Poeme : L’homme Aux Ennuies

L’amour n’est jamais qu’une,
Putain à la pilule.
Nous fait planer sur la lune,
Nous rend idiots cellule par cellule.

Je verse la platitude,
Sur l’après guerre.
Lisant en solitude,
Jadis et Naguère.

Mes yeux s’ouvrent.
Pour ne pas pleurer,
J’embrasse ses pieds,
Et le froid qui les recouvre.

Je regarde ses mains,
La charme, en vain.
Je la caresse doucement,
Mes yeux en mouvements.

Finalement,
Je suis en amour.

lamuʁ nε ʒamε kynə,
pytɛ̃ a la pilylə.
nu fε plane syʁ la lynə,
nu ʁɑ̃t- idjo sεllylə paʁ sεllylə.

ʒə vεʁsə la platitydə,
syʁ lapʁε ɡeʁə.
lizɑ̃ ɑ̃ sɔlitydə,
ʒadiz- e naɡεʁə.

mεz- iø suvʁe.
puʁ nə pa pləʁe,
ʒɑ̃bʁasə sε pje,
e lə fʁwa ki lε ʁəkuvʁə.

ʒə ʁəɡaʁdə sε mɛ̃,
la ʃaʁmə, ɑ̃ vɛ̃.
ʒə la kaʁεsə dusəmɑ̃,
mεz- iøz- ɑ̃ muvəmɑ̃.

finaləmɑ̃,
ʒə sɥiz- ɑ̃n- amuʁ.