Prose : Pant’ À Poils

Pant’ À Poils

Froid dehors, qui dedans m’emprisonne…
Cois remords qui, se mêlant, m’étonnent…
Tiens, caresse qui me frôle, texture moelleuse
Forteresse qui miaule, à la parure soyeuse
Se frottant le long de ma jambe, qui revient et s’en va
Qui n’est déjà plus là, furtive, comme quoi, déjà ?
C’est ma panthère à longs poils,
C’est ma Pant’ à Poils !
Un peu pantalon, surtout beaucoup poils
Sophie a passé toute la nuit sous la voûte étoilée
Le musant humant l’air, les oreilles aux échos…
La lune est ronde et si belle…
Au matin, fatiguée,
Sur son coussin, sûr et chaud,
Elle s’endort là, devant le radiateur,
Le soleil est si loin… brrr…
Besoin de chaleur…

Amireal

PostScriptum

au début, « Poils » avait été mis au singulier, puis avisant ma chatte angora, j’ai rajouté le « s », ça seyait bien mieux selon l’esprit de cette muse inspiratrice, dont le prénom est cité.
Un jour, on m’a fait grief d’avoir appelé ma chatte d’un nom généralement donné aux humains. Et pourquoi leur serait-ce réservé, tant l’on rencontre de nouveaux prénoms qui sonnent étranges, et qui deviennent si beaux, pour l’Eternité…

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Poème en Phonétique

fʁwa dəɔʁ, ki dədɑ̃ mɑ̃pʁizɔnə…
kwa ʁəmɔʁd ki, sə mεlɑ̃, metɔne…
tjɛ̃, kaʁεsə ki mə fʁolə, tεkstyʁə mwaløzə
fɔʁtəʁεsə ki mjolə, a la paʁyʁə swajøzə
sə fʁɔtɑ̃ lə lɔ̃ də ma ʒɑ̃bə, ki ʁəvjɛ̃ e sɑ̃ va
ki nε deʒa plys la, fyʁtivə, kɔmə kwa, deʒa ?
sε ma pɑ̃tεʁə a lɔ̃ɡ pwal,
sε ma pɑ̃ta pwal !
œ̃ pø pɑ̃talɔ̃, syʁtu boku pwal
sɔfi a pase tutə la nɥi su la vutə etwale
lə myzɑ̃ ymɑ̃ lεʁ, lεz- ɔʁεjəz- oz- eʃo…
la lynə ε ʁɔ̃də e si bεllə…
o matɛ̃, fatiɡe,
syʁ sɔ̃ kusɛ̃, syʁ e ʃo,
εllə sɑ̃dɔʁ la, dəvɑ̃ lə ʁadjatœʁ,
lə sɔlεj ε si lwɛ̃… be εʁ εʁ εʁ…
bəzwɛ̃ də ʃalœʁ…