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Poeme : Mains. .



Mains. .

Captives similaires, parlantes symétries,
Au seul gré de deux bras, vaguement parallèles
Et rêvant à l’envol, en des voeux infidèles,
Les mains font éventails, sublimes rêveries !

Aux yeux vulgaires et lourds, elles ne sont qu’âneries,
Portent rires et peurs, macabres ritournelles,
Aiment parfois serrer, clairement officielles,
Donnant licences vives ou lestes flatteries…

N’y voyez que doigts fins, agiles décimales,
Nous éloignant un peu des luttes animales,
Essaimer au passage des messages discrets ;

Ils tracent à loisir, les caresses en présage,
Comptent par deux l’amour, appellent aux voyages,
Délivrant sur la peau les plus vibrants secrets.
Oreve

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Poème en Phonétique

kaptivə similεʁə, paʁlɑ̃tə simetʁi,
o səl ɡʁe də dø bʁa, vaɡəmɑ̃ paʁalεlə
e ʁεvɑ̃ a lɑ̃vɔl, ɑ̃ dε vøz- ɛ̃fidεlə,
lε mɛ̃ fɔ̃ evɑ̃taj, syblimə ʁεvəʁi !

oz- iø vylɡεʁəz- e luʁd, εllə nə sɔ̃ kanəʁi,
pɔʁte ʁiʁəz- e pœʁ, makabʁə- ʁituʁnεllə,
εme paʁfwa seʁe, klεʁəmɑ̃ ɔfisjεllə,
dɔnɑ̃ lisɑ̃sə vivəz- u lεstə flatəʁi…

ni vwaje kə dwa fɛ̃, aʒilə desimalə,
nuz- elwaɲɑ̃ œ̃ pø dε lytəz- animalə,
esεme o pasaʒə dε mesaʒə diskʁε,

il tʁase a lwaziʁ, lε kaʁesəz- ɑ̃ pʁezaʒə,
kɔ̃te paʁ dø lamuʁ, apεlle o vwajaʒə,
delivʁɑ̃ syʁ la po lε plys vibʁɑ̃ sεkʁε.