Poeme : Les Yeux De Ma Mère

Avec le temps l’âme apparaît sur le visage
Tel n’était pas beau les rides le rendent aimable
Au physique avenant, tel autre ses dégrade,
Les sourcils courroucés le vieillissent avant l’âge.

Mais certains êtres élus rayonnent de bonté
Le sourire n’est pas feint si le coeur l’a porté
Au 1ères lueurs de vie la joie a habité
Tant de gens on voudrait remercier d’exister.

Ma mère était ainsi, l’amour en bandoulière,
Regard résolument tourné vers la lumière,
Ses yeux étaient bleu gris d’une douceur infinie,
Ils calment encore mes peurs au milieu de la nuit.

avεk lə tɑ̃ lamə apaʁε syʁ lə vizaʒə
tεl netε pa bo lε ʁidə lə ʁɑ̃de εmablə
o fizikə avənɑ̃, tεl otʁə sε deɡʁadə,
lε suʁsil kuʁʁuse lə vjεjise avɑ̃ laʒə.

mε sεʁtɛ̃z- εtʁəz- elys ʁεjɔne də bɔ̃te
lə suʁiʁə nε pa fɛ̃ si lə kœʁ la pɔʁte
o œ̃n- εʁə lɥœʁ də vi la ʒwa a-abite
tɑ̃ də ʒɑ̃z- ɔ̃ vudʁε ʁəmεʁsje dεɡziste.

ma mεʁə etε ɛ̃si, lamuʁ ɑ̃ bɑ̃duljεʁə,
ʁəɡaʁ ʁezɔlymɑ̃ tuʁne vεʁ la lymjεʁə,
sεz- iøz- etε blø ɡʁi dynə dusœʁ ɛ̃fini,
il kalme ɑ̃kɔʁə mε pœʁz- o miljø də la nɥi.