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Poeme : L’histoire D’une Clandéstine



L’histoire D’une Clandéstine

Son histoire commença dans une cabane
Ou elle se dirigea après s’être rasé le crane
Pour passer inaperçue, de peur des renards
Entourée de jeunes, qui l’a scruté du regard
Le soir des passeurs sont venus les récupérer
Dans des jeeps, ils étaient emmené, les yeux égarés.
Les véhicules d’un autre age tombaient souvent en panne
Les chauffeurs parlaient discrètement de leurs arcanes
En se succédant au volant, ils n’étaient pas bavards
Des moments ils s’arrêtaient pour une pause à l’écart
Des grands axes pour ne pas se faire remarqué
Même si sur ces pistes, il n’y a personne à rencontrer.
On leurs donnait des conserves et du pain dans des bannes
Un moment, on commença à lui balancer des vannes
Puis un jour, son secret dévoilé, elle fut violé par ces barbares
Ces compagnons de route qu’elle portait d’eux un bâtard
Alors qu’elle est sortie fuir son destin, la guerre, la pauvreté
Sa famille croyait en elle, et pour elle, elle c’est endettée.
Ils ont parcouru plusieurs pays comme des tziganes
Enfin la mer, elle priait tout en tenant son talisman
Le dernier obstacle à franchir pour oublier sa vie de bazar
À l’aube une embarcation les attendait pour le départ
Et on donna une boussole et des jerricans au plus expérimenté
Puis ils prirent le large, mais un patrouilleur les a intercepté.
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PostScriptum

Dédier à tous ces malheureux qui un jour on décider de prendre leur vie en main afin de changer leurs destin, mais est-ce la salution ?


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Poème en Phonétique

sɔ̃n- istwaʁə kɔmɑ̃sa dɑ̃z- ynə kabanə
u εllə sə diʁiʒa apʁε sεtʁə ʁaze lə kʁanə
puʁ pase inapεʁsɥ, də pœʁ dε ʁənaʁd
ɑ̃tuʁe də ʒənə, ki la skʁyte dy ʁəɡaʁ
lə swaʁ dε pasœʁ sɔ̃ vənys lε ʁekypeʁe
dɑ̃ dε ʒip, ilz- etε aməne, lεz- iøz- eɡaʁe.
lε veikylə dœ̃n- otʁə aʒə tɔ̃bε suvɑ̃ ɑ̃ panə
lε ʃofœʁ paʁlε diskʁεtəmɑ̃ də lœʁz- aʁkanə
ɑ̃ sə syksedɑ̃ o vɔlɑ̃, il netε pa bavaʁd
dε mɔmɑ̃z- il saʁεtε puʁ ynə pozə a lekaʁ
dε ɡʁɑ̃z- aksə puʁ nə pa sə fεʁə ʁəmaʁke
mεmə si syʁ sε pistə, il ni a pεʁsɔnə a ʁɑ̃kɔ̃tʁe.
ɔ̃ lœʁ dɔnε dε kɔ̃sεʁvəz- e dy pɛ̃ dɑ̃ dε banə
œ̃ mɔmɑ̃, ɔ̃ kɔmɑ̃sa a lɥi balɑ̃se dε vanə
pɥiz- œ̃ ʒuʁ, sɔ̃ sεkʁε devwale, εllə fy vjɔle paʁ sε baʁbaʁə
sε kɔ̃paɲɔ̃ də ʁutə kεllə pɔʁtε døz- œ̃ bataʁ
alɔʁ kεllə ε sɔʁti fɥiʁ sɔ̃ dεstɛ̃, la ɡeʁə, la povʁəte
sa famijə kʁwajε ɑ̃n- εllə, e puʁ εllə, εllə sεt- ɑ̃dεte.
ilz- ɔ̃ paʁkuʁy plyzjœʁ pεi kɔmə dε tsiɡanə
ɑ̃fɛ̃ la mεʁ, εllə pʁjε tut- ɑ̃ tənɑ̃ sɔ̃ talismɑ̃
lə dεʁnje ɔpstaklə a fʁɑ̃ʃiʁ puʁ ublje sa vi də bazaʁ
a lobə ynə ɑ̃baʁkasjɔ̃ lεz- atɑ̃dε puʁ lə depaʁ
e ɔ̃ dɔna ynə busɔlə e dε ʒeʁikɑ̃z- o plysz- εkspeʁimɑ̃te
pɥiz- il pʁiʁe lə laʁʒə, mεz- œ̃ patʁujœʁ lεz- a ɛ̃tεʁsεpte.