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Poeme : Mon Arbre.



Mon Arbre.

Un arbre noir et grand,
Aux allures hypnotiques,
Brillant aux doux soleil,
Des ténèbres tragiques…

Un arbre que la pluie
Laverai sans détours,
Un arbre de nuit, aussi,
Qui se verrait le jour…

Un arbre qui serait noir,
Au grand milieu du vert,
Un arbre qui ferait peur,
Aux corbeau, aux abeilles…

Un arbre Ô, silancieux,
Dans ces pleines agitées,
Un arbre deja mort,
Un arbre deja vieu…

Oui, un arbre que l’on voit,
Aux cim’tierres dessinée,
Car mon arbre, pour toujours,
Est l’arbre calcinée.
Aquhydro

PostScriptum

« Dans un paysage détruit, , je vois toute la beauté du monde. Alors que quelqu’un
d’autre dira qu’il la voit dans un arbre qui fleurit. Moi, définitivement, je préfère l’arbre calciné. pourquoi ? je ne sais pas. »
Mylène Farmer, Studio, décembre 1993


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Poème en Phonétique

œ̃n- aʁbʁə nwaʁ e ɡʁɑ̃,
oz- alyʁəz- ipnɔtik,
bʁijɑ̃ o du sɔlεj,
dε tenεbʁə- tʁaʒik…

œ̃n- aʁbʁə kə la plɥi
lavəʁε sɑ̃ detuʁ,
œ̃n- aʁbʁə də nɥi, osi,
ki sə veʁε lə ʒuʁ…

œ̃n- aʁbʁə ki səʁε nwaʁ,
o ɡʁɑ̃ miljø dy vεʁ,
œ̃n- aʁbʁə ki fəʁε pœʁ,
o kɔʁbo, oz- abεjə…

œ̃n- aʁbʁə o, silɑ̃sjø,
dɑ̃ sε plεnəz- aʒite,
œ̃n- aʁbʁə dəʒa mɔʁ,
œ̃n- aʁbʁə dəʒa vjø…

ui, œ̃n- aʁbʁə kə lɔ̃ vwa,
o simtjeʁə- desine,
kaʁ mɔ̃n- aʁbʁə, puʁ tuʒuʁ,
ε laʁbʁə kalsine.