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Poeme : Les Printemps Arabes.



Les Printemps Arabes.

Printemps du peuple trahi,
Rejet des chaînes imposées,
Des terreurs répétées,
Les guides ont failli.

A mort les tyrans,
Décimeurs de nations,
Pourfendeurs d’oppositions.
Aux mains rougies de sang.

Accrochés aux pouvoirs,
Acteurs de l’indicible,
Prenant les frères pour cible,
Dispensant peurs et désespoirs.

Printemps des populations brimées,
Dans une apogée de l’horreur,
Accouchement dans la douleur,
De Liberté tant désirée.

Oppresseurs jugés, exécutés,
La rue reprend ses droits,
Mais gare aux endroits,
Ou d’autres rêvent de passé.
Loup Gris

PostScriptum

Ce texte, je l’avais écrit en 2011, l’histoire se répète… Celle de l’opposant, espérons qu’on ne lui volera pas sa victoire !


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Poème en Phonétique

pʁɛ̃tɑ̃ dy pəplə tʁai,
ʁəʒε dε ʃεnəz- ɛ̃poze,
dε teʁœʁ ʁepete,
lε ɡidəz- ɔ̃ faji.

a mɔʁ lε tiʁɑ̃,
desimœʁ də nasjɔ̃,
puʁfɑ̃dœʁ dɔpozisjɔ̃.
o mɛ̃ ʁuʒi də sɑ̃.

akʁoʃez- o puvwaʁ,
aktœʁ də lɛ̃disiblə,
pʁənɑ̃ lε fʁεʁə puʁ siblə,
dispɑ̃sɑ̃ pœʁz- e dezεspwaʁ.

pʁɛ̃tɑ̃ dε pɔpylasjɔ̃ bʁime,
dɑ̃z- ynə apɔʒe də lɔʁœʁ,
akuʃəmɑ̃ dɑ̃ la dulœʁ,
də libεʁte tɑ̃ deziʁe.

ɔpʁesœʁ ʒyʒe, εɡzekyte,
la ʁy ʁəpʁɑ̃ sε dʁwa,
mε ɡaʁə oz- ɑ̃dʁwa,
u dotʁə- ʁεve də pase.