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Prose : Pierre Broutin



Pierre Broutin

Quand il sortit, l’air lui semblait doux. Une délicate lumière bleue se répandait sur la façade des bâtiments intérieurs. Elle courait sur le préau et formait une auréole aux pots de fleurs de Madame Gailliot. Les souvenirs l’envahirent : les poissons rouges de Monsieur Langevin, les buissons aux couleurs, le toit percé de la remise, tout, tout lui revint en mémoire, même la petite marelle ou il jouait autrefois, effacée depuis bien longtemps. Tout cela… oui, tout cela allait lui manquer… Il sortit, seul deux larmes coulait sur ses joues.
Vortex965

PostScriptum

Bonjour, je précise ici que le texte que vous venez de (ou que vous allez, ou peut-être pas) lire est la fin d’un roman que je m’attelle à écrire, et qui s’appellera sans doute « Pierre Broutin ». Sur ce, bonne lecture.


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Poème en Phonétique

kɑ̃t- il sɔʁti, lεʁ lɥi sɑ̃blε du. ynə delikatə lymjεʁə blø sə ʁepɑ̃dε syʁ la fasadə dε ba=ti=mɑ̃z- ɛ̃teʁjœʁ. εllə kuʁε syʁ lə pʁeo e fɔʁmε ynə oʁeɔlə o po də flœʁ də madamə ɡajjo. lε suvəniʁ lɑ̃vaiʁe : lε pwasɔ̃ ʁuʒə də məsjø lɑ̃ʒəvɛ̃, lε bɥisɔ̃z- o kulœʁ, lə twa pεʁse də la ʁəmizə, tu, tu lɥi ʁəvɛ̃ ɑ̃ memwaʁə, mεmə la pətitə maʁεllə u il ʒuε otʁəfwa, efase dəpɥi bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃. tu səla… ui, tu səla alε lɥi mɑ̃ke… il sɔʁti, səl dø laʁmə- kulε syʁ sε ʒu.