Prose : Rêve Du Corridor
Rêve Du Corridor
Dans un lent couloir, des carreaux paressent en silence : d’anciennes céramiques sommeillent sous nos pas sérieux.
Géométrique indolence.
Odeurs de lumière et d’eau.
Tu t’allonges, blonde, sur l’aimable argile.
L’été brûle.
Trouves-tu quelque fraîcheur dans les terres d’angles ?
Ta peau laisse une sueur fantôme, soupir qui saura s’évanouir.
Tiède.
Ton corps cambre sur les carrés.
Je dévore tes boucles d’Ève.
Juillet sait tout arrondir.
Géométrique indolence.
Odeurs de lumière et d’eau.
Tu t’allonges, blonde, sur l’aimable argile.
L’été brûle.
Trouves-tu quelque fraîcheur dans les terres d’angles ?
Ta peau laisse une sueur fantôme, soupir qui saura s’évanouir.
Tiède.
Ton corps cambre sur les carrés.
Je dévore tes boucles d’Ève.
Juillet sait tout arrondir.
Trébuche Et Gribouille
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Poème en Phonétique
dɑ̃z- œ̃ lɑ̃ kulwaʁ, dε kaʁo paʁəse ɑ̃ silɑ̃sə : dɑ̃sjεnə seʁamik sɔmεje su no pa seʁjø.
ʒeɔmetʁikə ɛ̃dɔlɑ̃sə.
ɔdœʁ də lymjεʁə e do.
ty talɔ̃ʒə, blɔ̃də, syʁ lεmablə aʁʒilə.
lete bʁylə.
tʁuvə ty kεlkə fʁεʃœʁ dɑ̃ lε teʁə- dɑ̃ɡlə ?
ta po lεsə ynə sɥœʁ fɑ̃tomə, supiʁ ki soʁa sevanuiʁ.
tjεdə.
tɔ̃ kɔʁ kɑ̃bʁə syʁ lε kaʁe.
ʒə devɔʁə tε buklə dεvə.
ʒɥjε sε tut- aʁɔ̃diʁ.
ʒeɔmetʁikə ɛ̃dɔlɑ̃sə.
ɔdœʁ də lymjεʁə e do.
ty talɔ̃ʒə, blɔ̃də, syʁ lεmablə aʁʒilə.
lete bʁylə.
tʁuvə ty kεlkə fʁεʃœʁ dɑ̃ lε teʁə- dɑ̃ɡlə ?
ta po lεsə ynə sɥœʁ fɑ̃tomə, supiʁ ki soʁa sevanuiʁ.
tjεdə.
tɔ̃ kɔʁ kɑ̃bʁə syʁ lε kaʁe.
ʒə devɔʁə tε buklə dεvə.
ʒɥjε sε tut- aʁɔ̃diʁ.