Slam : Mon Fils Et Moi !
Mon Fils Et Moi !
Mon fils et moi
Mon fils et moi aimons la même personne,
Une maman terre à terre pour laquelle son cœur raisonne,
Une femme que j’aime et pour laquelle mon cœur tonne,
Une femme qui me manque, j’espère qu’un jour elle me pardonne.
Si seulement j’pouvais voyager dans le temps
J’pourrais tout modifier, tout serait différent.
M’occuper de mon fils plus que c’que je ne l’ai fait,
Et assumer mon rôle, celui de la paternité.
Cette fois je ne te laisserais pas porter de fardeau
je le prendrais sur les épaules, et le garderais bien haut
Que tu ne le vois pas et que tu n ai pas a t’en soucier
genre, tenir un taff et un salaire toute l’année.
Aujourd’hui tu le vois bien je bosse dans ce sens
je sais pas si tu le crois ni même ce que t’en pense.
Mais on as les moyens de réparer notre petite famille
repartir à zéro, et faire que notre vie scintille.
Lui est encore présent, à moi d’le mériter.
D’rattraper mes erreurs, mes manques et ma stupidité,
Même si durant ces 8 ans, je sais que j’en ai beaucoup loupé.
Il me reste toute une vie pour pouvoir en profiter.
j’m’imagine vraiment mal de l’avoir qu’une semaine par mois,
j’arrive pas à le concevoir alors je pousse cette idée loin de moi.
C’est une des idées noire que j’ai depuis déjà un mois,
Mais je les laisse pas s’implanter, j’y met tout c’que j’ai en moi.
parfois je me fait submerger par mes propres sentiment,
j’essaye de pas me noyer, mais les vagues c’est trop puissant.
je sombre au plus profond pendant de long moments,
puis la voix d Ethan me crie de remonter maintenant.
Alors je refait surface, fort de ma seule volonté
il ne me reste plus qu’elle à qui me raccrocher
elle gagne en puissance chaque fois que mon fils est présent
il me donne le courage de me projeter dans le temps.
Elle, elle s’en va doucement et se passe de moi,
Ca en devient insoutenable quand je rentre seul chez moi,
Même si elle me dit « d’attendre », que cela reviendra,
J’ai plutôt l’impression que s’en est bien fini pour moi.
J’espère pouvoir récupérer la place qui étais la mienne
pouvoir tenir une main et que ce soit la tienne.
pourquoi pas avoir droit, à un petit « je t’aime »,
C’est un peu con je sais, mais je rêve de cette scène.
Depuis qu’elle est chez elle, qu’ils se sont installé,
Qu’ils ont pris leurs affaires et les ont emportés,
L’appart est devenu vide, il n’y a plus leur Âmes,
Même leur odeur est partie, il me reste que mes larmes.
J’ai vraiment l’impression de ne plus être chez moi,
De squatter chez un pote ou y aurait rien a moi
Le vide que vous laissez, il est franchement trop gros,
Ch’ai pas comment le remplir mais surement pas avec des mots.
Alors je m’applique à faire tout ce que je n’ai pas fait,
Ce qu’elle me reproche et/pour devenir presque parfait,
Mais malgré tout cela, ca n’as pas l’air d’s’arranger
J’ai bien peur qu’cette histoire finisse par partir en biais.
Il suffit d’un écart, d’une erreur de l’un de nous
Pour que notre histoire d’amour ce termine pour toujours
C’est vraiment ce scenario qui me fait flipper plus que tout,
Et mon cerveau, ce con, il y pense tous les jours.
Si je savais quoi faire pour que tu change d’avis
si seulement je trouvais, ça pourrais changer nos vie.
Et malgré tout le temps que je passe à y réfléchir
Je reste dans l’impasse, je sais pas a quoi m’en tenir.
Je t’ai écris ce texte pour te dire comme j’ai mal
Combien vous me manquez, ca en deviens infernal.
J’me vois pas refaire ma vie et tout recommencer,
J’veux une fin avec vous, j’pourrais pas m’en passer.
(Pour écouter ces parole en musique suivez ce lien ! ! ! )
[url] http : //longlife. ad. free. fr/Mon_fils_et_moi. mp3 [/url]
j’attend vos coms et critiques, merci de m’avoir lu.
Mon fils et moi aimons la même personne,
Une maman terre à terre pour laquelle son cœur raisonne,
Une femme que j’aime et pour laquelle mon cœur tonne,
Une femme qui me manque, j’espère qu’un jour elle me pardonne.
Si seulement j’pouvais voyager dans le temps
J’pourrais tout modifier, tout serait différent.
M’occuper de mon fils plus que c’que je ne l’ai fait,
Et assumer mon rôle, celui de la paternité.
Cette fois je ne te laisserais pas porter de fardeau
je le prendrais sur les épaules, et le garderais bien haut
Que tu ne le vois pas et que tu n ai pas a t’en soucier
genre, tenir un taff et un salaire toute l’année.
Aujourd’hui tu le vois bien je bosse dans ce sens
je sais pas si tu le crois ni même ce que t’en pense.
Mais on as les moyens de réparer notre petite famille
repartir à zéro, et faire que notre vie scintille.
Lui est encore présent, à moi d’le mériter.
D’rattraper mes erreurs, mes manques et ma stupidité,
Même si durant ces 8 ans, je sais que j’en ai beaucoup loupé.
Il me reste toute une vie pour pouvoir en profiter.
j’m’imagine vraiment mal de l’avoir qu’une semaine par mois,
j’arrive pas à le concevoir alors je pousse cette idée loin de moi.
C’est une des idées noire que j’ai depuis déjà un mois,
Mais je les laisse pas s’implanter, j’y met tout c’que j’ai en moi.
parfois je me fait submerger par mes propres sentiment,
j’essaye de pas me noyer, mais les vagues c’est trop puissant.
je sombre au plus profond pendant de long moments,
puis la voix d Ethan me crie de remonter maintenant.
Alors je refait surface, fort de ma seule volonté
il ne me reste plus qu’elle à qui me raccrocher
elle gagne en puissance chaque fois que mon fils est présent
il me donne le courage de me projeter dans le temps.
Elle, elle s’en va doucement et se passe de moi,
Ca en devient insoutenable quand je rentre seul chez moi,
Même si elle me dit « d’attendre », que cela reviendra,
J’ai plutôt l’impression que s’en est bien fini pour moi.
J’espère pouvoir récupérer la place qui étais la mienne
pouvoir tenir une main et que ce soit la tienne.
pourquoi pas avoir droit, à un petit « je t’aime »,
C’est un peu con je sais, mais je rêve de cette scène.
Depuis qu’elle est chez elle, qu’ils se sont installé,
Qu’ils ont pris leurs affaires et les ont emportés,
L’appart est devenu vide, il n’y a plus leur Âmes,
Même leur odeur est partie, il me reste que mes larmes.
J’ai vraiment l’impression de ne plus être chez moi,
De squatter chez un pote ou y aurait rien a moi
Le vide que vous laissez, il est franchement trop gros,
Ch’ai pas comment le remplir mais surement pas avec des mots.
Alors je m’applique à faire tout ce que je n’ai pas fait,
Ce qu’elle me reproche et/pour devenir presque parfait,
Mais malgré tout cela, ca n’as pas l’air d’s’arranger
J’ai bien peur qu’cette histoire finisse par partir en biais.
Il suffit d’un écart, d’une erreur de l’un de nous
Pour que notre histoire d’amour ce termine pour toujours
C’est vraiment ce scenario qui me fait flipper plus que tout,
Et mon cerveau, ce con, il y pense tous les jours.
Si je savais quoi faire pour que tu change d’avis
si seulement je trouvais, ça pourrais changer nos vie.
Et malgré tout le temps que je passe à y réfléchir
Je reste dans l’impasse, je sais pas a quoi m’en tenir.
Je t’ai écris ce texte pour te dire comme j’ai mal
Combien vous me manquez, ca en deviens infernal.
J’me vois pas refaire ma vie et tout recommencer,
J’veux une fin avec vous, j’pourrais pas m’en passer.
(Pour écouter ces parole en musique suivez ce lien ! ! ! )
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j’attend vos coms et critiques, merci de m’avoir lu.
Tkab
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Poème en Phonétique
mɔ̃ fisz- e mwa
mɔ̃ fisz- e mwa εmɔ̃ la mεmə pεʁsɔnə,
ynə mamɑ̃ teʁə a teʁə puʁ lakεllə sɔ̃ kœʁ ʁεzɔnə,
ynə famə kə ʒεmə e puʁ lakεllə mɔ̃ kœʁ tɔnə,
ynə famə ki mə mɑ̃kə, ʒεspεʁə kœ̃ ʒuʁ εllə mə paʁdɔnə.
si sələmɑ̃ ʒpuvε vwajaʒe dɑ̃ lə tɑ̃
ʒpuʁʁε tu mɔdifje, tu səʁε difeʁɑ̃.
mɔkype də mɔ̃ fis plys kə skə ʒə nə lε fε,
e asyme mɔ̃ ʁolə, səlɥi də la patεʁnite.
sεtə fwa ʒə nə tə lεsəʁε pa pɔʁte də faʁdo
ʒə lə pʁɑ̃dʁε syʁ lεz- epolə, e lə ɡaʁdəʁε bjɛ̃-o
kə ty nə lə vwa pa e kə ty εn ε pa a tɑ̃ susje
ʒɑ̃ʁə, təniʁ œ̃ taf e œ̃ salεʁə tutə lane.
oʒuʁdɥi ty lə vwa bjɛ̃ ʒə bɔsə dɑ̃ sə sɑ̃s
ʒə sε pa si ty lə kʁwa ni mεmə sə kə tɑ̃ pɑ̃sə.
mεz- ɔ̃n- a lε mwajɛ̃ də ʁepaʁe nɔtʁə pətitə famijə
ʁəpaʁtiʁ a zeʁo, e fεʁə kə nɔtʁə vi sɛ̃tijə.
lɥi εt- ɑ̃kɔʁə pʁezɑ̃, a mwa dlə meʁite.
dʁatʁape mεz- eʁœʁ, mε mɑ̃kz- e ma stypidite,
mεmə si dyʁɑ̃ sεz- ɥit ɑ̃, ʒə sε kə ʒɑ̃n- ε boku lupe.
il mə ʁεstə tutə ynə vi puʁ puvwaʁ ɑ̃ pʁɔfite.
ʒmimaʒinə vʁεmɑ̃ mal də lavwaʁ kynə səmεnə paʁ mwa,
ʒaʁivə pa a lə kɔ̃səvwaʁ alɔʁ ʒə pusə sεtə ide lwɛ̃ də mwa.
sεt- ynə dεz- ide nwaʁə kə ʒε dəpɥi deʒa œ̃ mwa,
mε ʒə lε lεsə pa sɛ̃plɑ̃te, ʒi mεt tu skə ʒε ɑ̃ mwa.
paʁfwa ʒə mə fε sybmεʁʒe paʁ mε pʁɔpʁə- sɑ̃timɑ̃,
ʒesεj də pa mə nwaje, mε lε vaɡ sε tʁo pɥisɑ̃.
ʒə sɔ̃bʁə o plys pʁɔfɔ̃ pɑ̃dɑ̃ də lɔ̃ mɔmɑ̃,
pɥi la vwa de εtɑ̃ mə kʁi də ʁəmɔ̃te mɛ̃tənɑ̃.
alɔʁ ʒə ʁəfε syʁfasə, fɔʁ də ma sələ vɔlɔ̃te
il nə mə ʁεstə plys kεllə a ki mə ʁakʁoʃe
εllə ɡaɲə ɑ̃ pɥisɑ̃sə ʃakə fwa kə mɔ̃ fisz- ε pʁezɑ̃
il mə dɔnə lə kuʁaʒə də mə pʁɔʒəte dɑ̃ lə tɑ̃.
εllə, εllə sɑ̃ va dusəmɑ̃ e sə pasə də mwa,
ka ɑ̃ dəvjɛ̃ ɛ̃sutənablə kɑ̃ ʒə ʁɑ̃tʁə səl ʃe mwa,
mεmə si εllə mə dit « datɑ̃dʁə », kə səla ʁəvjɛ̃dʁa,
ʒε plyto lɛ̃pʁesjɔ̃ kə sɑ̃n- ε bjɛ̃ fini puʁ mwa.
ʒεspεʁə puvwaʁ ʁekypeʁe la plasə ki etε la mjεnə
puvwaʁ təniʁ ynə mɛ̃ e kə sə swa la tjεnə.
puʁkwa pa avwaʁ dʁwa, a œ̃ pətit « ʒə tεmə »,
sεt- œ̃ pø kɔ̃ ʒə sε, mε ʒə ʁεvə də sεtə sεnə.
dəpɥi kεllə ε ʃez- εllə, kil sə sɔ̃t- ɛ̃stale,
kilz- ɔ̃ pʁi lœʁz- afεʁəz- e lεz- ɔ̃ ɑ̃pɔʁte,
lapaʁ ε dəvəny vidə, il ni a plys lœʁ amə,
mεmə lœʁ ɔdœʁ ε paʁti, il mə ʁεstə kə mε laʁmə.
ʒε vʁεmɑ̃ lɛ̃pʁesjɔ̃ də nə plysz- εtʁə ʃe mwa,
də skate ʃez- œ̃ pɔtə u i oʁε ʁjɛ̃ a mwa
lə vidə kə vu lεse, il ε fʁɑ̃ʃəmɑ̃ tʁo ɡʁo,
ʃε pa kɔmɑ̃ lə ʁɑ̃pliʁ mε syʁəmɑ̃ pa avεk dε mo.
alɔʁ ʒə maplikə a fεʁə tu sə kə ʒə nε pa fε,
sə kεllə mə ʁəpʁoʃə e slaʃ puʁ dəvəniʁ pʁεskə paʁfε,
mε malɡʁe tu səla, ka na pa lεʁ dsaʁɑ̃ʒe
ʒε bjɛ̃ pœʁ ksεtə istwaʁə finisə paʁ paʁtiʁ ɑ̃ bjε.
il syfi dœ̃n- ekaʁ, dynə eʁœʁ də lœ̃ də nu
puʁ kə nɔtʁə istwaʁə damuʁ sə tεʁminə puʁ tuʒuʁ
sε vʁεmɑ̃ sə sənaʁjo ki mə fε flipe plys kə tu,
e mɔ̃ sεʁvo, sə kɔ̃, il i pɑ̃sə tus lε ʒuʁ.
si ʒə savε kwa fεʁə puʁ kə ty ʃɑ̃ʒə davi
si sələmɑ̃ ʒə tʁuvε, sa puʁʁε ʃɑ̃ʒe no vi.
e malɡʁe tu lə tɑ̃ kə ʒə pasə a i ʁefleʃiʁ
ʒə ʁεstə dɑ̃ lɛ̃pasə, ʒə sε pa a kwa mɑ̃ təniʁ.
ʒə tε ekʁi sə tεkstə puʁ tə diʁə kɔmə ʒε mal
kɔ̃bjɛ̃ vu mə mɑ̃ke, ka ɑ̃ dəvjɛ̃z- ɛ̃fεʁnal.
ʒmə vwa pa ʁəfεʁə ma vi e tu ʁəkɔmɑ̃se,
ʒvøz- ynə fɛ̃ avεk vu, ʒpuʁʁε pa mɑ̃ pase.
(puʁ ekute sε paʁɔlə ɑ̃ myzikə sɥive sə ljɛ̃ ! ! ! )
uvʁə kʁoʃε yʁl fεʁmə kʁoʃε aʃ te te pe : slaʃ slaʃ lɔ̃ɡlifə. ad. fʁi. εf εʁ slaʃ mɔ̃ suliɲe fis suliɲe e suliɲe mwa. εm pe tʁwaz- uvʁə kʁoʃε slaʃ yʁl fεʁmə kʁoʃε
ʒatɑ̃ vo kɔmz- e kʁitik, mεʁsi də mavwaʁ ly.
mɔ̃ fisz- e mwa εmɔ̃ la mεmə pεʁsɔnə,
ynə mamɑ̃ teʁə a teʁə puʁ lakεllə sɔ̃ kœʁ ʁεzɔnə,
ynə famə kə ʒεmə e puʁ lakεllə mɔ̃ kœʁ tɔnə,
ynə famə ki mə mɑ̃kə, ʒεspεʁə kœ̃ ʒuʁ εllə mə paʁdɔnə.
si sələmɑ̃ ʒpuvε vwajaʒe dɑ̃ lə tɑ̃
ʒpuʁʁε tu mɔdifje, tu səʁε difeʁɑ̃.
mɔkype də mɔ̃ fis plys kə skə ʒə nə lε fε,
e asyme mɔ̃ ʁolə, səlɥi də la patεʁnite.
sεtə fwa ʒə nə tə lεsəʁε pa pɔʁte də faʁdo
ʒə lə pʁɑ̃dʁε syʁ lεz- epolə, e lə ɡaʁdəʁε bjɛ̃-o
kə ty nə lə vwa pa e kə ty εn ε pa a tɑ̃ susje
ʒɑ̃ʁə, təniʁ œ̃ taf e œ̃ salεʁə tutə lane.
oʒuʁdɥi ty lə vwa bjɛ̃ ʒə bɔsə dɑ̃ sə sɑ̃s
ʒə sε pa si ty lə kʁwa ni mεmə sə kə tɑ̃ pɑ̃sə.
mεz- ɔ̃n- a lε mwajɛ̃ də ʁepaʁe nɔtʁə pətitə famijə
ʁəpaʁtiʁ a zeʁo, e fεʁə kə nɔtʁə vi sɛ̃tijə.
lɥi εt- ɑ̃kɔʁə pʁezɑ̃, a mwa dlə meʁite.
dʁatʁape mεz- eʁœʁ, mε mɑ̃kz- e ma stypidite,
mεmə si dyʁɑ̃ sεz- ɥit ɑ̃, ʒə sε kə ʒɑ̃n- ε boku lupe.
il mə ʁεstə tutə ynə vi puʁ puvwaʁ ɑ̃ pʁɔfite.
ʒmimaʒinə vʁεmɑ̃ mal də lavwaʁ kynə səmεnə paʁ mwa,
ʒaʁivə pa a lə kɔ̃səvwaʁ alɔʁ ʒə pusə sεtə ide lwɛ̃ də mwa.
sεt- ynə dεz- ide nwaʁə kə ʒε dəpɥi deʒa œ̃ mwa,
mε ʒə lε lεsə pa sɛ̃plɑ̃te, ʒi mεt tu skə ʒε ɑ̃ mwa.
paʁfwa ʒə mə fε sybmεʁʒe paʁ mε pʁɔpʁə- sɑ̃timɑ̃,
ʒesεj də pa mə nwaje, mε lε vaɡ sε tʁo pɥisɑ̃.
ʒə sɔ̃bʁə o plys pʁɔfɔ̃ pɑ̃dɑ̃ də lɔ̃ mɔmɑ̃,
pɥi la vwa de εtɑ̃ mə kʁi də ʁəmɔ̃te mɛ̃tənɑ̃.
alɔʁ ʒə ʁəfε syʁfasə, fɔʁ də ma sələ vɔlɔ̃te
il nə mə ʁεstə plys kεllə a ki mə ʁakʁoʃe
εllə ɡaɲə ɑ̃ pɥisɑ̃sə ʃakə fwa kə mɔ̃ fisz- ε pʁezɑ̃
il mə dɔnə lə kuʁaʒə də mə pʁɔʒəte dɑ̃ lə tɑ̃.
εllə, εllə sɑ̃ va dusəmɑ̃ e sə pasə də mwa,
ka ɑ̃ dəvjɛ̃ ɛ̃sutənablə kɑ̃ ʒə ʁɑ̃tʁə səl ʃe mwa,
mεmə si εllə mə dit « datɑ̃dʁə », kə səla ʁəvjɛ̃dʁa,
ʒε plyto lɛ̃pʁesjɔ̃ kə sɑ̃n- ε bjɛ̃ fini puʁ mwa.
ʒεspεʁə puvwaʁ ʁekypeʁe la plasə ki etε la mjεnə
puvwaʁ təniʁ ynə mɛ̃ e kə sə swa la tjεnə.
puʁkwa pa avwaʁ dʁwa, a œ̃ pətit « ʒə tεmə »,
sεt- œ̃ pø kɔ̃ ʒə sε, mε ʒə ʁεvə də sεtə sεnə.
dəpɥi kεllə ε ʃez- εllə, kil sə sɔ̃t- ɛ̃stale,
kilz- ɔ̃ pʁi lœʁz- afεʁəz- e lεz- ɔ̃ ɑ̃pɔʁte,
lapaʁ ε dəvəny vidə, il ni a plys lœʁ amə,
mεmə lœʁ ɔdœʁ ε paʁti, il mə ʁεstə kə mε laʁmə.
ʒε vʁεmɑ̃ lɛ̃pʁesjɔ̃ də nə plysz- εtʁə ʃe mwa,
də skate ʃez- œ̃ pɔtə u i oʁε ʁjɛ̃ a mwa
lə vidə kə vu lεse, il ε fʁɑ̃ʃəmɑ̃ tʁo ɡʁo,
ʃε pa kɔmɑ̃ lə ʁɑ̃pliʁ mε syʁəmɑ̃ pa avεk dε mo.
alɔʁ ʒə maplikə a fεʁə tu sə kə ʒə nε pa fε,
sə kεllə mə ʁəpʁoʃə e slaʃ puʁ dəvəniʁ pʁεskə paʁfε,
mε malɡʁe tu səla, ka na pa lεʁ dsaʁɑ̃ʒe
ʒε bjɛ̃ pœʁ ksεtə istwaʁə finisə paʁ paʁtiʁ ɑ̃ bjε.
il syfi dœ̃n- ekaʁ, dynə eʁœʁ də lœ̃ də nu
puʁ kə nɔtʁə istwaʁə damuʁ sə tεʁminə puʁ tuʒuʁ
sε vʁεmɑ̃ sə sənaʁjo ki mə fε flipe plys kə tu,
e mɔ̃ sεʁvo, sə kɔ̃, il i pɑ̃sə tus lε ʒuʁ.
si ʒə savε kwa fεʁə puʁ kə ty ʃɑ̃ʒə davi
si sələmɑ̃ ʒə tʁuvε, sa puʁʁε ʃɑ̃ʒe no vi.
e malɡʁe tu lə tɑ̃ kə ʒə pasə a i ʁefleʃiʁ
ʒə ʁεstə dɑ̃ lɛ̃pasə, ʒə sε pa a kwa mɑ̃ təniʁ.
ʒə tε ekʁi sə tεkstə puʁ tə diʁə kɔmə ʒε mal
kɔ̃bjɛ̃ vu mə mɑ̃ke, ka ɑ̃ dəvjɛ̃z- ɛ̃fεʁnal.
ʒmə vwa pa ʁəfεʁə ma vi e tu ʁəkɔmɑ̃se,
ʒvøz- ynə fɛ̃ avεk vu, ʒpuʁʁε pa mɑ̃ pase.
(puʁ ekute sε paʁɔlə ɑ̃ myzikə sɥive sə ljɛ̃ ! ! ! )
uvʁə kʁoʃε yʁl fεʁmə kʁoʃε aʃ te te pe : slaʃ slaʃ lɔ̃ɡlifə. ad. fʁi. εf εʁ slaʃ mɔ̃ suliɲe fis suliɲe e suliɲe mwa. εm pe tʁwaz- uvʁə kʁoʃε slaʃ yʁl fεʁmə kʁoʃε
ʒatɑ̃ vo kɔmz- e kʁitik, mεʁsi də mavwaʁ ly.