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Poeme : Soleil Rouge Sur Hambourg.



Soleil Rouge Sur Hambourg.

Soleil rouge sur Hambourg,
Soleil gris sur mon coeur
Et mon esprit si lourds.
Car, reverrai-je un jour
L’Elbe aux si doux contours ?
Moi, le sous-marinier, qui part dans quelques jours ?
Soleil rouge sur Hambourg.
Mon coeur se serre pour
Mes enfants dans la cour.
Quand reverrai-je, quelle année ou quel jour ?
Mon soleil de Hambourg,
Moi, le marin qui prend mon départ dans trois jours ?
Les cieux de Hambourg sont rouges comme mon coeur.

Les soirs sont plus grands à Hambourg
Le soleil est plus rouge.
Car fleuve et mer se réverbèrent dans les tours,
Reflètent la lumière de la mer du nord
Jusqu’au coeur de Hambourg qui flamboie alentour,
Et semble s’embraser comme un feu qui parcourt
L’air du soir rayonnant jusque dans les faubourgs.
Il resplendit, revit, sous les nuages rouges
Ce vieux coeur de Hambourg, il reluit, le vieux bourg.

Crépuscule sur Hambourg
Des femmes crient, des enfants courent,
Il faut rentrer, c’est l’heure du loup-garou
Au loin, pour le fermier, c’est la fin du labour.
Les étourneaux passent et repassent en masses sur Hambourg.
C’est un calme soir sur Hambourg la rouge.

Soleil noir sur mon coeur
Je dois faire un détour
En France quelques jours.
Déjà, j’ai le coeur lourd
En pensant à Hambourg,
Et à ses soleils rouges,
La nuit engendre mille rouges…

O, , mon coeur, O, mon coeur, quand le soir rouge descend !
A l’horizon, des oies passent en bavardant.
Le soir tombe sur l’Elbe, le pays allemand.
ET à Hambourg, toujours, cieux et vents sont plus grands.
Sweety2001

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Poème en Phonétique

sɔlεj ʁuʒə syʁ-ɑ̃buʁɡ,
sɔlεj ɡʁi syʁ mɔ̃ kœʁ
e mɔ̃n- εspʁi si luʁd.
kaʁ, ʁəveʁε ʒə œ̃ ʒuʁ
lεlbə o si du kɔ̃tuʁ ?
mwa, lə su maʁinje, ki paʁ dɑ̃ kεlk ʒuʁ ?
sɔlεj ʁuʒə syʁ-ɑ̃buʁɡ.
mɔ̃ kœʁ sə seʁə puʁ
mεz- ɑ̃fɑ̃ dɑ̃ la kuʁ.
kɑ̃ ʁəveʁε ʒə, kεllə ane u kεl ʒuʁ ?
mɔ̃ sɔlεj də-ɑ̃buʁɡ,
mwa, lə maʁɛ̃ ki pʁɑ̃ mɔ̃ depaʁ dɑ̃ tʁwa ʒuʁ ?
lε sjø də-ɑ̃buʁɡ sɔ̃ ʁuʒə kɔmə mɔ̃ kœʁ.

lε swaʁ sɔ̃ plys ɡʁɑ̃z- a-ɑ̃buʁɡ
lə sɔlεj ε plys ʁuʒə.
kaʁ fləvə e mεʁ sə ʁevεʁbεʁe dɑ̃ lε tuʁ,
ʁəflεte la lymjεʁə də la mεʁ dy nɔʁ
ʒysko kœʁ də-ɑ̃buʁɡ ki flɑ̃bwa alɑ̃tuʁ,
e sɑ̃blə sɑ̃bʁaze kɔmə œ̃ fø ki paʁkuʁ
lεʁ dy swaʁ ʁεjɔnɑ̃ ʒyskə dɑ̃ lε fobuʁɡ.
il ʁεsplɑ̃di, ʁəvi, su lε nɥaʒə ʁuʒə
sə vjø kœʁ də-ɑ̃buʁɡ, il ʁəlɥi, lə vjø buʁɡ.

kʁepyskylə syʁ-ɑ̃buʁɡ
dε famə kʁje, dεz- ɑ̃fɑ̃ kuʁe,
il fo ʁɑ̃tʁe, sε lœʁ dy lu ɡaʁu
o lwɛ̃, puʁ lə fεʁmje, sε la fɛ̃ dy labuʁ.
lεz- etuʁno pase e ʁəpase ɑ̃ masə syʁ-ɑ̃buʁɡ.
sεt- œ̃ kalmə swaʁ syʁ-ɑ̃buʁɡ la ʁuʒə.

sɔlεj nwaʁ syʁ mɔ̃ kœʁ
ʒə dwa fεʁə œ̃ detuʁ
ɑ̃ fʁɑ̃sə kεlk ʒuʁ.
deʒa, ʒε lə kœʁ luʁ
ɑ̃ pɑ̃sɑ̃ a-ɑ̃buʁɡ,
e a sε sɔlεj ʁuʒə,
la nɥi ɑ̃ʒɑ̃dʁə milə ʁuʒə…

o, mɔ̃ kœʁ, o, mɔ̃ kœʁ, kɑ̃ lə swaʁ ʁuʒə desɑ̃ !
a lɔʁizɔ̃, dεz- wa pase ɑ̃ bavaʁdɑ̃.
lə swaʁ tɔ̃bə syʁ lεlbə, lə pεiz- almɑ̃.
e a-ɑ̃buʁɡ, tuʒuʁ, sjøz- e vɑ̃ sɔ̃ plys ɡʁɑ̃.