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Poeme : Clémence Avait Raison ! …



A Propos

Je viens d'écrire ce texte en souvenir d'une scène vécue il y a plus de 10 ans avec une jeune femme Clémence. Nous parlions ensemble, au comptoir de mon magasin, et soudain elle s'enflamma en tapant de la main sur le comptoir comme pour ponctuer ses propos : " Je vous le dis, Joël, les femmes sont des salopes !… Des salopes Joël !… Des salopes !… " .. Je m'étais mis à rire, en me disant,qu'elle oubliait qu'elle aussi était une femme, et me demandant si elle s'incluait dans cette affirmation. J'y ai repensé maintes fois, en me disant qu'il faudrait que j'écrive quelque chose sur son témoignage. C'est forcément un sujet plus que délicat, qui va révolter la plupart d'entre vous Mesdames, je suis parti de son affirmation en la comparant avec ce que j'ai vécu,dans mes rares relations amoureuses… Je ne prétends pas détenir la vérité !… Et surtout, malgré mon texte, dans la réalité je me garderais bien de généraliser !...
Mais... cependant....

Clémence Avait Raison ! …

Clémence avait raison, quand frappant le comptoir,
Elle me déclara : les femmes sont salopes,
Je vous le dis Joël ! … J’en fis tomber ma clope ! …
Trois fois, sa main cognant, à l’instar d’un heurtoir.

A l’époque, j’étais resté déconcerté,
Et bien plus : médusé. J’avais envie de rire,
Ses propos l’impliquait, cela ferait sourire,
Le moindre raisonneur les ayant dissertés.

Pourtant, en repensant à ma propre expérience,
Concernant mes amours, et tous leurs dénouements,
Ils ont un point commun : soudain, des reniements,
Ingrats et mensongers, là, c’est la luxuriance ! …

Du jour au lendemain, voilà l’indifférence,
Les blâmes, les sermons, l’amnésie et les plaintes,
Le bien devient le mal, tout dépasse nos craintes,
L’ingratitude est là, règne l’incohérence.

Les milliers de cadeaux, les milliers d’attentions,
Ont été oubliés, sont sujets à reproches ! …
Je n’ai rien demandé ! . . Des arguments bien moches,
Quand elles se servaient toujours… à discrétion ! …

L’une d’elle comblée, avait osé me dire,
Que c’était pour coucher que je l’avais gavée ! …
En fait elle inversait : par ses moeurs dépravées,
Ell’ se prostituait, pour que sa proie chavire.

Toutes sans exception, m’ont trompé chaque fois,
Toutes sans exception, m’ont menti sans vergogne,
En jurant que Grand Dieu, si tromperies, les cogne ! …
Sainte Nitouche ! … Là, je doutais quelquefois ! …

Ce qui est le plus dur, c’est que plus rien ne reste,
Pas une once d’amour, pas un brin d’amitié,
Tout est comme effacé, que de l’inimitié,
Plus moyen d’espérer de l’autre un moindre geste.

Pourtant de ces années, qui paraissaient heureuses,
Lorsque la relation semblait épanouie,
Il devrait en rester un rien : évanouie ! …
L’ingrate est sans élans, surtout pas généreuse ! …

Clémence avait raison ? … C’est à vous de trancher.
Mesdames j’en suis sûr, vous allez me maudire,
Et jurer promptement, qu’il ne faut pas médire,
Vous n’êtes pas ainsi, ! … Venez… vous épancher ! …
St Just

PostScriptum

Je viens d’écrire ce texte en souvenir d’une scène vécue il y a plus de 10 ans avec une jeune femme Clémence. Nous parlions ensemble, au comptoir de mon magasin, et soudain elle s’enflamma en tapant de la main sur le comptoir comme pour ponctuer ses propos : « Je vous le dis, Joël, les femmes sont des salopes ! … Des salopes Joël ! … Des salopes ! … ». . Je m’étais mis à rire, en me disant, qu’elle oubliait qu’elle aussi était une femme, et me demandant si elle s’incluait dans cette affirmation. J’y ai repensé maintes fois, en me disant qu’il faudrait que j’écrive quelque chose sur son témoignage. C’est forcément un sujet plus que délicat, qui va révolter la plupart d’entre vous Mesdames, je suis parti de son affirmation en la comparant avec ce que j’ai vécu, dans mes rares relations amoureuses… Je ne prétends pas détenir la vérité ! … Et surtout, malgré mon texte, dans la réalité je me garderais bien de généraliser ! …
Mais… cependant…


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Poème en Phonétique

klemɑ̃sə avε ʁεzɔ̃, kɑ̃ fʁapɑ̃ lə kɔ̃twaʁ,
εllə mə deklaʁa : lε famə sɔ̃ salɔpə,
ʒə vu lə di ʒɔεl ! … ʒɑ̃ fi tɔ̃be ma klɔpə ! …
tʁwa fwa, sa mɛ̃ kɔɲɑ̃, a lɛ̃staʁ dœ̃n- œʁtwaʁ.

a lepɔkə, ʒetε ʁεste dekɔ̃sεʁte,
e bjɛ̃ plys : medyze. ʒavεz- ɑ̃vi də ʁiʁə,
sε pʁɔpo lɛ̃plikε, səla fəʁε suʁiʁə,
lə mwɛ̃dʁə ʁεzɔnœʁ lεz- εjɑ̃ disεʁte.

puʁtɑ̃, ɑ̃ ʁəpɑ̃sɑ̃ a ma pʁɔpʁə εkspeʁjɑ̃sə,
kɔ̃sεʁnɑ̃ mεz- amuʁ, e tus lœʁ denuəmɑ̃,
ilz- ɔ̃ œ̃ pwɛ̃ kɔmœ̃ : sudɛ̃, dε ʁənimɑ̃,
ɛ̃ɡʁaz- e mɑ̃sɔ̃ʒe, la, sε la lyksyʁjɑ̃sə ! …

dy ʒuʁ o lɑ̃dəmɛ̃, vwala lɛ̃difeʁɑ̃sə,
lε blamə, lε sεʁmɔ̃, lamnezi e lε plɛ̃tə,
lə bjɛ̃ dəvjɛ̃ lə mal, tu depasə no kʁɛ̃tə,
lɛ̃ɡʁatitydə ε la, ʁεɲə lɛ̃kɔeʁɑ̃sə.

lε milje də kado, lε milje datɑ̃sjɔ̃,
ɔ̃ ete ublje, sɔ̃ syʒεz- a ʁəpʁoʃə ! …
ʒə nε ʁjɛ̃ dəmɑ̃de ! . dεz- aʁɡymɑ̃ bjɛ̃ moʃə,
kɑ̃t- εllə sə sεʁvε tuʒuʁ… a diskʁesjɔ̃ ! …

lynə dεllə kɔ̃ble, avε oze mə diʁə,
kə setε puʁ kuʃe kə ʒə lavε ɡave ! …
ɑ̃ fε εllə ɛ̃vεʁsε : paʁ sε mœʁ depʁave,
εllsə pʁɔstitɥε, puʁ kə sa pʁwa ʃaviʁə.

tutə sɑ̃z- εksεpsjɔ̃, mɔ̃ tʁɔ̃pe ʃakə fwa,
tutə sɑ̃z- εksεpsjɔ̃, mɔ̃ mɑ̃ti sɑ̃ vεʁɡɔɲə,
ɑ̃ ʒyʁɑ̃ kə ɡʁɑ̃ djø, si tʁɔ̃pəʁi, lε kɔɲə ! …
sɛ̃tə nituʃə ! … la, ʒə dutε kεlkəfwa ! …

sə ki ε lə plys dyʁ, sε kə plys ʁjɛ̃ nə ʁεstə,
pa ynə ɔ̃sə damuʁ, pa œ̃ bʁɛ̃ damitje,
tut- ε kɔmə efase, kə də linimitje,
plys mwajɛ̃ dεspeʁe də lotʁə œ̃ mwɛ̃dʁə ʒεstə.

puʁtɑ̃ də sεz- ane, ki paʁεsε œʁøzə,
lɔʁskə la ʁəlasjɔ̃ sɑ̃blε epanui,
il dəvʁε ɑ̃ ʁεste œ̃ ʁjɛ̃ : evanui ! …
lɛ̃ɡʁatə ε sɑ̃z- elɑ̃, syʁtu pa ʒeneʁøzə ! …

klemɑ̃sə avε ʁεzɔ̃ ? … sεt- a vu də tʁɑ̃ʃe.
medamə ʒɑ̃ sɥi syʁ, vuz- ale mə modiʁə,
e ʒyʁe pʁɔ̃ptəmɑ̃, kil nə fo pa mediʁə,
vu nεtə pa ɛ̃si, ! … vəne… vuz- epɑ̃ʃe ! …