Poeme : L’argent.

Dans tous ces mondes dominés par l’économie,
Il se dit la-bas, que l’argent n’a pas d’odeur,
Mais il sent la sueur, pour tous les travailleurs,
Il a pour les pauvres gens, mille senteurs de vie.

Dans les mondes dominés par les dictatures,
L’argent a certainement des relents de sang,
Dans les poches de ces charognards élégants,
Eux qui paradent sur les corps des âmes pures.

Dans les mondes pétrodollars des exploiteurs,
Le fric pue au nez des exploités du pétrole,
Bitumeux bénéfices des mégalopoles,
Ou les moins nantis dorment au sol dans la peur.

Dans tous les mondes pourris de l’argent facile,
On rend les enfants des petits, riches de rêves.
On leur fabrique désirs futiles sans trêves,
Pour enrichir encore, d’autres mercantiles.

Nous avons tous besoin, de cet argent pour vivre !
Faut il plus qu’on ne pourra jamais dépenser,
Pour que les pouvoirs du bonheur puissent régner ?
Juste assez d’argent suffit pour vivre libre.

dɑ̃ tus sε mɔ̃də dɔmine paʁ lekɔnɔmi,
il sə di la ba, kə laʁʒe na pa dɔdœʁ,
mεz- il sɑ̃ la sɥœʁ, puʁ tus lε tʁavajœʁ,
il a puʁ lε povʁə- ʒɑ̃, milə sɑ̃tœʁ də vi.

dɑ̃ lε mɔ̃də dɔmine paʁ lε diktatyʁə,
laʁʒe a sεʁtεnəmɑ̃ dε ʁəlɑ̃ də sɑ̃,
dɑ̃ lε poʃə də sε ʃaʁɔɲaʁdz- eleɡɑ̃,
ø ki paʁade syʁ lε kɔʁ dεz- amə pyʁə.

dɑ̃ lε mɔ̃də petʁɔdɔlaʁ dεz- εksplwatœʁ,
lə fʁik pɥ o ne dεz- εksplwate dy petʁɔlə,
bitymø benefisə dε meɡalɔpɔlə,
u lε mwɛ̃ nɑ̃ti dɔʁme o sɔl dɑ̃ la pœʁ.

dɑ̃ tus lε mɔ̃də puʁʁi də laʁʒe fasilə,
ɔ̃ ʁɑ̃ lεz- ɑ̃fɑ̃ dε pəti, ʁiʃə də ʁεvə.
ɔ̃ lœʁ fabʁikə deziʁ fytilə sɑ̃ tʁεvə,
puʁ ɑ̃ʁiʃiʁ ɑ̃kɔʁə, dotʁə- mεʁkɑ̃tilə.

nuz- avɔ̃ tus bəzwɛ̃, də sεt aʁʒe puʁ vivʁə !
fo il plys kɔ̃ nə puʁʁa ʒamε depɑ̃se,
puʁ kə lε puvwaʁ dy bɔnœʁ pɥise ʁeɲe ?
ʒystə ase daʁʒe syfi puʁ vivʁə libʁə.