Poème:Proella
Le Poème
Il fait trop chaud en cette fin d’après-midi de septembre.
Le ciel est orangé.
Au loin apparaissent les premiers nuages sombres.
L’ambiance est surnaturelle.
Les oiseaux le sentent, devinent le danger.
Ils fuient comme des sauterelles.
Il arrive !
De toute sa prestance,
En sa macabre danse,
Il se présente aux portes du couchant.
Gris, noir, fort, terriblement puissant.
Il est là !
Aux devants de l’ouragan,
Rien ne résistera.
Il est porteur de trépas.
Les gars sont encore sur les grands bancs.
Demain soir, il y aura Proella !
L. ROUSSELOT
Poète Loic Rousselot
Loic Rousselot a publié sur le site 120 écrits. Loic Rousselot est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Loic RousselotSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Proella
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l=rous=se=lot 4
Phonétique : Proella
pʁwala.il fε tʁo ʃo ɑ̃ sεtə fɛ̃ dapʁε midi də sεptɑ̃bʁə.
lə sjεl εt- ɔʁɑ̃ʒe.
o lwɛ̃ apaʁεse lε pʁəmje nɥaʒə sɔ̃bʁə.
lɑ̃bjɑ̃sə ε syʁnatyʁεllə.
lεz- wazo lə sɑ̃te, dəvine lə dɑ̃ʒe.
il fɥje kɔmə dε sotəʁεllə.
il aʁivə !
də tutə sa pʁεstɑ̃sə,
ɑ̃ sa makabʁə dɑ̃sə,
il sə pʁezɑ̃tə o pɔʁtə- dy kuʃɑ̃.
ɡʁi, nwaʁ, fɔʁ, teʁibləmɑ̃ pɥisɑ̃.
il ε la !
o dəvɑ̃ də luʁaɡɑ̃,
ʁjɛ̃ nə ʁezistəʁa.
il ε pɔʁtœʁ də tʁepa.
lε ɡaʁ sɔ̃t- ɑ̃kɔʁə syʁ lε ɡʁɑ̃ bɑ̃.
dəmɛ̃ swaʁ, il i oʁa pʁwala !
εl. ʁusəlo
Syllabes Phonétique : Proella
pʁwa=la 2il=fε=tʁo=ʃo=ɑ̃=sεtə=fɛ̃=da=pʁε=mi=di=də=sεp=tɑ̃bʁə 14
lə=sjεl=ε=tɔ=ʁɑ̃=ʒe 6
o=lwɛ̃=a=pa=ʁεse=lε=pʁə=mje=nɥ=a=ʒə=sɔ̃bʁə 12
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il=a=ʁi=və 4
də=tu=tə=sa=pʁεs=tɑ̃sə 6
ɑ̃=sa=ma=ka=bʁə=dɑ̃sə 6
il=sə=pʁe=zɑ̃təo=pɔʁtə=dy=ku=ʃɑ̃ 8
ɡʁi=nwaʁ=fɔʁ=te=ʁiblə=mɑ̃=pɥi=sɑ̃ 8
il=ε=la 3
odə=vɑ̃=də=lu=ʁa=ɡɑ̃ 6
ʁjɛ̃=nə=ʁe=zis=tə=ʁa 6
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lε=ɡaʁ=sɔ̃=tɑ̃=kɔʁə=syʁ=lε=ɡʁɑ̃=bɑ̃ 9
də=mɛ̃=swaʁ=il=i=o=ʁa=pʁwa=la 9
εl=ʁu=sə=lo 4
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Une description saisissante de l’ouragan
Suspendus à tes mots nous ressentons l’effroi
Devant un phénomène qui nous dépasse
J’ai écrit il y a quelque temps
L’oeil de Freda
Il est un grand vent qui devient fou
Qui viendra d’on ne sait pas où
Détruire nos rêves et nos remparts
Nous assaillir de toutes parts.
Il rallumera la peur primaire
De l’homme seul sur la terre
Des voix des dieux et des fous
Et nous laisseras à genoux.
Il viendra laver tous les coeurs
De toutes les vieilles rancoeurs
Il dira au monde le naufrage
Des fragiles fleurs de passage.
Il ramènera un jour la lumière
De ces aubes cueillies sur la mer
Des bateaux qui ont déployé
Les voiles fières nettoyées.
D’un clin d’ oeil il se moquera
De nos peurs et de nos joies
Il sera l’ écueil du grand bras
Et de sa force nous étourdiras.
Freda tempête du pacifique sud.
Merci à toi
Marie
Merci et ton texte est très beau et très prenant.
Pour ma petite approche de l’ouragan, j’avais souhaité, dans un premier temps, plus insister
sur les souffrances des familles, des femmes et hommes de la mer.
In fine, il m’a semblé que la tradition de l’ile d’Ouessant, la Proella, résume tout cela.
Amitiés
Loïc
Le danger est bien présent , avec le mystère du début .Un beau récit sur la mer.
Amitié
Jean-Pierre
Par une sublime coïncidence, j’écoutais le concerto pour piano n°1 de Chopin et votre écrit a été accompagné d’un des mouvements affannato et crescendo, ce qui colle parfaitement à l’ambiance de l’écrit.. C’était succulent à lire dans ces conditions.. J’aime !
Merci du partage, amicalement-