Poeme : En Coulisse

Je joue sur une vraie scène,
D’horreur et de terreur.
Pas besoin de tout l’obscène,
Pour faire une vraie fureur.

J’entre et fais l’hantise,
Mais pourtant mes intentions,
Ne sont qu’en couardise.
Cessez, lamentations !

Mon visage, tranquillement,
Horrifie leurs petits yeux,
Et l’ampleur de mon savant,
Les rends oh combien malheureux.

Mes gestes saccadés,
Créent l’hésitation.
Mes cheveux, comme fleurs fanés,
Leurs démontre ma passion.

Et je sors accompagné,
De cris, mélancholies.
Adieu ma belle nuit,
Tout est fini.

ʒə ʒu syʁ ynə vʁε sεnə,
dɔʁœʁ e də teʁœʁ.
pa bəzwɛ̃ də tu lɔpsεnə,
puʁ fεʁə ynə vʁε fyʁœʁ.

ʒɑ̃tʁə e fε lɑ̃tizə,
mε puʁtɑ̃ mεz- ɛ̃tɑ̃sjɔ̃,
nə sɔ̃ kɑ̃ kuaʁdizə.
sese, lamɑ̃tasjɔ̃ !

mɔ̃ vizaʒə, tʁɑ̃kjmɑ̃,
ɔʁifi lœʁ pətiz- iø,
e lɑ̃plœʁ də mɔ̃ savɑ̃,
lε ʁɑ̃z- ɔ kɔ̃bjɛ̃ maləʁø.

mε ʒεstə sakade,
kʁee lezitasjɔ̃.
mε ʃəvø, kɔmə flœʁ fane,
lœʁ demɔ̃tʁə ma pasjɔ̃.

e ʒə sɔʁz- akɔ̃paɲe,
də kʁi, melɑ̃ʃɔli.
adjø ma bεllə nɥi,
tut- ε fini.