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Poeme : Terrazo



A Propos

avant tout, un chat reste un chat, et l’ennemi du chat, ben, lisez après, et vous saurez !

Terrazo

Mais où est donc passée Terrazo ?
Disparue, ex-nihilo ! ! ! !
Après une nuit sans heure,
Dans le noir absolu, un noir à faire peur,
Rapide pâtée, avalée à la bougie,
Quelle est donc cette drôle de magie ?

Pressée d’en savoir plus, je sors,
Comme à l’accoutumée ; mais pas une lumière,
Tout est immaculément blanc là-dehors,
Mes pattes s’enfoncent, où sont les traces laissées naguère ?
Aucun bruit de moteur, mais un silence glacé ;
Terrazo aurait-il cessé de fonctionner ?

Je ne reconnais plus rien
Et mon petit cabinet particulier,
Là où je m’installe, hé ben tiens,
Cet endroit divin, que je n’ai pas oublié,
De la carte, a été rayé,
Je devrais dire : effacé ! ! !

Pour mes tous petits besoins,
Que je faisais encore,
Avec d’ultimes soins,
Parmi la douce flore,
Même pas plus tard qu’hier,
Aurai-je de nouveau l’occasion de les satisfaire ?

Pouh ! Calamité de temps ! ! !
Bon… Là, il suffit… Je veux retrouver, céant
Mon fauteuil qui m’attend, celui qu’Il a laissé vacant,
Pour aller me débarasser de tout ce bazar blanc ! ! !

Et puis me rendormir,
Encore et encore, dormir, dormir…
Faire à l’envi des rêves de soleil,
Où les papillons colorés autour de moi dansent,
Et où je puisse croquer l’herbe, tandis que les abeilles
Butinent sur une mélopée de transe
Au rythme des hip-hop amoureux des mésanges
Dont Cupidon dit gentiment que : « Vraiment, rien ne les dérange… »

Ah ! ! ! Que je voudrais tant qu’à Terrazo,
Le froid de l’hiver ne me pince plus les naseaux ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Amireal

PostScriptum

Si vous donnez encore votre langue au chat, alors voici la réponse que vous attendez : c’est le froid…
Pourtant, c’était facile, mdr


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Poème en Phonétique

mεz- u ε dɔ̃k pase teʁazo ?
dispaʁy, εks niilo ! ! !
apʁεz- ynə nɥi sɑ̃z- œʁ,
dɑ̃ lə nwaʁ absɔly, œ̃ nwaʁ a fεʁə pœʁ,
ʁapidə pate, avale a la buʒi,
kεllə ε dɔ̃k sεtə dʁolə də maʒi ?

pʁese dɑ̃ savwaʁ plys, ʒə sɔʁ,
kɔmə a lakutyme, mε pa ynə lymjεʁə,
tut- εt- imakylemɑ̃ blɑ̃ la dəɔʁ,
mε patə sɑ̃fɔ̃se, u sɔ̃ lε tʁasə lεse naɡεʁə ?
okœ̃ bʁɥi də mɔtœʁ, mεz- œ̃ silɑ̃sə ɡlase,
teʁazo oʁε til sese də fɔ̃ksjɔne ?

ʒə nə ʁəkɔnε plys ʁjɛ̃
e mɔ̃ pəti kabinε paʁtikylje,
la u ʒə mɛ̃stalə, e bεn tjɛ̃,
sεt ɑ̃dʁwa divɛ̃, kə ʒə nε pa ublje,
də la kaʁtə, a ete ʁεje,
ʒə dəvʁε diʁə : efase ! ! !

puʁ mε tus pəti bəzwɛ̃,
kə ʒə fəzεz- ɑ̃kɔʁə,
avεk dyltimə swɛ̃,
paʁmi la dusə flɔʁə,
mεmə pa plys taʁ kjεʁ,
oʁε ʒə də nuvo lɔkazjɔ̃ də lε satisfεʁə ?

pu ! kalamite də tɑ̃ ! ! !
bɔ̃… la, il syfi… ʒə vø ʁətʁuve, seɑ̃
mɔ̃ fotəj ki matɑ̃, səlɥi kil a lεse vakɑ̃,
puʁ ale mə debaʁase də tu sə bazaʁ blɑ̃ ! ! !

e pɥi mə ʁɑ̃dɔʁmiʁ,
ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə, dɔʁmiʁ, dɔʁmiʁ…
fεʁə a lɑ̃vi dε ʁεvə də sɔlεj,
u lε papijɔ̃ kɔlɔʁez- otuʁ də mwa dɑ̃se,
e u ʒə pɥisə kʁɔke lεʁbə, tɑ̃di kə lεz- abεjə
bytine syʁ ynə melɔpe də tʁɑ̃zə
o ʁitmə dεz- ip ɔp amuʁø dε mezɑ̃ʒə
dɔ̃ kypidɔ̃ di ʒɑ̃time kə : « vʁεmɑ̃, ʁjɛ̃ nə lε deʁɑ̃ʒə… »

a ! ! ! kə ʒə vudʁε tɑ̃ ka teʁazo,
lə fʁwa də livεʁ nə mə pɛ̃sə plys lε nazo ! ! !