Poeme : Éclats D’or Dans L’âge De La Plume
A Propos
Ce poème s’inspire d’une époque empreinte de splendeur et de raffinement, où la poésie et les arts étaient les témoins de la magnificence d’un siècle révolu. Le XVIe siècle, véritable âge d’or des lettres et des amours courtoises, nous est ici conté à travers une vision où le lyrisme des vers et la danse des images créent une atmosphère de rêve et de beauté. Le poème évoque les scènes d’élégance des cours royales, où les troubadours chantent des sérénades, où les dames, telles des étoiles, virevoltent au gré des vents. Les courtisans, les roses, les manuscrits et les serments d’amour dessinent un tableau lumineux d’une époque où la poésie, l’amour et l’art s’entrelacent dans une harmonie parfaite. C’est une invitation à plonger dans cette époque dorée, où les mots et les émotions s’épanouissent dans une danse intemporelle, au rythme d’un monde révolu mais toujours vivant dans les souvenirs et les vers des poètes.
Éclats D’or Dans L’âge De La Plume
Où les corbeaux tissent des odes dans l’ardeur.
Parures d’étoffes aux couleurs du couchant,
Les âmes s’entrelacent dans un tourbillon brûlant.
Les luths résonnent dans les cours bien nées,
Des troubadours galants chantent des sérénades.
Dames aux yeux purs, miroirs des cieux éthérés,
Dansent avec les vents, éternelles étoiles de l’été.
Les quatrains, pareils à des rubis précieux,
Scintillent dans l’ombre des manuscrits silencieux.
Plumes calligraphiées dépeignent des romances,
Des vers célébrant les danses et les espérances.
Au bal des masques, les regards enjoués,
Se croisent furtivement sous la clarté dorée.
Les courtisans s’inclinent, dans une valse exquise,
Les éventails caressant des visages de marquise.
Dans les jardins fleuris, les roses s’épanouissent,
Les sonnets s’élèvent, tendres serments qu’on chérit.
Les enfants, cachés sous l’ombrelle des charmilles,
Échangent des voeux, des éclats d’instants subtiles.
Ainsi, au doux XVIe siècle, l’âge d’or des vers,
Les poètes sculptent des rêves, des chants sincères.
Sous la lueur des cierges, la plume s’épanouit,
Dans une époque où l’amour, éternel, s’écrit.
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Poème en Phonétique
u lε kɔʁbo tise dεz- ɔdə dɑ̃ laʁdœʁ.
paʁyʁə detɔfəz- o kulœʁ dy kuʃɑ̃,
lεz- amə sɑ̃tʁəlase dɑ̃z- œ̃ tuʁbijɔ̃ bʁylɑ̃.
lε lyt ʁezɔne dɑ̃ lε kuʁ bjɛ̃ ne,
dε tʁubaduʁ ɡalɑ̃ ʃɑ̃te dε seʁenadə.
daməz- oz- iø pyʁ, miʁwaʁ dε sjøz- eteʁe,
dɑ̃se avεk lε vɑ̃, etεʁnεlləz- etwalə də lete.
lε katʁɛ̃, paʁεjz- a dε ʁybi pʁesjø,
sɛ̃tije dɑ̃ lɔ̃bʁə dε manyskʁi silɑ̃sjø.
plymə kaliɡʁafje depεɲe dε ʁɔmɑ̃sə,
dε vεʁ selebʁɑ̃ lε dɑ̃səz- e lεz- εspeʁɑ̃sə.
o bal dε mask, lε ʁəɡaʁdz- ɑ̃ʒue,
sə kʁwaze fyʁtivəmɑ̃ su la klaʁte dɔʁe.
lε kuʁtizɑ̃ sɛ̃kline, dɑ̃z- ynə valsə εkskizə,
lεz- evɑ̃taj kaʁesɑ̃ dε vizaʒə də maʁkizə.
dɑ̃ lε ʒaʁdɛ̃ fləʁi, lε ʁozə sepanuise,
lε sɔnε selεve, tɑ̃dʁə- sεʁmɑ̃ kɔ̃ ʃeʁi.
lεz- ɑ̃fɑ̃, kaʃe su lɔ̃bʁεllə dε ʃaʁmijə,
eʃɑ̃ʒe dε vø, dεz- ekla dɛ̃stɑ̃ sybtilə.
ɛ̃si, o du ksvi sjεklə, laʒə dɔʁ dε vεʁ,
lε pɔεtə skylpte dε ʁεvə, dε ʃɑ̃ sɛ̃sεʁə.
su la lɥœʁ dε sjεʁʒə, la plymə sepanui,
dɑ̃z- ynə epɔkə u lamuʁ, etεʁnεl, sekʁi.