Poeme : Toujours Plus ! Toujours Plus !
Toujours Plus ! Toujours Plus !
…
Toujours plus ! Toujours plus ! Ils veulent davantage, ;
Grands patrons, syndicats, ouvriers, assistés,
Ne sont point rassasiés. Pour eux pas de partages,
Car jamais pour un gain ne se sont désistés.
Mais pour les toujours plus il faut des toujours moins,
On donne d’un côté pour reprendre de l’autre ;
Quand on veut profiter on y met bien des soins,
Penser d’abord à soi, l’inverse d’un apôtre.
Les cupides, envieux, rapaces charognards,
N’ont qu’un but s’enrichir ou jouir d’avantages,
Qui priveront d’autant parmi eux les faiblards,
Et tant pis si certains sombrent dans un naufrage.
Toujours plus ! Toujours plus et cela sans limites,
Plus on a, plus on veut, toujours thésauriser,
Se goinfrer, s’empiffrer, quand on aime on imite,
On se sert sans façon et sans temporiser.
L’homme amasse des gains et soigne sa richesse,
Comme s’il partait pour vivre au moins cent mille ans,
Au moment de mourir, on voit sa petitesse,
Il est nu comme un vers, tout comme les manants.
Qu’en est-li de son or, de sa fortune immense,
Il abandonne tout, le tout est dispersé,
Pour tous les héritiers, le cycle recommence,
À leur tour : toujours plus ! Rarement inversé.
Un sage n’a t-il pas enseigné par l’exemple,
Qu’il y a plus de joie à donner de bon coeur,
Qu’à recevoir autant que de tout l’or du Temple ?
Donner gratuitement, sans regrets ni rancoeurs.
Se contenter de peu, juste du nécessaire,
Partager avec ceux qui n’ont rien ici-bas,
Que ce soit un parent, ami ou adversaire,
Aider son ennemi ? … Cela ne se fait pas.
Les hommes sont cruels, égoïstes, cupides,
Démesurés d’orgueil, hautains, blasphémateurs,
Ingrats, irréligieux, se gavant d’insipide,
Fanfarons, emportés et calomniateurs.
Qu’espérer aujourd’hui de la nature humaine,
Alors que des millions de gens meurent de faim ?
D’autres sont massacrés à longueur de semaines,
Leurs vies ne valent pas plus que la vie d’un daim.
On tue, on envahit, on pousse à la révolte,
On sème le chaos au nom des libertés,
Mais c’est pour mieux, voler, piller, pour qu’on récolte,
Tout ce que décelaient ces pays mortifiés.
Mensonge, hypocrisie, on justifie l’ignoble,
Génocides, tueries et empoisonnements,
Chantages, corruptions, plus rien ne semble noble,
La bassesse est partout, c’est le foisonnement.
Ce monde est en folie, programme son suicide,
On pollue à tout va, on déboise partout,
On tue les océans, plastiques, pesticides,
La Terre est condamnée, on en viendra à bout.
Pour l’instant nous n’avons qu’un petit aperçu,
De ce qui va venir, le pire est en attente :
Ceux qui auront semé ne seront pas déçus,
La moisson se fera, que de grandes tourmentes.
Séismes démentiels, tsunamis gigantesques,
Montées des eaux partout, déluges ravageurs.
La mort qui frappera sera gargantuesque,
Sur tous les continents, en long et en largeur.
Partout il y aura, une grande détresse,
Le ciel s’obscurcira, la lune également,
Tout sera ébranlé et la peur qui oppresse,
Gagnera tous les coeurs, viendra le châtiment.
Les hommes payeront la note des saccages,
Gaspillages insensés, multiples gabegies,
Savoir qu’ils vont mourir les rendront fous de rage,
Et ils s’entretueront, ce avec énergie.
Nos soi-disant savants, penseurs et philosophes,
Écrivains, conseillers et donneurs de leçons,
N’auront rien vu venir, des grandes catastrophes,
Ils étaient occupés de meilleures façons.
Pourtant tout être humain, tant soit peu raisonnable,
Devrait sans se lasser donner priorité,
À dénoncer ces maux, un jour incontournables,
Frappant l’humanité, par elle mérités.
On remet à demain, on attend, on médite,
On minore et l’on croit que l’on va s’en tirer,
Encore un peu de temps, on verra, on hésite,
On a peur des railleurs, des foudres s’attirer.
Un jour tout craquera de partout dans le monde,
Les hommes seront fous de terreur, pétrifiés ;
Mais il sera trop tard, de partout à la ronde,
La mort les frappera, salaire justifié.
Nombreuses prophéties annonçaient ces désastres,
Mais les moqueurs disaient : Où sont vos prédictions ;
Nous mangeons, nous buvons, se tapant l’épigastre,
En riant de bons coeur, ce ne sont que fictions !
On a nié l’idée que l’univers puisse être,
Calculé, mesuré, par un Dieu créateur,
L’homme l’a rejetée et pourtant ses ancêtres,
Partout l’avaient admis, étaient adorateurs.
La science explique tout, elle en est prodigieuse,
Le progrès, le bonheur était son devenir,
Elle s’est révélée maintenant pernicieuse,
Par sa face cachée, quid de notre avenir ?
L’insensé dit, prétend : Il n’y a point de Dieu,
Il croit à l’utopie et aux grandes chimères,
Aux apprentis sorciers, il loue les demi-dieux,
Sa déception sera à la fin plus amère !
Ce monde va périr, on ne peut plus rien faire,
On est tous dépassés par les événements,
Partout l’homme détruit souvent que pour méfaire,
Tempêtes récoltées, quand on sème les vents.
…
St Just (Joël Gauthier) 26. 2. 2019
Toujours plus ! Toujours plus ! Ils veulent davantage, ;
Grands patrons, syndicats, ouvriers, assistés,
Ne sont point rassasiés. Pour eux pas de partages,
Car jamais pour un gain ne se sont désistés.
Mais pour les toujours plus il faut des toujours moins,
On donne d’un côté pour reprendre de l’autre ;
Quand on veut profiter on y met bien des soins,
Penser d’abord à soi, l’inverse d’un apôtre.
Les cupides, envieux, rapaces charognards,
N’ont qu’un but s’enrichir ou jouir d’avantages,
Qui priveront d’autant parmi eux les faiblards,
Et tant pis si certains sombrent dans un naufrage.
Toujours plus ! Toujours plus et cela sans limites,
Plus on a, plus on veut, toujours thésauriser,
Se goinfrer, s’empiffrer, quand on aime on imite,
On se sert sans façon et sans temporiser.
L’homme amasse des gains et soigne sa richesse,
Comme s’il partait pour vivre au moins cent mille ans,
Au moment de mourir, on voit sa petitesse,
Il est nu comme un vers, tout comme les manants.
Qu’en est-li de son or, de sa fortune immense,
Il abandonne tout, le tout est dispersé,
Pour tous les héritiers, le cycle recommence,
À leur tour : toujours plus ! Rarement inversé.
Un sage n’a t-il pas enseigné par l’exemple,
Qu’il y a plus de joie à donner de bon coeur,
Qu’à recevoir autant que de tout l’or du Temple ?
Donner gratuitement, sans regrets ni rancoeurs.
Se contenter de peu, juste du nécessaire,
Partager avec ceux qui n’ont rien ici-bas,
Que ce soit un parent, ami ou adversaire,
Aider son ennemi ? … Cela ne se fait pas.
Les hommes sont cruels, égoïstes, cupides,
Démesurés d’orgueil, hautains, blasphémateurs,
Ingrats, irréligieux, se gavant d’insipide,
Fanfarons, emportés et calomniateurs.
Qu’espérer aujourd’hui de la nature humaine,
Alors que des millions de gens meurent de faim ?
D’autres sont massacrés à longueur de semaines,
Leurs vies ne valent pas plus que la vie d’un daim.
On tue, on envahit, on pousse à la révolte,
On sème le chaos au nom des libertés,
Mais c’est pour mieux, voler, piller, pour qu’on récolte,
Tout ce que décelaient ces pays mortifiés.
Mensonge, hypocrisie, on justifie l’ignoble,
Génocides, tueries et empoisonnements,
Chantages, corruptions, plus rien ne semble noble,
La bassesse est partout, c’est le foisonnement.
Ce monde est en folie, programme son suicide,
On pollue à tout va, on déboise partout,
On tue les océans, plastiques, pesticides,
La Terre est condamnée, on en viendra à bout.
Pour l’instant nous n’avons qu’un petit aperçu,
De ce qui va venir, le pire est en attente :
Ceux qui auront semé ne seront pas déçus,
La moisson se fera, que de grandes tourmentes.
Séismes démentiels, tsunamis gigantesques,
Montées des eaux partout, déluges ravageurs.
La mort qui frappera sera gargantuesque,
Sur tous les continents, en long et en largeur.
Partout il y aura, une grande détresse,
Le ciel s’obscurcira, la lune également,
Tout sera ébranlé et la peur qui oppresse,
Gagnera tous les coeurs, viendra le châtiment.
Les hommes payeront la note des saccages,
Gaspillages insensés, multiples gabegies,
Savoir qu’ils vont mourir les rendront fous de rage,
Et ils s’entretueront, ce avec énergie.
Nos soi-disant savants, penseurs et philosophes,
Écrivains, conseillers et donneurs de leçons,
N’auront rien vu venir, des grandes catastrophes,
Ils étaient occupés de meilleures façons.
Pourtant tout être humain, tant soit peu raisonnable,
Devrait sans se lasser donner priorité,
À dénoncer ces maux, un jour incontournables,
Frappant l’humanité, par elle mérités.
On remet à demain, on attend, on médite,
On minore et l’on croit que l’on va s’en tirer,
Encore un peu de temps, on verra, on hésite,
On a peur des railleurs, des foudres s’attirer.
Un jour tout craquera de partout dans le monde,
Les hommes seront fous de terreur, pétrifiés ;
Mais il sera trop tard, de partout à la ronde,
La mort les frappera, salaire justifié.
Nombreuses prophéties annonçaient ces désastres,
Mais les moqueurs disaient : Où sont vos prédictions ;
Nous mangeons, nous buvons, se tapant l’épigastre,
En riant de bons coeur, ce ne sont que fictions !
On a nié l’idée que l’univers puisse être,
Calculé, mesuré, par un Dieu créateur,
L’homme l’a rejetée et pourtant ses ancêtres,
Partout l’avaient admis, étaient adorateurs.
La science explique tout, elle en est prodigieuse,
Le progrès, le bonheur était son devenir,
Elle s’est révélée maintenant pernicieuse,
Par sa face cachée, quid de notre avenir ?
L’insensé dit, prétend : Il n’y a point de Dieu,
Il croit à l’utopie et aux grandes chimères,
Aux apprentis sorciers, il loue les demi-dieux,
Sa déception sera à la fin plus amère !
Ce monde va périr, on ne peut plus rien faire,
On est tous dépassés par les événements,
Partout l’homme détruit souvent que pour méfaire,
Tempêtes récoltées, quand on sème les vents.
…
St Just (Joël Gauthier) 26. 2. 2019
St Just
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Poème en Phonétique
…
tuʒuʁ plys ! tuʒuʁ plys ! il vəle davɑ̃taʒə,
ɡʁɑ̃ patʁɔ̃, sɛ̃dika, uvʁje, asiste,
nə sɔ̃ pwɛ̃ ʁasazje. puʁ ø pa də paʁtaʒə,
kaʁ ʒamε puʁ œ̃ ɡɛ̃ nə sə sɔ̃ deziste.
mε puʁ lε tuʒuʁ plysz- il fo dε tuʒuʁ mwɛ̃,
ɔ̃ dɔnə dœ̃ kote puʁ ʁəpʁɑ̃dʁə də lotʁə,
kɑ̃t- ɔ̃ vø pʁɔfite ɔ̃n- i mεt bjɛ̃ dε swɛ̃,
pɑ̃se dabɔʁ a swa, lɛ̃vεʁsə dœ̃n- apotʁə.
lε kypidə, ɑ̃vjø, ʁapasə ʃaʁɔɲaʁd,
nɔ̃ kœ̃ byt sɑ̃ʁiʃiʁ u ʒuiʁ davɑ̃taʒə,
ki pʁivəʁɔ̃ dotɑ̃ paʁmi ø lε fεblaʁd,
e tɑ̃ pi si sεʁtɛ̃ sɔ̃bʁe dɑ̃z- œ̃ nofʁaʒə.
tuʒuʁ plys ! tuʒuʁ plysz- e səla sɑ̃ limitə,
plysz- ɔ̃n- a, plysz- ɔ̃ vø, tuʒuʁ tezoʁize,
sə ɡwɛ̃fʁe, sɑ̃pifʁe, kɑ̃t- ɔ̃n- εmə ɔ̃n- imitə,
ɔ̃ sə sεʁ sɑ̃ fasɔ̃ e sɑ̃ tɑ̃pɔʁize.
lɔmə amasə dε ɡɛ̃z- e swaɲə sa ʁiʃεsə,
kɔmə sil paʁtε puʁ vivʁə o mwɛ̃ sɑ̃ milə ɑ̃,
o mɔmɑ̃ də muʁiʁ, ɔ̃ vwa sa pətitεsə,
il ε ny kɔmə œ̃ vεʁ, tu kɔmə lε manɑ̃.
kɑ̃n- ε li də sɔ̃n- ɔʁ, də sa fɔʁtynə imɑ̃sə,
il abɑ̃dɔnə tu, lə tut- ε dispεʁse,
puʁ tus lεz- eʁitje, lə siklə ʁəkɔmɑ̃sə,
a lœʁ tuʁ : tuʒuʁ plys ! ʁaʁəmɑ̃ ɛ̃vεʁse.
œ̃ saʒə na te il pa ɑ̃sεɲe paʁ lεɡzɑ̃plə,
kil i a plys də ʒwa a dɔne də bɔ̃ kœʁ,
ka ʁəsəvwaʁ otɑ̃ kə də tu lɔʁ dy tɑ̃plə ?
dɔne ɡʁatɥitəmɑ̃, sɑ̃ ʁəɡʁε ni ʁɑ̃kœʁ.
sə kɔ̃tɑ̃te də pø, ʒystə dy nesesεʁə,
paʁtaʒe avεk sø ki nɔ̃ ʁjɛ̃ isi ba,
kə sə swa œ̃ paʁɑ̃, ami u advεʁsεʁə,
εde sɔ̃n- εnəmi ? … səla nə sə fε pa.
lεz- ɔmə sɔ̃ kʁyεl, eɡɔistə, kypidə,
deməzyʁe dɔʁɡœj, otɛ̃, blasfematœʁ,
ɛ̃ɡʁa, iʁeliʒjø, sə ɡavɑ̃ dɛ̃sipidə,
fɑ̃faʁɔ̃, ɑ̃pɔʁtez- e kalɔmnjatœʁ.
kεspeʁe oʒuʁdɥi də la natyʁə ymεnə,
alɔʁ kə dε miljɔ̃ də ʒɑ̃ məʁe də fɛ̃ ?
dotʁə- sɔ̃ masakʁez- a lɔ̃ɡœʁ də səmεnə,
lœʁ vi nə valɑ̃ pa plys kə la vi dœ̃ dɛ̃.
ɔ̃ tɥ, ɔ̃n- ɑ̃vai, ɔ̃ pusə a la ʁevɔltə,
ɔ̃ sεmə lə ʃaoz- o nɔ̃ dε libεʁte,
mε sε puʁ mjø, vɔle, pije, puʁ kɔ̃ ʁekɔltə,
tu sə kə desəlε sε pεi mɔʁtifje.
mɑ̃sɔ̃ʒə, ipɔkʁizi, ɔ̃ ʒystifi liɲɔblə,
ʒenɔsidə, tɥəʁiz- e ɑ̃pwazɔnəmɑ̃,
ʃɑ̃taʒə, kɔʁypsjɔ̃, plys ʁjɛ̃ nə sɑ̃blə nɔblə,
la basεsə ε paʁtu, sε lə fwazɔnəmɑ̃.
sə mɔ̃də εt- ɑ̃ fɔli, pʁɔɡʁamə sɔ̃ sɥisidə,
ɔ̃ pɔlɥ a tu va, ɔ̃ debwazə paʁtu,
ɔ̃ tɥ lεz- ɔseɑ̃, plastik, pεstisidə,
la teʁə ε kɔ̃damne, ɔ̃n- ɑ̃ vjɛ̃dʁa a bu.
puʁ lɛ̃stɑ̃ nu navɔ̃ kœ̃ pəti apεʁsy,
də sə ki va vəniʁ, lə piʁə εt- ɑ̃n- atɑ̃tə :
sø ki oʁɔ̃ səme nə səʁɔ̃ pa desys,
la mwasɔ̃ sə fəʁa, kə də ɡʁɑ̃də tuʁmɑ̃tə.
seismə demɑ̃sjεl, tsynami ʒiɡɑ̃tεsk,
mɔ̃te dεz- o paʁtu, delyʒə ʁavaʒœʁ.
la mɔʁ ki fʁapəʁa səʁa ɡaʁɡɑ̃tɥεskə,
syʁ tus lε kɔ̃tinɑ̃, ɑ̃ lɔ̃ e ɑ̃ laʁʒœʁ.
paʁtu il i oʁa, ynə ɡʁɑ̃də detʁεsə,
lə sjεl sɔpskyʁsiʁa, la lynə eɡaləmɑ̃,
tu səʁa ebʁɑ̃le e la pœʁ ki ɔpʁεsə,
ɡaɲəʁa tus lε kœʁ, vjɛ̃dʁa lə ʃatime.
lεz- ɔmə pεjəʁɔ̃ la nɔtə dε sakaʒə,
ɡaspijaʒəz- ɛ̃sɑ̃se, myltiplə ɡabəʒi,
savwaʁ kil vɔ̃ muʁiʁ lε ʁɑ̃dʁɔ̃ fus də ʁaʒə,
e il sɑ̃tʁətɥəʁɔ̃, sə avεk enεʁʒi.
no swa dizɑ̃ savɑ̃, pɑ̃sœʁz- e filozɔfə,
ekʁivɛ̃, kɔ̃sεjez- e dɔnœʁ də ləsɔ̃,
noʁɔ̃ ʁjɛ̃ vy vəniʁ, dε ɡʁɑ̃də katastʁɔfə,
ilz- etε ɔkype də mεjəʁə fasɔ̃.
puʁtɑ̃ tut- εtʁə ymɛ̃, tɑ̃ swa pø ʁεzɔnablə,
dəvʁε sɑ̃ sə lase dɔne pʁjɔʁite,
a denɔ̃se sε mo, œ̃ ʒuʁ ɛ̃kɔ̃tuʁnablə,
fʁapɑ̃ lymanite, paʁ εllə meʁite.
ɔ̃ ʁəmε a dəmɛ̃, ɔ̃n- atɑ̃, ɔ̃ meditə,
ɔ̃ minɔʁə e lɔ̃ kʁwa kə lɔ̃ va sɑ̃ tiʁe,
ɑ̃kɔʁə œ̃ pø də tɑ̃, ɔ̃ veʁa, ɔ̃n- ezitə,
ɔ̃n- a pœʁ dε ʁajœʁ, dε fudʁə- satiʁe.
œ̃ ʒuʁ tu kʁakəʁa də paʁtu dɑ̃ lə mɔ̃də,
lεz- ɔmə səʁɔ̃ fus də teʁœʁ, petʁifje,
mεz- il səʁa tʁo taʁ, də paʁtu a la ʁɔ̃də,
la mɔʁ lε fʁapəʁa, salεʁə ʒystifje.
nɔ̃bʁøzə pʁɔfetiz- anɔ̃sε sε dezastʁə,
mε lε mɔkœʁ dizε : u sɔ̃ vo pʁediksjɔ̃,
nu mɑ̃ʒɔ̃, nu byvɔ̃, sə tapɑ̃ lepiɡastʁə,
ɑ̃ ʁjɑ̃ də bɔ̃ kœʁ, sə nə sɔ̃ kə fiksjɔ̃ !
ɔ̃n- a nje lide kə lynive pɥisə εtʁə,
kalkyle, məzyʁe, paʁ œ̃ djø kʁeatœʁ,
lɔmə la ʁəʒəte e puʁtɑ̃ sεz- ɑ̃sεtʁə,
paʁtu lavε admi, etε adɔʁatœʁ.
la sjɑ̃sə εksplikə tu, εllə ɑ̃n- ε pʁɔdiʒjøzə,
lə pʁɔɡʁε, lə bɔnœʁ etε sɔ̃ dəvəniʁ,
εllə sε ʁevele mɛ̃tənɑ̃ pεʁnisjøzə,
paʁ sa fasə kaʃe, kid də nɔtʁə avəniʁ ?
lɛ̃sɑ̃se di, pʁetɑ̃ : il ni a pwɛ̃ də djø,
il kʁwa a lytɔpi e o ɡʁɑ̃də ʃimεʁə,
oz- apʁɑ̃ti sɔʁsje, il lw lε dəmi djø,
sa desεpsjɔ̃ səʁa a la fɛ̃ plysz- amεʁə !
sə mɔ̃də va peʁiʁ, ɔ̃ nə pø plys ʁjɛ̃ fεʁə,
ɔ̃n- ε tus depase paʁ lεz- evenəmɑ̃,
paʁtu lɔmə detʁɥi suvɑ̃ kə puʁ mefεʁə,
tɑ̃pεtə ʁekɔlte, kɑ̃t- ɔ̃ sεmə lε vɑ̃.
…
εs te ʒyst (ʒɔεl ɡotjəʁ) vɛ̃t- si- pwɛ̃ dø pwɛ̃ dø milə diz- nəf
tuʒuʁ plys ! tuʒuʁ plys ! il vəle davɑ̃taʒə,
ɡʁɑ̃ patʁɔ̃, sɛ̃dika, uvʁje, asiste,
nə sɔ̃ pwɛ̃ ʁasazje. puʁ ø pa də paʁtaʒə,
kaʁ ʒamε puʁ œ̃ ɡɛ̃ nə sə sɔ̃ deziste.
mε puʁ lε tuʒuʁ plysz- il fo dε tuʒuʁ mwɛ̃,
ɔ̃ dɔnə dœ̃ kote puʁ ʁəpʁɑ̃dʁə də lotʁə,
kɑ̃t- ɔ̃ vø pʁɔfite ɔ̃n- i mεt bjɛ̃ dε swɛ̃,
pɑ̃se dabɔʁ a swa, lɛ̃vεʁsə dœ̃n- apotʁə.
lε kypidə, ɑ̃vjø, ʁapasə ʃaʁɔɲaʁd,
nɔ̃ kœ̃ byt sɑ̃ʁiʃiʁ u ʒuiʁ davɑ̃taʒə,
ki pʁivəʁɔ̃ dotɑ̃ paʁmi ø lε fεblaʁd,
e tɑ̃ pi si sεʁtɛ̃ sɔ̃bʁe dɑ̃z- œ̃ nofʁaʒə.
tuʒuʁ plys ! tuʒuʁ plysz- e səla sɑ̃ limitə,
plysz- ɔ̃n- a, plysz- ɔ̃ vø, tuʒuʁ tezoʁize,
sə ɡwɛ̃fʁe, sɑ̃pifʁe, kɑ̃t- ɔ̃n- εmə ɔ̃n- imitə,
ɔ̃ sə sεʁ sɑ̃ fasɔ̃ e sɑ̃ tɑ̃pɔʁize.
lɔmə amasə dε ɡɛ̃z- e swaɲə sa ʁiʃεsə,
kɔmə sil paʁtε puʁ vivʁə o mwɛ̃ sɑ̃ milə ɑ̃,
o mɔmɑ̃ də muʁiʁ, ɔ̃ vwa sa pətitεsə,
il ε ny kɔmə œ̃ vεʁ, tu kɔmə lε manɑ̃.
kɑ̃n- ε li də sɔ̃n- ɔʁ, də sa fɔʁtynə imɑ̃sə,
il abɑ̃dɔnə tu, lə tut- ε dispεʁse,
puʁ tus lεz- eʁitje, lə siklə ʁəkɔmɑ̃sə,
a lœʁ tuʁ : tuʒuʁ plys ! ʁaʁəmɑ̃ ɛ̃vεʁse.
œ̃ saʒə na te il pa ɑ̃sεɲe paʁ lεɡzɑ̃plə,
kil i a plys də ʒwa a dɔne də bɔ̃ kœʁ,
ka ʁəsəvwaʁ otɑ̃ kə də tu lɔʁ dy tɑ̃plə ?
dɔne ɡʁatɥitəmɑ̃, sɑ̃ ʁəɡʁε ni ʁɑ̃kœʁ.
sə kɔ̃tɑ̃te də pø, ʒystə dy nesesεʁə,
paʁtaʒe avεk sø ki nɔ̃ ʁjɛ̃ isi ba,
kə sə swa œ̃ paʁɑ̃, ami u advεʁsεʁə,
εde sɔ̃n- εnəmi ? … səla nə sə fε pa.
lεz- ɔmə sɔ̃ kʁyεl, eɡɔistə, kypidə,
deməzyʁe dɔʁɡœj, otɛ̃, blasfematœʁ,
ɛ̃ɡʁa, iʁeliʒjø, sə ɡavɑ̃ dɛ̃sipidə,
fɑ̃faʁɔ̃, ɑ̃pɔʁtez- e kalɔmnjatœʁ.
kεspeʁe oʒuʁdɥi də la natyʁə ymεnə,
alɔʁ kə dε miljɔ̃ də ʒɑ̃ məʁe də fɛ̃ ?
dotʁə- sɔ̃ masakʁez- a lɔ̃ɡœʁ də səmεnə,
lœʁ vi nə valɑ̃ pa plys kə la vi dœ̃ dɛ̃.
ɔ̃ tɥ, ɔ̃n- ɑ̃vai, ɔ̃ pusə a la ʁevɔltə,
ɔ̃ sεmə lə ʃaoz- o nɔ̃ dε libεʁte,
mε sε puʁ mjø, vɔle, pije, puʁ kɔ̃ ʁekɔltə,
tu sə kə desəlε sε pεi mɔʁtifje.
mɑ̃sɔ̃ʒə, ipɔkʁizi, ɔ̃ ʒystifi liɲɔblə,
ʒenɔsidə, tɥəʁiz- e ɑ̃pwazɔnəmɑ̃,
ʃɑ̃taʒə, kɔʁypsjɔ̃, plys ʁjɛ̃ nə sɑ̃blə nɔblə,
la basεsə ε paʁtu, sε lə fwazɔnəmɑ̃.
sə mɔ̃də εt- ɑ̃ fɔli, pʁɔɡʁamə sɔ̃ sɥisidə,
ɔ̃ pɔlɥ a tu va, ɔ̃ debwazə paʁtu,
ɔ̃ tɥ lεz- ɔseɑ̃, plastik, pεstisidə,
la teʁə ε kɔ̃damne, ɔ̃n- ɑ̃ vjɛ̃dʁa a bu.
puʁ lɛ̃stɑ̃ nu navɔ̃ kœ̃ pəti apεʁsy,
də sə ki va vəniʁ, lə piʁə εt- ɑ̃n- atɑ̃tə :
sø ki oʁɔ̃ səme nə səʁɔ̃ pa desys,
la mwasɔ̃ sə fəʁa, kə də ɡʁɑ̃də tuʁmɑ̃tə.
seismə demɑ̃sjεl, tsynami ʒiɡɑ̃tεsk,
mɔ̃te dεz- o paʁtu, delyʒə ʁavaʒœʁ.
la mɔʁ ki fʁapəʁa səʁa ɡaʁɡɑ̃tɥεskə,
syʁ tus lε kɔ̃tinɑ̃, ɑ̃ lɔ̃ e ɑ̃ laʁʒœʁ.
paʁtu il i oʁa, ynə ɡʁɑ̃də detʁεsə,
lə sjεl sɔpskyʁsiʁa, la lynə eɡaləmɑ̃,
tu səʁa ebʁɑ̃le e la pœʁ ki ɔpʁεsə,
ɡaɲəʁa tus lε kœʁ, vjɛ̃dʁa lə ʃatime.
lεz- ɔmə pεjəʁɔ̃ la nɔtə dε sakaʒə,
ɡaspijaʒəz- ɛ̃sɑ̃se, myltiplə ɡabəʒi,
savwaʁ kil vɔ̃ muʁiʁ lε ʁɑ̃dʁɔ̃ fus də ʁaʒə,
e il sɑ̃tʁətɥəʁɔ̃, sə avεk enεʁʒi.
no swa dizɑ̃ savɑ̃, pɑ̃sœʁz- e filozɔfə,
ekʁivɛ̃, kɔ̃sεjez- e dɔnœʁ də ləsɔ̃,
noʁɔ̃ ʁjɛ̃ vy vəniʁ, dε ɡʁɑ̃də katastʁɔfə,
ilz- etε ɔkype də mεjəʁə fasɔ̃.
puʁtɑ̃ tut- εtʁə ymɛ̃, tɑ̃ swa pø ʁεzɔnablə,
dəvʁε sɑ̃ sə lase dɔne pʁjɔʁite,
a denɔ̃se sε mo, œ̃ ʒuʁ ɛ̃kɔ̃tuʁnablə,
fʁapɑ̃ lymanite, paʁ εllə meʁite.
ɔ̃ ʁəmε a dəmɛ̃, ɔ̃n- atɑ̃, ɔ̃ meditə,
ɔ̃ minɔʁə e lɔ̃ kʁwa kə lɔ̃ va sɑ̃ tiʁe,
ɑ̃kɔʁə œ̃ pø də tɑ̃, ɔ̃ veʁa, ɔ̃n- ezitə,
ɔ̃n- a pœʁ dε ʁajœʁ, dε fudʁə- satiʁe.
œ̃ ʒuʁ tu kʁakəʁa də paʁtu dɑ̃ lə mɔ̃də,
lεz- ɔmə səʁɔ̃ fus də teʁœʁ, petʁifje,
mεz- il səʁa tʁo taʁ, də paʁtu a la ʁɔ̃də,
la mɔʁ lε fʁapəʁa, salεʁə ʒystifje.
nɔ̃bʁøzə pʁɔfetiz- anɔ̃sε sε dezastʁə,
mε lε mɔkœʁ dizε : u sɔ̃ vo pʁediksjɔ̃,
nu mɑ̃ʒɔ̃, nu byvɔ̃, sə tapɑ̃ lepiɡastʁə,
ɑ̃ ʁjɑ̃ də bɔ̃ kœʁ, sə nə sɔ̃ kə fiksjɔ̃ !
ɔ̃n- a nje lide kə lynive pɥisə εtʁə,
kalkyle, məzyʁe, paʁ œ̃ djø kʁeatœʁ,
lɔmə la ʁəʒəte e puʁtɑ̃ sεz- ɑ̃sεtʁə,
paʁtu lavε admi, etε adɔʁatœʁ.
la sjɑ̃sə εksplikə tu, εllə ɑ̃n- ε pʁɔdiʒjøzə,
lə pʁɔɡʁε, lə bɔnœʁ etε sɔ̃ dəvəniʁ,
εllə sε ʁevele mɛ̃tənɑ̃ pεʁnisjøzə,
paʁ sa fasə kaʃe, kid də nɔtʁə avəniʁ ?
lɛ̃sɑ̃se di, pʁetɑ̃ : il ni a pwɛ̃ də djø,
il kʁwa a lytɔpi e o ɡʁɑ̃də ʃimεʁə,
oz- apʁɑ̃ti sɔʁsje, il lw lε dəmi djø,
sa desεpsjɔ̃ səʁa a la fɛ̃ plysz- amεʁə !
sə mɔ̃də va peʁiʁ, ɔ̃ nə pø plys ʁjɛ̃ fεʁə,
ɔ̃n- ε tus depase paʁ lεz- evenəmɑ̃,
paʁtu lɔmə detʁɥi suvɑ̃ kə puʁ mefεʁə,
tɑ̃pεtə ʁekɔlte, kɑ̃t- ɔ̃ sεmə lε vɑ̃.
…
εs te ʒyst (ʒɔεl ɡotjəʁ) vɛ̃t- si- pwɛ̃ dø pwɛ̃ dø milə diz- nəf