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Poeme : Proella



Proella

Proella.

Il fait trop chaud en cette fin d’après-midi de septembre.
Le ciel est orangé.
Au loin apparaissent les premiers nuages sombres.
L’ambiance est surnaturelle.
Les oiseaux le sentent, devinent le danger.
Ils fuient comme des sauterelles.

Il arrive !

De toute sa prestance,
En sa macabre danse,
Il se présente aux portes du couchant.
Gris, noir, fort, terriblement puissant.

Il est là !
Aux devants de l’ouragan,
Rien ne résistera.
Il est porteur de trépas.
Les gars sont encore sur les grands bancs.
Demain soir, il y aura Proella !
L. ROUSSELOT
Loic Rousselot

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Poème en Phonétique

pʁwala.

il fε tʁo ʃo ɑ̃ sεtə fɛ̃ dapʁε midi də sεptɑ̃bʁə.
lə sjεl εt- ɔʁɑ̃ʒe.
o lwɛ̃ apaʁεse lε pʁəmje nɥaʒə sɔ̃bʁə.
lɑ̃bjɑ̃sə ε syʁnatyʁεllə.
lεz- wazo lə sɑ̃te, dəvine lə dɑ̃ʒe.
il fɥje kɔmə dε sotəʁεllə.

il aʁivə !

də tutə sa pʁεstɑ̃sə,
ɑ̃ sa makabʁə dɑ̃sə,
il sə pʁezɑ̃tə o pɔʁtə- dy kuʃɑ̃.
ɡʁi, nwaʁ, fɔʁ, teʁibləmɑ̃ pɥisɑ̃.

il ε la !
o dəvɑ̃ də luʁaɡɑ̃,
ʁjɛ̃ nə ʁezistəʁa.
il ε pɔʁtœʁ də tʁepa.
lε ɡaʁ sɔ̃t- ɑ̃kɔʁə syʁ lε ɡʁɑ̃ bɑ̃.
dəmɛ̃ swaʁ, il i oʁa pʁwala !
εl. ʁusəlo