ̃,
mε vɔtʁə bote εt- ynə ʁealite,
vɔtʁə syblimite, tʁezɔʁ a deʁɔbe,
vuz- εtəz- œ̃n- ɑ̃ʒə, mɔ̃n- admiʁasjɔ̃,

e ma pasjɔ̃ ε votʁə, ma tɑ̃dʁə bεllə.
puʁʁε ʒə œ̃ ʒuʁ pʁɑ̃dʁə vɔtʁə bʁa si ʁəbεllə ?
mɔ̃n- amə εt- a vu, ʒə vu lɔfʁə, ma deεsə.

mɔ̃ sɔnε nε kœ̃ sɛ̃plə pɔεmə vylɡεʁə,
mε mo nə puʁʁε ʃɑ̃te vɔtʁə ʒɔljεsə,
sɑ̃z- ɔkylte vo kεlk dusœʁ sɛ̃ɡyljεʁə.