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Poeme : Ô Mon Bel Océan



Ô Mon Bel Océan

Ô mon bel océan,
Si calme et reposant,
En toi sont cachés,
Mille et un dangers,
Hormis tes violents courants,
Tes squales assoiffés de sang,
Il y a ta grandeur démesurée.
Avec toi, on est aisément égarés,
Dans nos pensées qui font foule,
Tranquillement bercées par ta houle.

Bel océan, malgré mes belles pensées
J’ai une grande peur à t’avouer…
Ma crainte serait de dériver,
De tout quitter, de m’en aller.
Je vais donc te le dire de suite,
Un beau jour, je prendrais la fuite
Oui il faudra bien que je m’en aille
Avant de me blesser dans tes mailles.

Mais de suite, je peux te rassurer,
Jamais je ne pourrais t’oublier,
J’aurai toujours une partie de toi…
Quand je penserais à toi,
Ces gouttes d’eau salées,
Que mes yeux laisseront échapper
Sur mes lèvres que tu auras tant désirées
Iront timidement se poser.
Me rappelant pour des années,
Ô combien tu m’as aimé.

Excuses moi pour la tempête qui fera rage,
Ainsi que pour ce futur terrible naufrage.
Effet-Mer

PostScriptum

Certain de mes textes ont été inspiré d’un des poèmes de Pierre de Marbeuf « Et la mer et l’amour »
Le voici :
Et la mer et l’amour
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,
Et la mer est amère, et l’amour est amer,
L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer,
Car la mer et l’amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer,
Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l’amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau,
Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf

Merci à ceux qui me liront,
Merci à ceux qui me corrigeront.
Bienvenue aux remarques et critiques.


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Poème en Phonétique

o mɔ̃ bεl ɔseɑ̃,
si kalmə e ʁəpozɑ̃,
ɑ̃ twa sɔ̃ kaʃe,
milə e œ̃ dɑ̃ʒe,
ɔʁmi tε vjɔlɑ̃ kuʁɑ̃,
tε skaləz- aswafe də sɑ̃,
il i a ta ɡʁɑ̃dœʁ deməzyʁe.
avεk twa, ɔ̃n- εt- εzemɑ̃ eɡaʁe,
dɑ̃ no pɑ̃se ki fɔ̃ fulə,
tʁɑ̃kjmɑ̃ bεʁse paʁ ta ulə.

bεl ɔseɑ̃, malɡʁe mε bεllə pɑ̃se
ʒε ynə ɡʁɑ̃də pœʁ a tavue…
ma kʁɛ̃tə səʁε də deʁive,
də tu kite, də mɑ̃n- ale.
ʒə vε dɔ̃k tə lə diʁə də sɥitə,
œ̃ bo ʒuʁ, ʒə pʁɑ̃dʁε la fɥitə
ui il fodʁa bjɛ̃ kə ʒə mɑ̃n- ajə
avɑ̃ də mə blese dɑ̃ tε majə.

mε də sɥitə, ʒə pø tə ʁasyʁe,
ʒamε ʒə nə puʁʁε tublje,
ʒoʁε tuʒuʁz- ynə paʁti də twa…
kɑ̃ ʒə pɑ̃səʁεz- a twa,
sε ɡutə do sale,
kə mεz- iø lεsəʁɔ̃ eʃape
syʁ mε lεvʁə- kə ty oʁa tɑ̃ deziʁe
iʁɔ̃ timidəmɑ̃ sə poze.
mə ʁapəlɑ̃ puʁ dεz- ane,
o kɔ̃bjɛ̃ ty ma εme.

εkskyzə mwa puʁ la tɑ̃pεtə ki fəʁa ʁaʒə,
ɛ̃si kə puʁ sə fytyʁ teʁiblə nofʁaʒə.