Poeme : Issoire : The Race

Sortie des stands,
Ça y est je bande
’Vant d ’ attaquer le long gauch’ rapid’
(À voir les meilleurs, c ’ est pas du bid’) .
Se redresser debout sur les freins
Jusqu ’ à en faire rougir les patins,
Gauch’, droit’ à ras l’ vibreur : c ’ est le pif, paf
(Pour passer plus vit’, y’a encor’ du taff) .
Dans le virag’ du fond, le cale-pied frott’,
Prière d’ne pas laisser traîner la bott’.
Bien négocier le dernier gauch’ avant la lign’ droit’
Sortir à la cord’, enchaîner les rapports de boît’ ;
Les vitesses montent jusqu’ au rupteur
Afin d’ entend’ rugir son moteur,
Pour finir, fond de six, poignée dans le coin
Et puis freiner aux repères toujours plus loin.
Balancer l’ engin à l’ entrée d’ la grand’ courb’,
Déhancher, sur un filet, le sourire fourb’,
Penser à ressortir encore plus fort,
Avec sa machine faire corps à corps ;
Pour un autre tour du circuit s’ élancer
Et le chrono si possib’ améliorer.

Désolé mais je n ’ ai pas trouvé mieux… et puis c ’est la vérité !

sɔʁti dε stɑ̃d,
sa i ε ʒə bɑ̃də asteʁiskə
vɑ̃ datake lə lɔ̃ ɡoʃʁapid
(a vwaʁ lε mεjœʁ, sε pa dy bid) .
sə ʁədʁese dəbu syʁ lε fʁɛ̃
ʒyska ɑ̃ fεʁə ʁuʒiʁ lε patɛ̃,
ɡoʃ, dʁwata ʁa lvibʁœʁ : sε lə pif, paf
(puʁ pase plys vit, ia ɑ̃kɔʁdy taf) .
dɑ̃ lə viʁaʒdy fɔ̃, lə kalə pje fʁɔt,
pʁjεʁə dnə pa lεse tʁεne la bɔt.
bjɛ̃ neɡɔsje lə dεʁnje ɡoʃavɑ̃ la liɲdʁwat
sɔʁtiʁ a la kɔʁd, ɑ̃ʃεne lε ʁapɔʁ də bwat,
lε vitesə mɔ̃te ʒysko ʁyptœʁ
afɛ̃ dɑ̃tεndʁyʒiʁ sɔ̃ mɔtœʁ,
puʁ finiʁ, fɔ̃ də sis, pwaɲe dɑ̃ lə kwɛ̃
e pɥi fʁεne o ʁəpεʁə tuʒuʁ plys lwɛ̃.
balɑ̃se lɑ̃ʒɛ̃ a lɑ̃tʁe dla ɡʁɑ̃dkuʁb,
deɑ̃ʃe, syʁ œ̃ filε, lə suʁiʁə fuʁb,
pɑ̃se a ʁəsɔʁtiʁ ɑ̃kɔʁə plys fɔʁ,
avεk sa maʃinə fεʁə kɔʁz- a kɔʁ,
puʁ œ̃n- otʁə tuʁ dy siʁkɥi selɑ̃se
e lə kʁono si pɔsibameljɔʁe.

asteʁiskə dezɔle mε ʒə nε pa tʁuve mjø… e pɥi sε la veʁite !