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Poeme : Aphrotdite & Dionysos



Aphrotdite & Dionysos

En ce fiévreux Midi, par l’enfer des beaux jours,

Douce fut sa fraicheur, divin fut ce minuit,
Car fleurit sous Séléné, une Belle-de-Nuit,
Quand, sur les paumes, la femme nue dansait toujours.

Noctambules, saltimbanques, libres et troubadours,
Fuirent Héméra et, Phobos évanouit,
Se vouèrent à Bacchus : Phoebus s’épanouit.
Pour la Belle-de-Nuit, je flamboyai d’amour.

De Vénus aux Érotes, Himéros fut l’ainé,
Antéros le cadet, Éros n’eut pas trainé,
Et, Priape s’invitant, Philotès nous priâmes.

Puis Éos chassa Nyx, brisant les chaines d’Hélios,
Muses et Charites tombèrent, Moros pris nos âmes.
De la Belle-de-Nuit, seul demeurait logos.

Nous fûmes, ce Komos, comme Aphrodite et Dionysos.
Ag

PostScriptum

Le premier quatrain (ABBA/alexandrins) :
Le premièr vers : « fiévreux Midi » (la Provence/la chaleur maladive) , « l’enfer des beaux jours » (la chaleur de l’été/le toursime/le contexte diurne très difficile)
Le second vers : « douce » et « fraicheur » en opposition avec « fiévreux », « divin » en oppsition avec « enfer » (et fait également écho aux prochaines références de la mythologie grecque) . « minuit » en opposition avec « midi ».
Le troisième vers : « Car fleurit sous Séléné » (Séléné est la déesse grecque de la lune = périphrase désignant la nuit «) . » une Belle-de-nui « est une fleur, éxistante, qui ne fleurit que la nuit (fait référence à une suédoise que j’ai rencontré ce soir la)
Quatrième vers : » Quand, sur les paumes, la femme nue dansait toujours « (fait référence à la Nuit du rêve, une fête organisée l’été dans mon village, soir ou j’ai rencontré ma » Belle-de-nuit « et dont le logo était :
Vous noterez que les rimes du premier quatrain sont : » jou « » nuit « » nuit « » jour « (la nuit entre le jour pour souligner son importance et sa puissance salvatrice en opposition avec la chaleur diurne) . Vous noterez par ailleurs les consonnances en » F « et en » S «
Second quatrain (ABBA/alexandrins) :
Premier vers : désigne tous les genres de personnes que l’on retrouve a La Nuit du Rêve, des personnes de la nuit, de l’excés, de l’amusement et de l’art.
Second et troisième vers : » Fuirent Héméra « (Héméra étant la divinité grcque représentant la lumière du jour) , » et, Phobos évanouit, « (Phobos est le dieu grecque de la peur, la crainte (d’ou le mot phobie) . Donc une fois que tous ces gens de la nuit ont fuient le jour, la peur qui va avec, » Se vouèrent à Bacchus, Phoebus s’épanouit, « (Baccus = Dyonisos en romain, donc divinité representant la nuit, l’excé, la fête, etc… Et Phoebus est le nom latin d’Apollon, divinité grecque representant la poésie, le chant, le lyrisme, … ) donc les gens fuient le jour pour fêter sans retenue la nuit et ses délires.
Quatrième vers : se comprend de lui-même, à ce moment-là, pendant que la fête nocturne battait son plein, mon amour grandissait pour cette suédoise inconnu qui fleurissait (sens figuré) sous mes yeux. Opposition entre » flamboyait « et la nuit. Toujours des consonnances en » F « et également une réflection entre » phobos « et pheobus », « héméra » et « belle-de-nuit ».

Premier tercet (CCD/alexandrins) :
Premier vers : « De Vénus aux Erotes » (Vénus = Aphrodite en romain, désse de l’amour et de la beauté/les Erotes sont les quatres petits chérubins qui accompagnent Aphrodite, Eros, Anteros, Himéros et Pothos) . « Himéros fut l’ainé » (Himéros représente le désir amoureux personnifié, cela signifie que lorsque je l’ai vu, le désir amoureux fut la premiere chose qu’elle m’inspira) .
Second vers : « Anteros le cadet » (Anteros est le chérubin representant la réciprocité du sentiment amoureux, ça signifie qu’aprés le désir, vint la réciprocité de ce désir, une réciprocité qui s’afficha comme naturelle ^^) , « Eros n’eut pas trainé » (Eros personnifie l’amour dans sa plénitude, l’amour s’est finalement complété) .
Troisième vers : « Et Piape s’invitant » (Priape = fils d’Aphrodite et Dionysos, représentant la fécondité, il est tjrs representé avec un énorme pénis en érection (pour de vrai) ) donc Priape représente le désir sexuel qui grandissant. « Philotés nous priâmes » (Philotés = divinité allegorique representant les rapports sexuel) car ce soir là l’amour a été consommé.

Second tercet (EDE/alexandrins) :
Premier vers : « Puis Eos chassa Nyx » (Eos = divinité représentant l’aube et Nyx divinité représentant la nuit) donc « Quand l’aube chassa la nuit », « brisant les chaines d’Hélios » (Hélios = divinité grecque du soleil) donc l’aube chasse la nuit libérant le soleil.
Second vers : « Muses et Charites tombèrent » (les muses représentants les arts (grossierement) et les Charites = les trois Grâces) . Donc, avec le retour du soleil, c’est toute l’inspiration et la beauté qui se retire. « Moros prit nos âmes » (Moros= divinité grecque représentant le sort) donc le sort, la destinée, fait que tout se termine, tout le monde se sépare.
Troisième vers : « De la Belle-de-nuit, seul demeurait logos » (logos = discour/parole en latin) de la fille que j’ai rencontré, seul me restait les mots, la résonance. Le petit matin nous a séparé.
Le vers en or (la conclusion/feedback avec le titre) : « Nous fûmes, ce Komos, comme Aphrodite et Dionysos » (Komos = fête nocturne grecque pendant laquelle on idolatrait Dionysos, reprezsentant l’excé, la nuit, l’ivresse, la joie ! Le reste se comprend tout seul.
Bonne lecture ! ! ! ! Dites moi ce que vous en pensez ! ! !


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Poème en Phonétique

ɑ̃ sə fjevʁø midi, paʁ lɑ̃fe dε bo ʒuʁ,

dusə fy sa fʁεʃœʁ, divɛ̃ fy sə minɥi,
kaʁ fləʁi su selene, ynə bεllə də nɥi,
kɑ̃, syʁ lε pomə, la famə nɥ dɑ̃sε tuʒuʁ.

nɔktɑ̃bylə, saltɛ̃bɑ̃k, libʁəz- e tʁubaduʁ,
fɥiʁe emeʁa e, fɔboz- evanui,
sə vuεʁe a bakys : foəbys sepanui.
puʁ la bεllə də nɥi, ʒə flɑ̃bwajε damuʁ.

də venysz- oz- eʁɔtə, imeʁo fy lεne,
ɑ̃teʁo lə kadε, eʁo ny pa tʁεne,
e, pʁjapə sɛ̃vitɑ̃, filɔtε nu pʁjamə.

pɥiz- eos ʃasa niks, bʁizɑ̃ lε ʃεnə deljo,
myzəz- e ʃaʁitə tɔ̃bεʁe, mɔʁo pʁi noz- amə.
də la bεllə də nɥi, səl dəməʁε lɔɡo.

nu fymə, sə komo, kɔmə afʁɔditə e djɔnizos.