Prose : C’est Un Monde (Attention Aux Sensibles ! ! ! ! )
C’est Un Monde (Attention Aux Sensibles ! ! ! ! )
C’EST UN MONDE
C’est un monde de noir vêtu où n’existe que la haine. Son manteau de chaos cache les plus belles horreurs, seuls s’échappent les cris. Les hurlements d’une vierge que l’on viole, d’un enfant qu’on égorge et d’un vieux que l’on brûle. Les rues sont d’os jaunâtres et les murs de chairs saignantes. Des fontaines de sang giclent de gargouilles d’un acier le plus sombre vous suivant de leurs yeux écarlates, leurs ricanements déments vous poursuivant. C’est un monde où amour est au bûcher et rédemption à la potence. Tombe une pluie vermeille et poisseuse qui couvre votre corps de croûtes. Des fous se les arrachent en hystériques spasmes. Tout le pus du vice humain s’écoule de leurs orbites vides. Un bel et blond adolescent se dépèce sous les yeux de son père bien-aimé. C’est aux articulations que la peau s’enlève le moins bien. Il faut alors la déchirer et si l’on n’y parvient pas, le père vient, sort la machette, et vous charcute l’os en crissements stridents. Si cette peau rebelle s’accroche à tous ses ligaments, il suffit de trancher net. Après quoi, le paternel satisfait n’a plus qu’à vous fendre la tête de bas en haut en une gerbe de sang et de cervelle. Evidemment cela fait mal, et l’on se retient de ne pas hurler. Mais du coup, on hurle dans la tête, et cela augmente la douleur au paroxysme, car la tête, forcément, elle est fendue. La cervelle rose et luisante recouvre les alentours tandis que nos yeux sont éclatés comme de vulgaires furoncles. Le jus qui gicle colle et forme des plaques écrevisses sur la peau. On hurle, on hurle ! et on court de partout ! Ca fait mal, ça fait mal ! Le corps est au martyr, fouetté par des orties en infernal athanor, et pleure de tous ses orifices, naturels ou non. Les cuisses sont maculées de sang, de pus, de jus et d’excréments corrosifs achevant le travail initié par la vérole. La souffrance est au comble et l’on enfonce ses ongles cornus et acérés dans les orbites jusqu’à masturber les restes putréfiés de notre cerveau fondu. L’odeur est pestilentielle, on est un charnier vivant (quoique vivant, on en soit pas sûr) . La mère vient avec une râpe et commence à gratter amoureusement mon épaisse couche de croûtes, avalant les divins morceaux adroitement récupérés sur mon cadavre de sa langue fourchue. Ce faisant, sans agir méchamment (on ne connaît pas ce mot, elle pouvait pas savoir) , elle finit par râper ma chair à vif de son outil rouillé. C’est agréable de se sentir râper les croûtes et la chair saignante, et l’on crie donc de plaisir en un obscène orgasme. Un étau nous enserre la poitrine et l’on a du mal à respirer, l’on étouffe, écartelé de partout par des pères, des mères, des vieilles, des morts, des cadavres… Le souffle salvateur ne traverse plus les dents ! La douleur nous enchâsse et l’on se débat inutilement, agitant les bras dans l’air dont la solidité nous échappe ! Les taches noires apparaissent et disparaissent en farandole satanique devant nos yeux explosés à nos pieds, déchiquetés. On souffre, on souffre ! On hurle, on hurle ! Ca tourne, ça tourne, et le monde tangue ! Et l’on pleure et vagit comme un nouveau-né ! C’est l’Enfer qui nous lèche de ses feux et flammes bouillants ! Et crie ! A mort, à mort, à mort ! Souffrance, souffrance, souffrance, ma déesse Souffrance, souffrance ! …
C’est le réveil assourdi sur le sable serpentin, les pieds léchés par la sage écume d’une mère sereine, le visage rafraîchi par un doux souffle sauveur caressant un esprit accalmé par la présence aimante d’une famille heureuse. Ce n’était qu’un cauchemar, me dis-je. Ce n’était qu’un faux monde. N’était-ce qu’un monde ? Ce n’est peut-être qu’un monde. Mais c’est peut-être notre monde.
C’est un monde de noir vêtu où n’existe que la haine. Son manteau de chaos cache les plus belles horreurs, seuls s’échappent les cris. Les hurlements d’une vierge que l’on viole, d’un enfant qu’on égorge et d’un vieux que l’on brûle. Les rues sont d’os jaunâtres et les murs de chairs saignantes. Des fontaines de sang giclent de gargouilles d’un acier le plus sombre vous suivant de leurs yeux écarlates, leurs ricanements déments vous poursuivant. C’est un monde où amour est au bûcher et rédemption à la potence. Tombe une pluie vermeille et poisseuse qui couvre votre corps de croûtes. Des fous se les arrachent en hystériques spasmes. Tout le pus du vice humain s’écoule de leurs orbites vides. Un bel et blond adolescent se dépèce sous les yeux de son père bien-aimé. C’est aux articulations que la peau s’enlève le moins bien. Il faut alors la déchirer et si l’on n’y parvient pas, le père vient, sort la machette, et vous charcute l’os en crissements stridents. Si cette peau rebelle s’accroche à tous ses ligaments, il suffit de trancher net. Après quoi, le paternel satisfait n’a plus qu’à vous fendre la tête de bas en haut en une gerbe de sang et de cervelle. Evidemment cela fait mal, et l’on se retient de ne pas hurler. Mais du coup, on hurle dans la tête, et cela augmente la douleur au paroxysme, car la tête, forcément, elle est fendue. La cervelle rose et luisante recouvre les alentours tandis que nos yeux sont éclatés comme de vulgaires furoncles. Le jus qui gicle colle et forme des plaques écrevisses sur la peau. On hurle, on hurle ! et on court de partout ! Ca fait mal, ça fait mal ! Le corps est au martyr, fouetté par des orties en infernal athanor, et pleure de tous ses orifices, naturels ou non. Les cuisses sont maculées de sang, de pus, de jus et d’excréments corrosifs achevant le travail initié par la vérole. La souffrance est au comble et l’on enfonce ses ongles cornus et acérés dans les orbites jusqu’à masturber les restes putréfiés de notre cerveau fondu. L’odeur est pestilentielle, on est un charnier vivant (quoique vivant, on en soit pas sûr) . La mère vient avec une râpe et commence à gratter amoureusement mon épaisse couche de croûtes, avalant les divins morceaux adroitement récupérés sur mon cadavre de sa langue fourchue. Ce faisant, sans agir méchamment (on ne connaît pas ce mot, elle pouvait pas savoir) , elle finit par râper ma chair à vif de son outil rouillé. C’est agréable de se sentir râper les croûtes et la chair saignante, et l’on crie donc de plaisir en un obscène orgasme. Un étau nous enserre la poitrine et l’on a du mal à respirer, l’on étouffe, écartelé de partout par des pères, des mères, des vieilles, des morts, des cadavres… Le souffle salvateur ne traverse plus les dents ! La douleur nous enchâsse et l’on se débat inutilement, agitant les bras dans l’air dont la solidité nous échappe ! Les taches noires apparaissent et disparaissent en farandole satanique devant nos yeux explosés à nos pieds, déchiquetés. On souffre, on souffre ! On hurle, on hurle ! Ca tourne, ça tourne, et le monde tangue ! Et l’on pleure et vagit comme un nouveau-né ! C’est l’Enfer qui nous lèche de ses feux et flammes bouillants ! Et crie ! A mort, à mort, à mort ! Souffrance, souffrance, souffrance, ma déesse Souffrance, souffrance ! …
C’est le réveil assourdi sur le sable serpentin, les pieds léchés par la sage écume d’une mère sereine, le visage rafraîchi par un doux souffle sauveur caressant un esprit accalmé par la présence aimante d’une famille heureuse. Ce n’était qu’un cauchemar, me dis-je. Ce n’était qu’un faux monde. N’était-ce qu’un monde ? Ce n’est peut-être qu’un monde. Mais c’est peut-être notre monde.
Sirian
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
sεt- œ̃ mɔ̃də
sεt- œ̃ mɔ̃də də nwaʁ vεty u nεɡzistə kə la-εnə. sɔ̃ mɑ̃to də ʃao kaʃə lε plys bεlləz- ɔʁœʁ, səl seʃape lε kʁi. lεz- yʁləmɑ̃ dynə vjεʁʒə kə lɔ̃ vjɔlə, dœ̃n- ɑ̃fɑ̃ kɔ̃n- eɡɔʁʒə e dœ̃ vjø kə lɔ̃ bʁylə. lε ʁy sɔ̃ dos ʒonatʁəz- e lε myʁ də ʃεʁ sεɲɑ̃tə. dε fɔ̃tεnə də sɑ̃ ʒikle də ɡaʁɡujə dœ̃n- asje lə plys sɔ̃bʁə vu sɥivɑ̃ də lœʁz- iøz- ekaʁlatə, lœʁ ʁikanəmɑ̃ demɑ̃ vu puʁsɥivɑ̃. sεt- œ̃ mɔ̃də u amuʁ εt- o byʃe e ʁedɑ̃psjɔ̃ a la pɔtɑ̃sə. tɔ̃bə ynə plɥi vεʁmεjə e pwasøzə ki kuvʁə vɔtʁə kɔʁ də kʁutə. dε fus sə lεz- aʁaʃe ɑ̃n- isteʁik spasmə. tu lə py dy visə ymɛ̃ sekulə də lœʁz- ɔʁbitə vidə. œ̃ bεl e blɔ̃t- adɔlesɑ̃ sə depεsə su lεz- iø də sɔ̃ pεʁə bjɛ̃ εme. sεt- oz- aʁtikylasjɔ̃ kə la po sɑ̃lεvə lə mwɛ̃ bjɛ̃. il fo alɔʁ la deʃiʁe e si lɔ̃ ni paʁvjɛ̃ pa, lə pεʁə vjɛ̃, sɔʁ la maʃεtə, e vu ʃaʁkytə los ɑ̃ kʁisəmɑ̃ stʁidɑ̃. si sεtə po ʁəbεllə sakʁoʃə a tus sε liɡamɑ̃, il syfi də tʁɑ̃ʃe nεt. apʁε kwa, lə patεʁnεl satisfε na plys ka vu fɑ̃dʁə la tεtə də ba ɑ̃-o ɑ̃n- ynə ʒεʁbə də sɑ̃ e də sεʁvεllə. əvidamɑ̃ səla fε mal, e lɔ̃ sə ʁətjɛ̃ də nə pa yʁle. mε dy ku, ɔ̃n- yʁlə dɑ̃ la tεtə, e səla oɡmɑ̃tə la dulœʁ o paʁɔksismə, kaʁ la tεtə, fɔʁsemɑ̃, εllə ε fɑ̃dɥ. la sεʁvεllə ʁozə e lɥizɑ̃tə ʁəkuvʁə lεz- alɑ̃tuʁ tɑ̃di kə noz- iø sɔ̃t- eklate kɔmə də vylɡεʁə fyʁɔ̃klə. lə ʒy ki ʒiklə kɔlə e fɔʁmə dε plakz- ekʁəvisə syʁ la po. ɔ̃n- yʁlə, ɔ̃n- yʁlə ! e ɔ̃ kuʁ də paʁtu ! ka fε mal, sa fε mal ! lə kɔʁz- εt- o maʁtiʁ, fuεte paʁ dεz- ɔʁtiz- ɑ̃n- ɛ̃fεʁnal atanɔʁ, e plœʁə də tus sεz- ɔʁifisə, natyʁεlz- u nɔ̃. lε kɥisə sɔ̃ makyle də sɑ̃, də py, də ʒy e dεkskʁemɑ̃ kɔʁozifz- aʃəvɑ̃ lə tʁavaj initje paʁ la veʁɔlə. la sufʁɑ̃sə εt- o kɔ̃blə e lɔ̃n- ɑ̃fɔ̃sə sεz- ɔ̃ɡlə kɔʁnysz- e aseʁe dɑ̃ lεz- ɔʁbitə ʒyska mastyʁbe lε ʁεstə pytʁefje də nɔtʁə sεʁvo fɔ̃dy. lɔdœʁ ε pεstilɑ̃sjεllə, ɔ̃n- εt- œ̃ ʃaʁnje vivɑ̃t (kwakə vivɑ̃, ɔ̃n- ɑ̃ swa pa syʁ) . la mεʁə vjɛ̃ avεk ynə ʁapə e kɔmɑ̃sə a ɡʁate amuʁøzəmɑ̃ mɔ̃n- epεsə kuʃə də kʁutə, avalɑ̃ lε divɛ̃ mɔʁsoz- adʁwatəmɑ̃ ʁekypeʁe syʁ mɔ̃ kadavʁə də sa lɑ̃ɡ fuʁʃɥ. sə fəzɑ̃, sɑ̃z- aʒiʁ meʃamεnt (ɔ̃ nə kɔnε pa sə mo, εllə puvε pa savwaʁ) , εllə fini paʁ ʁape ma ʃεʁ a vif də sɔ̃n- uti ʁuje. sεt- aɡʁeablə də sə sɑ̃tiʁ ʁape lε kʁutəz- e la ʃεʁ sεɲɑ̃tə, e lɔ̃ kʁi dɔ̃k də plεziʁ ɑ̃n- œ̃n- ɔpsεnə ɔʁɡasmə. œ̃n- eto nuz- ɑ̃seʁə la pwatʁinə e lɔ̃n- a dy mal a ʁεspiʁe, lɔ̃n- etufə, ekaʁtəle də paʁtu paʁ dε pεʁə, dε mεʁə, dε vjεjə, dε mɔʁ, dε kadavʁə… lə suflə salvatœʁ nə tʁavεʁsə plys lε dɑ̃ ! la dulœʁ nuz- ɑ̃ʃasə e lɔ̃ sə deba inytiləmɑ̃, aʒitɑ̃ lε bʁa dɑ̃ lεʁ dɔ̃ la sɔlidite nuz- eʃapə ! lε taʃə nwaʁəz- apaʁεse e dispaʁεse ɑ̃ faʁɑ̃dɔlə satanikə dəvɑ̃ noz- iøz- εksplozez- a no pje, deʃikəte. ɔ̃ sufʁə, ɔ̃ sufʁə ! ɔ̃n- yʁlə, ɔ̃n- yʁlə ! ka tuʁnə, sa tuʁnə, e lə mɔ̃də tɑ̃ɡ ! e lɔ̃ plœʁə e vaʒi kɔmə œ̃ nuvo ne ! sε lɑ̃fe ki nu lεʃə də sε føz- e flamə bujɑ̃ ! e kʁi ! a mɔʁ, a mɔʁ, a mɔʁ ! sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə, ma deεsə sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə ! …
sε lə ʁevεj asuʁdi syʁ lə sablə sεʁpɑ̃tɛ̃, lε pje leʃe paʁ la saʒə ekymə dynə mεʁə səʁεnə, lə vizaʒə ʁafʁεʃi paʁ œ̃ du suflə sovœʁ kaʁesɑ̃ œ̃n- εspʁi akalme paʁ la pʁezɑ̃sə εmɑ̃tə dynə famijə œʁøzə. sə netε kœ̃ koʃəmaʁ, mə di ʒə. sə netε kœ̃ fo mɔ̃də. netε sə kœ̃ mɔ̃də ? sə nε pø tεtʁə kœ̃ mɔ̃də. mε sε pø tεtʁə nɔtʁə mɔ̃də.
sεt- œ̃ mɔ̃də də nwaʁ vεty u nεɡzistə kə la-εnə. sɔ̃ mɑ̃to də ʃao kaʃə lε plys bεlləz- ɔʁœʁ, səl seʃape lε kʁi. lεz- yʁləmɑ̃ dynə vjεʁʒə kə lɔ̃ vjɔlə, dœ̃n- ɑ̃fɑ̃ kɔ̃n- eɡɔʁʒə e dœ̃ vjø kə lɔ̃ bʁylə. lε ʁy sɔ̃ dos ʒonatʁəz- e lε myʁ də ʃεʁ sεɲɑ̃tə. dε fɔ̃tεnə də sɑ̃ ʒikle də ɡaʁɡujə dœ̃n- asje lə plys sɔ̃bʁə vu sɥivɑ̃ də lœʁz- iøz- ekaʁlatə, lœʁ ʁikanəmɑ̃ demɑ̃ vu puʁsɥivɑ̃. sεt- œ̃ mɔ̃də u amuʁ εt- o byʃe e ʁedɑ̃psjɔ̃ a la pɔtɑ̃sə. tɔ̃bə ynə plɥi vεʁmεjə e pwasøzə ki kuvʁə vɔtʁə kɔʁ də kʁutə. dε fus sə lεz- aʁaʃe ɑ̃n- isteʁik spasmə. tu lə py dy visə ymɛ̃ sekulə də lœʁz- ɔʁbitə vidə. œ̃ bεl e blɔ̃t- adɔlesɑ̃ sə depεsə su lεz- iø də sɔ̃ pεʁə bjɛ̃ εme. sεt- oz- aʁtikylasjɔ̃ kə la po sɑ̃lεvə lə mwɛ̃ bjɛ̃. il fo alɔʁ la deʃiʁe e si lɔ̃ ni paʁvjɛ̃ pa, lə pεʁə vjɛ̃, sɔʁ la maʃεtə, e vu ʃaʁkytə los ɑ̃ kʁisəmɑ̃ stʁidɑ̃. si sεtə po ʁəbεllə sakʁoʃə a tus sε liɡamɑ̃, il syfi də tʁɑ̃ʃe nεt. apʁε kwa, lə patεʁnεl satisfε na plys ka vu fɑ̃dʁə la tεtə də ba ɑ̃-o ɑ̃n- ynə ʒεʁbə də sɑ̃ e də sεʁvεllə. əvidamɑ̃ səla fε mal, e lɔ̃ sə ʁətjɛ̃ də nə pa yʁle. mε dy ku, ɔ̃n- yʁlə dɑ̃ la tεtə, e səla oɡmɑ̃tə la dulœʁ o paʁɔksismə, kaʁ la tεtə, fɔʁsemɑ̃, εllə ε fɑ̃dɥ. la sεʁvεllə ʁozə e lɥizɑ̃tə ʁəkuvʁə lεz- alɑ̃tuʁ tɑ̃di kə noz- iø sɔ̃t- eklate kɔmə də vylɡεʁə fyʁɔ̃klə. lə ʒy ki ʒiklə kɔlə e fɔʁmə dε plakz- ekʁəvisə syʁ la po. ɔ̃n- yʁlə, ɔ̃n- yʁlə ! e ɔ̃ kuʁ də paʁtu ! ka fε mal, sa fε mal ! lə kɔʁz- εt- o maʁtiʁ, fuεte paʁ dεz- ɔʁtiz- ɑ̃n- ɛ̃fεʁnal atanɔʁ, e plœʁə də tus sεz- ɔʁifisə, natyʁεlz- u nɔ̃. lε kɥisə sɔ̃ makyle də sɑ̃, də py, də ʒy e dεkskʁemɑ̃ kɔʁozifz- aʃəvɑ̃ lə tʁavaj initje paʁ la veʁɔlə. la sufʁɑ̃sə εt- o kɔ̃blə e lɔ̃n- ɑ̃fɔ̃sə sεz- ɔ̃ɡlə kɔʁnysz- e aseʁe dɑ̃ lεz- ɔʁbitə ʒyska mastyʁbe lε ʁεstə pytʁefje də nɔtʁə sεʁvo fɔ̃dy. lɔdœʁ ε pεstilɑ̃sjεllə, ɔ̃n- εt- œ̃ ʃaʁnje vivɑ̃t (kwakə vivɑ̃, ɔ̃n- ɑ̃ swa pa syʁ) . la mεʁə vjɛ̃ avεk ynə ʁapə e kɔmɑ̃sə a ɡʁate amuʁøzəmɑ̃ mɔ̃n- epεsə kuʃə də kʁutə, avalɑ̃ lε divɛ̃ mɔʁsoz- adʁwatəmɑ̃ ʁekypeʁe syʁ mɔ̃ kadavʁə də sa lɑ̃ɡ fuʁʃɥ. sə fəzɑ̃, sɑ̃z- aʒiʁ meʃamεnt (ɔ̃ nə kɔnε pa sə mo, εllə puvε pa savwaʁ) , εllə fini paʁ ʁape ma ʃεʁ a vif də sɔ̃n- uti ʁuje. sεt- aɡʁeablə də sə sɑ̃tiʁ ʁape lε kʁutəz- e la ʃεʁ sεɲɑ̃tə, e lɔ̃ kʁi dɔ̃k də plεziʁ ɑ̃n- œ̃n- ɔpsεnə ɔʁɡasmə. œ̃n- eto nuz- ɑ̃seʁə la pwatʁinə e lɔ̃n- a dy mal a ʁεspiʁe, lɔ̃n- etufə, ekaʁtəle də paʁtu paʁ dε pεʁə, dε mεʁə, dε vjεjə, dε mɔʁ, dε kadavʁə… lə suflə salvatœʁ nə tʁavεʁsə plys lε dɑ̃ ! la dulœʁ nuz- ɑ̃ʃasə e lɔ̃ sə deba inytiləmɑ̃, aʒitɑ̃ lε bʁa dɑ̃ lεʁ dɔ̃ la sɔlidite nuz- eʃapə ! lε taʃə nwaʁəz- apaʁεse e dispaʁεse ɑ̃ faʁɑ̃dɔlə satanikə dəvɑ̃ noz- iøz- εksplozez- a no pje, deʃikəte. ɔ̃ sufʁə, ɔ̃ sufʁə ! ɔ̃n- yʁlə, ɔ̃n- yʁlə ! ka tuʁnə, sa tuʁnə, e lə mɔ̃də tɑ̃ɡ ! e lɔ̃ plœʁə e vaʒi kɔmə œ̃ nuvo ne ! sε lɑ̃fe ki nu lεʃə də sε føz- e flamə bujɑ̃ ! e kʁi ! a mɔʁ, a mɔʁ, a mɔʁ ! sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə, ma deεsə sufʁɑ̃sə, sufʁɑ̃sə ! …
sε lə ʁevεj asuʁdi syʁ lə sablə sεʁpɑ̃tɛ̃, lε pje leʃe paʁ la saʒə ekymə dynə mεʁə səʁεnə, lə vizaʒə ʁafʁεʃi paʁ œ̃ du suflə sovœʁ kaʁesɑ̃ œ̃n- εspʁi akalme paʁ la pʁezɑ̃sə εmɑ̃tə dynə famijə œʁøzə. sə netε kœ̃ koʃəmaʁ, mə di ʒə. sə netε kœ̃ fo mɔ̃də. netε sə kœ̃ mɔ̃də ? sə nε pø tεtʁə kœ̃ mɔ̃də. mε sε pø tεtʁə nɔtʁə mɔ̃də.