Texte : La Bibliothèque Des Mondes Oubliés
La Bibliothèque Des Mondes Oubliés
Cette histoire est une invitation au rêve et à l’évasion. Elle suit les pas d’un jeune garçon
curieux qui découvre un lieu magique, où chaque livre ouvre la porte d’un monde
extraordinaire. Une aventure qui nous rappelle que les histoires que nous lisons peuvent
transformer notre regard sur le monde réel.
Dans une vallée reculée, où la brume caresse les collines chaque matin, vivait un jeune
garçon nommé Elio. Depuis qu’il savait lire, Elio était fasciné par les histoires. Mais les livres
de son village étaient rares, ternis par le temps et par les mains fatiguées qui les tournaient.
Un soir d’été, alors qu’il explorait les bois interdits au-delà de la rivière, Elio aperçut une
porte étrange, enchâssée dans un vieux chêne à demi-mort. Elle semblait vibrer doucement,
comme si elle respirait. Pris d’un mélange de crainte et de curiosité, il posa la main sur la
poignée, et la porte s’ouvrit sans bruit.
Derriere se trouvait un escalier en colimaçon descendant dans l’obscurité. Elio dévala les
marches, guidé par une lueur dorée qui grandissait à mesure qu’il approchait. À l’arrivée, il
découvrit une immense bibliothèque, où les étagères semblaient s’élever jusqu’à un ciel sans
fin. Chaque livre scintillait comme s’il était fait de lumière.
Un vieil homme apparaît alors, vêtu d’une robe constellée d’étoiles. « Bienvenue, Elio, dans la
Bibliothèque des Mondes Oubliés, » dit-il avec un sourire. « Ici, chaque livre est une porte. Tu
peux y entrer, mais n’oublie jamais : ce que tu vivras là-bas laisse une trace en toi. »
Elio ouvrit un premier livre intitulé Les Jardins de l’Aube. Aussitôt, il fut aspiré dans un
monde baigné d’une lumière douce, peuplé de fleurs qui chantaient, d’animaux qui parlaient
par la pensée, et d’enfants volants. Il y vécut des jours de bonheur, mais chaque soir, un
oiseau noir le fixait du haut d’une branche, lui rappelant que ce rêve avait un prix.
De retour à la bibliothèque, Elio ouvrit un autre livre : La Cité des Songes Perdus. Ce
monde était fait de tours de verre, où les gens vivaient dans leurs souvenirs. Elio y retrouva
des fragments de sa propre vie : un rire de sa mère, le regard d’un ami perdu… Mais les
souvenirs emprisonnaient les habitants, les maintenant loin du présent.
Il voyagea ainsi de monde en monde : des mers où nageaient des baleines de cristal, des
déserts illuminés par des lunes bleues, des forêts où les arbres racontaient l’histoire du temps.
Chaque monde était merveilleux, mais chacun lui murmurait aussi une vérité : ces mondes
étaient nés d’oublis, d’espoirs ou de regrets.
Un jour, le vieil homme le guida vers un dernier livre, sans titre, mais qui brillait d’une
lumière pure. « Celui-ci te montrera ce que tu cherches, » dit-il.
En l’ouvrant, Elio se retrouva dans une forêt familière : la sienne. Mais elle était différente,
plus vive, plus belle. Il comprit que ce monde était le sien, transformé par les traces que les
autres mondes avaient laissées en lui.
« Tu peux rester ici, » dit le vieil homme, « ou repartir et porter en toi ces éclats de rêve pour
transformer ton monde réel. »
Elio choisit de revenir. Le chêne s’était refermé, mais en lui brillait la lumière des mondes
oubliés. Il devint conteur, semant dans le cœur des autres les graines d’un ailleurs possible,
où les rêves ne sont pas oubliés, mais vivent à travers ceux qui osent encore ouvrir les livres.
curieux qui découvre un lieu magique, où chaque livre ouvre la porte d’un monde
extraordinaire. Une aventure qui nous rappelle que les histoires que nous lisons peuvent
transformer notre regard sur le monde réel.
Dans une vallée reculée, où la brume caresse les collines chaque matin, vivait un jeune
garçon nommé Elio. Depuis qu’il savait lire, Elio était fasciné par les histoires. Mais les livres
de son village étaient rares, ternis par le temps et par les mains fatiguées qui les tournaient.
Un soir d’été, alors qu’il explorait les bois interdits au-delà de la rivière, Elio aperçut une
porte étrange, enchâssée dans un vieux chêne à demi-mort. Elle semblait vibrer doucement,
comme si elle respirait. Pris d’un mélange de crainte et de curiosité, il posa la main sur la
poignée, et la porte s’ouvrit sans bruit.
Derriere se trouvait un escalier en colimaçon descendant dans l’obscurité. Elio dévala les
marches, guidé par une lueur dorée qui grandissait à mesure qu’il approchait. À l’arrivée, il
découvrit une immense bibliothèque, où les étagères semblaient s’élever jusqu’à un ciel sans
fin. Chaque livre scintillait comme s’il était fait de lumière.
Un vieil homme apparaît alors, vêtu d’une robe constellée d’étoiles. « Bienvenue, Elio, dans la
Bibliothèque des Mondes Oubliés, » dit-il avec un sourire. « Ici, chaque livre est une porte. Tu
peux y entrer, mais n’oublie jamais : ce que tu vivras là-bas laisse une trace en toi. »
Elio ouvrit un premier livre intitulé Les Jardins de l’Aube. Aussitôt, il fut aspiré dans un
monde baigné d’une lumière douce, peuplé de fleurs qui chantaient, d’animaux qui parlaient
par la pensée, et d’enfants volants. Il y vécut des jours de bonheur, mais chaque soir, un
oiseau noir le fixait du haut d’une branche, lui rappelant que ce rêve avait un prix.
De retour à la bibliothèque, Elio ouvrit un autre livre : La Cité des Songes Perdus. Ce
monde était fait de tours de verre, où les gens vivaient dans leurs souvenirs. Elio y retrouva
des fragments de sa propre vie : un rire de sa mère, le regard d’un ami perdu… Mais les
souvenirs emprisonnaient les habitants, les maintenant loin du présent.
Il voyagea ainsi de monde en monde : des mers où nageaient des baleines de cristal, des
déserts illuminés par des lunes bleues, des forêts où les arbres racontaient l’histoire du temps.
Chaque monde était merveilleux, mais chacun lui murmurait aussi une vérité : ces mondes
étaient nés d’oublis, d’espoirs ou de regrets.
Un jour, le vieil homme le guida vers un dernier livre, sans titre, mais qui brillait d’une
lumière pure. « Celui-ci te montrera ce que tu cherches, » dit-il.
En l’ouvrant, Elio se retrouva dans une forêt familière : la sienne. Mais elle était différente,
plus vive, plus belle. Il comprit que ce monde était le sien, transformé par les traces que les
autres mondes avaient laissées en lui.
« Tu peux rester ici, » dit le vieil homme, « ou repartir et porter en toi ces éclats de rêve pour
transformer ton monde réel. »
Elio choisit de revenir. Le chêne s’était refermé, mais en lui brillait la lumière des mondes
oubliés. Il devint conteur, semant dans le cœur des autres les graines d’un ailleurs possible,
où les rêves ne sont pas oubliés, mais vivent à travers ceux qui osent encore ouvrir les livres.
Albertb
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
sεtə istwaʁə εt- ynə ɛ̃vitasjɔ̃ o ʁεvə e a levazjɔ̃. εllə sɥi lε pa dœ̃ ʒənə ɡaʁsɔ̃
kyʁjø ki dekuvʁə œ̃ ljø maʒikə, u ʃakə livʁə uvʁə la pɔʁtə dœ̃ mɔ̃də
εkstʁaɔʁdinεʁə. ynə avɑ̃tyʁə ki nu ʁapεllə kə lεz- istwaʁə kə nu lizɔ̃ pəve
tʁɑ̃sfɔʁme nɔtʁə ʁəɡaʁ syʁ lə mɔ̃də ʁeεl.
dɑ̃z- ynə vale ʁəkyle, u la bʁymə kaʁεsə lε kɔlinə ʃakə matɛ̃, vivε œ̃ ʒənə
ɡaʁsɔ̃ nɔme əljo. dəpɥi kil savε liʁə, əljo etε fasine paʁ lεz- istwaʁə. mε lε livʁə
də sɔ̃ vilaʒə etε ʁaʁə, tεʁni paʁ lə tɑ̃z- e paʁ lε mɛ̃ fatiɡe ki lε tuʁnε.
œ̃ swaʁ dete, alɔʁ kil εksplɔʁε lε bwaz- ɛ̃tεʁdiz- o dəla də la ʁivjεʁə, əljo apεʁsy ynə
pɔʁtə etʁɑ̃ʒə, ɑ̃ʃase dɑ̃z- œ̃ vjø ʃεnə a dəmi mɔʁ. εllə sɑ̃blε vibʁe dusəmɑ̃,
kɔmə si εllə ʁεspiʁε. pʁi dœ̃ melɑ̃ʒə də kʁɛ̃tə e də kyʁjozite, il poza la mɛ̃ syʁ la
pwaɲe, e la pɔʁtə suvʁi sɑ̃ bʁɥi.
dəʁjəʁə sə tʁuvε œ̃n- εskalje ɑ̃ kɔlimasɔ̃ desɑ̃dɑ̃ dɑ̃ lɔpskyʁite. əljo devala lε
maʁʃə, ɡide paʁ ynə lɥœʁ dɔʁe ki ɡʁɑ̃disε a məzyʁə kil apʁoʃε. a laʁive, il
dekuvʁi ynə imɑ̃sə bibljɔtεkə, u lεz- etaʒεʁə sɑ̃blε seləve ʒyska œ̃ sjεl sɑ̃
fɛ̃. ʃakə livʁə sɛ̃tijε kɔmə sil etε fε də lymjεʁə.
œ̃ vjεj ɔmə apaʁε alɔʁ, vεty dynə ʁɔbə kɔ̃stεlle detwalə. « bjɛ̃vənɥ, əljo, dɑ̃ la
bibljɔtεkə dε mɔ̃dəz- ublje, » dit til avεk œ̃ suʁiʁə. « isi, ʃakə livʁə εt- ynə pɔʁtə. ty
pøz- i ɑ̃tʁe, mε nubli ʒamε : sə kə ty vivʁa la ba lεsə ynə tʁasə ɑ̃ twa. »
əljo uvʁi œ̃ pʁəmje livʁə ɛ̃tityle lε ʒaʁdɛ̃ də lobə. osito, il fy aspiʁe dɑ̃z- œ̃
mɔ̃də bεɲe dynə lymjεʁə dusə, pəple də flœʁ ki ʃɑ̃tε, danimo ki paʁlε
paʁ la pɑ̃se, e dɑ̃fɑ̃ vɔlɑ̃. il i veky dε ʒuʁ də bɔnœʁ, mε ʃakə swaʁ, œ̃
wazo nwaʁ lə fiksε dy-o dynə bʁɑ̃ʃə, lɥi ʁapəlɑ̃ kə sə ʁεvə avε œ̃ pʁi.
də ʁətuʁ a la bibljɔtεkə, əljo uvʁi œ̃n- otʁə livʁə : la site dε sɔ̃ʒə pεʁdys. sə
mɔ̃də etε fε də tuʁ də veʁə, u lε ʒɑ̃ vivε dɑ̃ lœʁ suvəniʁ. əljo i ʁətʁuva
dε fʁaɡmɑ̃ də sa pʁɔpʁə vi : œ̃ ʁiʁə də sa mεʁə, lə ʁəɡaʁ dœ̃n- ami pεʁdy… mε lε
suvəniʁz- ɑ̃pʁizɔnε lεz- abitɑ̃, lε mɛ̃tənɑ̃ lwɛ̃ dy pʁezɑ̃.
il vwajaʒa ɛ̃si də mɔ̃də ɑ̃ mɔ̃də : dε mεʁz- u naʒε dε balεnə də kʁistal, dε
dezεʁz- ilymine paʁ dε lynə blø, dε fɔʁεz- u lεz- aʁbʁə- ʁakɔ̃tε listwaʁə dy tɑ̃.
ʃakə mɔ̃də etε mεʁvεjø, mε ʃakœ̃ lɥi myʁmyʁε osi ynə veʁite : sε mɔ̃də
etε nes dubli, dεspwaʁz- u də ʁəɡʁε.
œ̃ ʒuʁ, lə vjεj ɔmə lə ɡida vεʁz- œ̃ dεʁnje livʁə, sɑ̃ titʁə, mε ki bʁijε dynə
lymjεʁə pyʁə. « səlɥi si tə mɔ̃tʁəʁa sə kə ty ʃεʁʃə, » dit til.
ɑ̃ luvʁɑ̃, əljo sə ʁətʁuva dɑ̃z- ynə fɔʁε familjεʁə : la sjεnə. mεz- εllə etε difeʁɑ̃tə,
plys vivə, plys bεllə. il kɔ̃pʁi kə sə mɔ̃də etε lə sjɛ̃, tʁɑ̃sfɔʁme paʁ lε tʁasə kə lε
otʁə- mɔ̃dəz- avε lεsez- ɑ̃ lɥi.
« ty pø ʁεste isi, » dit lə vjεj ɔmə, « u ʁəpaʁtiʁ e pɔʁte ɑ̃ twa sεz- ekla də ʁεvə puʁ
tʁɑ̃sfɔʁme tɔ̃ mɔ̃də ʁeεl. »
əljo ʃwazi də ʁəvəniʁ. lə ʃεnə setε ʁəfεʁme, mεz- ɑ̃ lɥi bʁijε la lymjεʁə dε mɔ̃də
ublje. il dəvɛ̃ kɔ̃tœʁ, səmɑ̃ dɑ̃ lə kœʁ dεz- otʁə- lε ɡʁεnə dœ̃n- ajœʁ pɔsiblə,
u lε ʁεvə nə sɔ̃ pa ublje, mε vive a tʁavεʁ sø ki oze ɑ̃kɔʁə uvʁiʁ lε livʁə.
kyʁjø ki dekuvʁə œ̃ ljø maʒikə, u ʃakə livʁə uvʁə la pɔʁtə dœ̃ mɔ̃də
εkstʁaɔʁdinεʁə. ynə avɑ̃tyʁə ki nu ʁapεllə kə lεz- istwaʁə kə nu lizɔ̃ pəve
tʁɑ̃sfɔʁme nɔtʁə ʁəɡaʁ syʁ lə mɔ̃də ʁeεl.
dɑ̃z- ynə vale ʁəkyle, u la bʁymə kaʁεsə lε kɔlinə ʃakə matɛ̃, vivε œ̃ ʒənə
ɡaʁsɔ̃ nɔme əljo. dəpɥi kil savε liʁə, əljo etε fasine paʁ lεz- istwaʁə. mε lε livʁə
də sɔ̃ vilaʒə etε ʁaʁə, tεʁni paʁ lə tɑ̃z- e paʁ lε mɛ̃ fatiɡe ki lε tuʁnε.
œ̃ swaʁ dete, alɔʁ kil εksplɔʁε lε bwaz- ɛ̃tεʁdiz- o dəla də la ʁivjεʁə, əljo apεʁsy ynə
pɔʁtə etʁɑ̃ʒə, ɑ̃ʃase dɑ̃z- œ̃ vjø ʃεnə a dəmi mɔʁ. εllə sɑ̃blε vibʁe dusəmɑ̃,
kɔmə si εllə ʁεspiʁε. pʁi dœ̃ melɑ̃ʒə də kʁɛ̃tə e də kyʁjozite, il poza la mɛ̃ syʁ la
pwaɲe, e la pɔʁtə suvʁi sɑ̃ bʁɥi.
dəʁjəʁə sə tʁuvε œ̃n- εskalje ɑ̃ kɔlimasɔ̃ desɑ̃dɑ̃ dɑ̃ lɔpskyʁite. əljo devala lε
maʁʃə, ɡide paʁ ynə lɥœʁ dɔʁe ki ɡʁɑ̃disε a məzyʁə kil apʁoʃε. a laʁive, il
dekuvʁi ynə imɑ̃sə bibljɔtεkə, u lεz- etaʒεʁə sɑ̃blε seləve ʒyska œ̃ sjεl sɑ̃
fɛ̃. ʃakə livʁə sɛ̃tijε kɔmə sil etε fε də lymjεʁə.
œ̃ vjεj ɔmə apaʁε alɔʁ, vεty dynə ʁɔbə kɔ̃stεlle detwalə. « bjɛ̃vənɥ, əljo, dɑ̃ la
bibljɔtεkə dε mɔ̃dəz- ublje, » dit til avεk œ̃ suʁiʁə. « isi, ʃakə livʁə εt- ynə pɔʁtə. ty
pøz- i ɑ̃tʁe, mε nubli ʒamε : sə kə ty vivʁa la ba lεsə ynə tʁasə ɑ̃ twa. »
əljo uvʁi œ̃ pʁəmje livʁə ɛ̃tityle lε ʒaʁdɛ̃ də lobə. osito, il fy aspiʁe dɑ̃z- œ̃
mɔ̃də bεɲe dynə lymjεʁə dusə, pəple də flœʁ ki ʃɑ̃tε, danimo ki paʁlε
paʁ la pɑ̃se, e dɑ̃fɑ̃ vɔlɑ̃. il i veky dε ʒuʁ də bɔnœʁ, mε ʃakə swaʁ, œ̃
wazo nwaʁ lə fiksε dy-o dynə bʁɑ̃ʃə, lɥi ʁapəlɑ̃ kə sə ʁεvə avε œ̃ pʁi.
də ʁətuʁ a la bibljɔtεkə, əljo uvʁi œ̃n- otʁə livʁə : la site dε sɔ̃ʒə pεʁdys. sə
mɔ̃də etε fε də tuʁ də veʁə, u lε ʒɑ̃ vivε dɑ̃ lœʁ suvəniʁ. əljo i ʁətʁuva
dε fʁaɡmɑ̃ də sa pʁɔpʁə vi : œ̃ ʁiʁə də sa mεʁə, lə ʁəɡaʁ dœ̃n- ami pεʁdy… mε lε
suvəniʁz- ɑ̃pʁizɔnε lεz- abitɑ̃, lε mɛ̃tənɑ̃ lwɛ̃ dy pʁezɑ̃.
il vwajaʒa ɛ̃si də mɔ̃də ɑ̃ mɔ̃də : dε mεʁz- u naʒε dε balεnə də kʁistal, dε
dezεʁz- ilymine paʁ dε lynə blø, dε fɔʁεz- u lεz- aʁbʁə- ʁakɔ̃tε listwaʁə dy tɑ̃.
ʃakə mɔ̃də etε mεʁvεjø, mε ʃakœ̃ lɥi myʁmyʁε osi ynə veʁite : sε mɔ̃də
etε nes dubli, dεspwaʁz- u də ʁəɡʁε.
œ̃ ʒuʁ, lə vjεj ɔmə lə ɡida vεʁz- œ̃ dεʁnje livʁə, sɑ̃ titʁə, mε ki bʁijε dynə
lymjεʁə pyʁə. « səlɥi si tə mɔ̃tʁəʁa sə kə ty ʃεʁʃə, » dit til.
ɑ̃ luvʁɑ̃, əljo sə ʁətʁuva dɑ̃z- ynə fɔʁε familjεʁə : la sjεnə. mεz- εllə etε difeʁɑ̃tə,
plys vivə, plys bεllə. il kɔ̃pʁi kə sə mɔ̃də etε lə sjɛ̃, tʁɑ̃sfɔʁme paʁ lε tʁasə kə lε
otʁə- mɔ̃dəz- avε lεsez- ɑ̃ lɥi.
« ty pø ʁεste isi, » dit lə vjεj ɔmə, « u ʁəpaʁtiʁ e pɔʁte ɑ̃ twa sεz- ekla də ʁεvə puʁ
tʁɑ̃sfɔʁme tɔ̃ mɔ̃də ʁeεl. »
əljo ʃwazi də ʁəvəniʁ. lə ʃεnə setε ʁəfεʁme, mεz- ɑ̃ lɥi bʁijε la lymjεʁə dε mɔ̃də
ublje. il dəvɛ̃ kɔ̃tœʁ, səmɑ̃ dɑ̃ lə kœʁ dεz- otʁə- lε ɡʁεnə dœ̃n- ajœʁ pɔsiblə,
u lε ʁεvə nə sɔ̃ pa ublje, mε vive a tʁavεʁ sø ki oze ɑ̃kɔʁə uvʁiʁ lε livʁə.