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Poeme : Instants



Instants

Tu dors encore, ma douce, et puisque tu reposes
Et que le feu dans l’âtre échauffe ton matin,
Je suis allé pour toi, cueillir dans le jardin
Des radis que tu aimes et aussi quelques roses.

Et nous les croquerons avec un peu de se, l
Grisés par le parfum de ton joyeux bouquet
En contemplant émus, en train de bécotter
Deux gentes tourterelles prêtes à prendre le ciel.

Et en nous souriant comme aux jeunes années,
Nous jouirons du silence en cette heure comblée
Que nous offre ce lieu où nous faisons retraite.

Puis la vie reprendra et l’air sera vibrant
Du ronronnement sourd et un peu lancinant
Des tracteurs qui démarrent quand les vaches sont traites.
A. D.
Baptiste

PostScriptum

Bonjour.
Ce poème n’est pas de moi… en fait, je reviens de vacances où j’ai découvert les talents d’écrivain de mon père ! Il était temps. Et j’ai retrouvé un cahier avec un grand nombre de poèmes. Je vous en propose un, non dénué d’humour à bien y regarder… Le dernier vers notamment Si vous avez des commentaires, laissez les moi, je les lui ferai parvenir…
Baptiste.


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Poème en Phonétique

ty dɔʁz- ɑ̃kɔʁə, ma dusə, e pɥiskə ty ʁəpozə
e kə lə fø dɑ̃ latʁə eʃofə tɔ̃ matɛ̃,
ʒə sɥiz- ale puʁ twa, kœjiʁ dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃
dε ʁadi kə ty εməz- e osi kεlk ʁozə.

e nu lε kʁɔkəʁɔ̃z- avεk œ̃ pø də sə, εl
ɡʁize paʁ lə paʁfœ̃ də tɔ̃ ʒwajø bukε
ɑ̃ kɔ̃tɑ̃plɑ̃ emys, ɑ̃ tʁɛ̃ də bekɔte
dø ʒɑ̃tə tuʁtəʁεllə pʁεtəz- a pʁɑ̃dʁə lə sjεl.

e ɑ̃ nu suʁjɑ̃ kɔmə o ʒənəz- ane,
nu ʒuiʁɔ̃ dy silɑ̃sə ɑ̃ sεtə œʁ kɔ̃ble
kə nuz- ɔfʁə sə ljø u nu fəzɔ̃ ʁətʁεtə.

pɥi la vi ʁəpʁɑ̃dʁa e lεʁ səʁa vibʁɑ̃
dy ʁɔ̃ʁɔnəmɑ̃ suʁ e œ̃ pø lɑ̃sinɑ̃
dε tʁaktœʁ ki demaʁe kɑ̃ lε vaʃə sɔ̃ tʁεtə.
a. de.