Poeme : Le Tourbillon Du Toutou
Le Tourbillon Du Toutou
Un chien très sérieux, nommé Pompon-Turbo,
Courait sans répit dans son petit château.
Mais point de voleurs, ni de chats à pourchasser,
C’était sa propre queue qu’il voulait attraper.
« Elle me nargue ! » grognait-il, tout en rond,
« Elle tourne, elle fuit, c’est un vrai tourbillon ! ».
Il faisait des cercles, des huit, des zigzags,
Et renversait les pots, les coussins, les bagues.
Les souris du grenier criaient : « Quel énergumène !
Il va creuser le sol jusqu’au cœur de la plaine ! ».
Mais Pompon, têtu, poursuivait son destin,
De mordre ce bout-là, ce fil canin lointain.
Un vieux corbeau dit : « C’est ta propre illusion,
Tu cours après toi-même, quelle drôle de passion ! »
Mais le chien répondit, l’œil vif et le poil dru :
« Au moins, je poursuis quelque chose… . et vous ? ».
Courait sans répit dans son petit château.
Mais point de voleurs, ni de chats à pourchasser,
C’était sa propre queue qu’il voulait attraper.
« Elle me nargue ! » grognait-il, tout en rond,
« Elle tourne, elle fuit, c’est un vrai tourbillon ! ».
Il faisait des cercles, des huit, des zigzags,
Et renversait les pots, les coussins, les bagues.
Les souris du grenier criaient : « Quel énergumène !
Il va creuser le sol jusqu’au cœur de la plaine ! ».
Mais Pompon, têtu, poursuivait son destin,
De mordre ce bout-là, ce fil canin lointain.
Un vieux corbeau dit : « C’est ta propre illusion,
Tu cours après toi-même, quelle drôle de passion ! »
Mais le chien répondit, l’œil vif et le poil dru :
« Au moins, je poursuis quelque chose… . et vous ? ».
Oiseau-Lyre
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Poème en Phonétique
œ̃ ʃjɛ̃ tʁε seʁjø, nɔme pɔ̃pɔ̃ tyʁbo,
kuʁε sɑ̃ ʁepi dɑ̃ sɔ̃ pəti ʃato.
mε pwɛ̃ də vɔlœʁ, ni də ʃaz- a puʁʃase,
setε sa pʁɔpʁə kø kil vulε atʁape.
« εllə mə naʁɡ ! » ɡʁɔɲε til, tut- ɑ̃ ʁɔ̃,
« εllə tuʁnə, εllə fɥi, sεt- œ̃ vʁε tuʁbijɔ̃ ! ».
il fəzε dε sεʁklə, dεz- ɥit, dε ziɡzaɡ,
e ʁɑ̃vεʁsε lε po, lε kusɛ̃, lε baɡ.
lε suʁi dy ɡʁənje kʁjε : « kεl enεʁɡymεnə !
il va kʁøze lə sɔl ʒysko kœʁ də la plεnə ! ».
mε pɔ̃pɔ̃, tεty, puʁsɥivε sɔ̃ dεstɛ̃,
də mɔʁdʁə sə bu la, sə fil kanɛ̃ lwɛ̃tɛ̃.
œ̃ vjø kɔʁbo di : « sε ta pʁɔpʁə ilyzjɔ̃,
ty kuʁz- apʁε twa mεmə, kεllə dʁolə də pasjɔ̃ ! »
mε lə ʃjɛ̃ ʁepɔ̃di, lœj vif e lə pwal dʁy :
« o mwɛ̃, ʒə puʁsɥi kεlkə ʃozə… e vu ? ».
kuʁε sɑ̃ ʁepi dɑ̃ sɔ̃ pəti ʃato.
mε pwɛ̃ də vɔlœʁ, ni də ʃaz- a puʁʃase,
setε sa pʁɔpʁə kø kil vulε atʁape.
« εllə mə naʁɡ ! » ɡʁɔɲε til, tut- ɑ̃ ʁɔ̃,
« εllə tuʁnə, εllə fɥi, sεt- œ̃ vʁε tuʁbijɔ̃ ! ».
il fəzε dε sεʁklə, dεz- ɥit, dε ziɡzaɡ,
e ʁɑ̃vεʁsε lε po, lε kusɛ̃, lε baɡ.
lε suʁi dy ɡʁənje kʁjε : « kεl enεʁɡymεnə !
il va kʁøze lə sɔl ʒysko kœʁ də la plεnə ! ».
mε pɔ̃pɔ̃, tεty, puʁsɥivε sɔ̃ dεstɛ̃,
də mɔʁdʁə sə bu la, sə fil kanɛ̃ lwɛ̃tɛ̃.
œ̃ vjø kɔʁbo di : « sε ta pʁɔpʁə ilyzjɔ̃,
ty kuʁz- apʁε twa mεmə, kεllə dʁolə də pasjɔ̃ ! »
mε lə ʃjɛ̃ ʁepɔ̃di, lœj vif e lə pwal dʁy :
« o mwɛ̃, ʒə puʁsɥi kεlkə ʃozə… e vu ? ».