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Poeme : Les Loups



Les Loups

Les loups sont lâchés dans les bois et les villes.
Rentrez chez vous petites chevrettes fragiles.
N’essayez pas de tenir tète a la bête agile.
Fuyez, courez, ne plongez pas dans leurs pupilles.

La lune est pleine, la bête a faim d’âme pure.
N’ouvrez pas la porte aux hurlements azur.
Attendez, gardez-vous, parez-vous d’armure.
Armez-vous, Il n’est pas guerrier qui dure.

La nuit passe, le loup se calme, demain sera clair
Au petit matin le loup devient agneau. Il est beau.
Regardez le, il se redresse, inquiet de ce mystère.

Il s’approche un peu et tourne autour de vous.
La bête est morte, c’est un homme, il courbe le dos.
Aimez-le, embrassez-le, mais attention c’est un loup.
Archange St Michel

PostScriptum

pour un petit bambi (e) qui à aimé mon poème.
bravo pour les tiens.


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Poème en Phonétique

lε lu sɔ̃ laʃe dɑ̃ lε bwaz- e lε vilə.
ʁɑ̃tʁe ʃe vu pətitə ʃεvʁεtə fʁaʒilə.
nesεje pa də təniʁ tεtə a la bεtə aʒilə.
fyie, kuʁe, nə plɔ̃ʒe pa dɑ̃ lœʁ pypijə.

la lynə ε plεnə, la bεtə a fɛ̃ damə pyʁə.
nuvʁe pa la pɔʁtə o yʁləmɑ̃z- azyʁ.
atɑ̃de, ɡaʁde vu, paʁe vu daʁmyʁə.
aʁme vu, il nε pa ɡeʁje ki dyʁə.

la nɥi pasə, lə lu sə kalmə, dəmɛ̃ səʁa klεʁ
o pəti matɛ̃ lə lu dəvjɛ̃ aɲo. il ε bo.
ʁəɡaʁde lə, il sə ʁədʁεsə, ɛ̃kjε də sə mistεʁə.

il sapʁoʃə œ̃ pø e tuʁnə otuʁ də vu.
la bεtə ε mɔʁtə, sεt- œ̃n- ɔmə, il kuʁbə lə do.
εme lə, ɑ̃bʁase lə, mεz- atɑ̃sjɔ̃ sεt- œ̃ lu.