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Poeme : Crépuscule



Crépuscule

Les yeux levés sur un ciel irrisé,
Où naviguent les opales laiteuses,
S’émerveillent à ces ombres ciselées,
Aux fils d’or de la brune fabuleuse.

Une orange éclaire un azur foncé,
Empanaché par un jeu d’arabesques,
Où danse un ballet de cirus ambrés.
Des flammes fauves colorent leur fresque…

Des lueurs de sang sabrent l’horizon,
Empourprent un disque qui glisse à ces songes.
Ce joyaux furtif au teint rubicond,
Salue un croissant et le soir s’allonge.

La voute aperçoit des astres lointains,
Dont un berger fait scintiller le mauve.
Et le jour s’en va jusqu’au lendemain,
Se réfugier là où tourne l’acôve…
Transvers

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Poème en Phonétique

lεz- iø ləve syʁ œ̃ sjεl iʁize,
u naviɡe lεz- ɔpalə lεtøzə,
semεʁvεje a sεz- ɔ̃bʁə- sizəle,
o fis dɔʁ də la bʁynə fabyløzə.

ynə ɔʁɑ̃ʒə eklεʁə œ̃n- azyʁ fɔ̃se,
ɑ̃panaʃe paʁ œ̃ ʒø daʁabεsk,
u dɑ̃sə œ̃ balε də siʁysz- ɑ̃bʁe.
dε flamə fovə kɔlɔʁe lœʁ fʁεskə…

dε lɥœʁ də sɑ̃ sabʁe lɔʁizɔ̃,
ɑ̃puʁpʁe œ̃ diskə ki ɡlisə a sε sɔ̃ʒə.
sə ʒwajo fyʁtif o tɛ̃ ʁybikɔ̃,
salɥ œ̃ kʁwasɑ̃ e lə swaʁ salɔ̃ʒə.

la vutə apεʁswa dεz- astʁə- lwɛ̃tɛ̃,
dɔ̃ œ̃ bεʁʒe fε sɛ̃tije lə movə.
e lə ʒuʁ sɑ̃ va ʒysko lɑ̃dəmɛ̃,
sə ʁefyʒje la u tuʁnə lakovə…