Poeme : Alexandrin

Ecrire un alexandrin.

Créer une poésie en alexandrins.
Dénombrer chaque syllabe, c’est éreintant.
Mais il faut bien le faire pour gagner son pain.
Compter sur ses deux mains, gamin un peu trop grand.

Etre poète exige de la détermination.
Au-delà du talent, du don ; travail, patience.
Rîmes et syllabes sonnent avec précision.
Oui, c’est sûr, l’alexandrin est une science.

N’ayant pour moi qu’un modeste talent en poche.
A la facilité je m’attache, feignant.
Je ne voudrais pas me casser la caboche.
En vers libres, la poésie est mon passe-temps.
Mais écrire en alexandrins, toujours ça cloche !
Fantaisiste, libres, les vers, je les ressens !

Ecrire un alexandrin ? Soit ! Mais juste un !

εkʁiʁə œ̃n- alεksɑ̃dʁɛ̃.

kʁee ynə pɔezi ɑ̃n- alεksɑ̃dʁɛ̃.
denɔ̃bʁe ʃakə silabə, sεt- eʁɛ̃tɑ̃.
mεz- il fo bjɛ̃ lə fεʁə puʁ ɡaɲe sɔ̃ pɛ̃.
kɔ̃te syʁ sε dø mɛ̃, ɡamɛ̃ œ̃ pø tʁo ɡʁɑ̃.

εtʁə pɔεtə εɡziʒə də la detεʁminasjɔ̃.
o dəla dy talɑ̃, dy dɔ̃, tʁavaj, pasjɑ̃sə.
ʁiməz- e silabə sɔne avεk pʁesizjɔ̃.
ui, sε syʁ, lalεksɑ̃dʁɛ̃ εt- ynə sjɑ̃sə.

nεjɑ̃ puʁ mwa kœ̃ mɔdεstə talɑ̃ ɑ̃ poʃə.
a la fasilite ʒə mataʃə, fεɲɑ̃.
ʒə nə vudʁε pa mə kase la kaboʃə.
ɑ̃ vεʁ libʁə, la pɔezi ε mɔ̃ pasə tɑ̃.
mεz- ekʁiʁə ɑ̃n- alεksɑ̃dʁɛ̃, tuʒuʁ sa kloʃə !
fɑ̃tεzistə, libʁə, lε vεʁ, ʒə lε ʁəsɛ̃ !

εkʁiʁə œ̃n- alεksɑ̃dʁɛ̃ ? swa ! mε ʒystə œ̃ !