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Poeme : Sonnet Pour Son Frère



Réservé à un publique Majeur

Sonnet Pour Son Frère

J’ai tué mon frère aujourd’hui
Et là, franchement, je ne ressens rien.
Je perçois encore ses cris.
J’ai planté ma lame dans ce vaurien !

Je le revois sur le sol, saigné.
Il ne pleure plus, mais flue constamment ;
Sa bouche ouverte. Le plancher
Hélas ! il l’a crassé. Ça sent le sang.

Regarde-le, n’est-il pas si tranquille ?
Entre les doigts la douleur lui file ;
S’il te plaît, cesse tes sanglots.

Enfin, il a fermé sa grosse gueule.
Au moins, maman, ton fils n’est pas mort seul
Parce que Je l’ai tué tantôt.
Benjamin Daoust

PostScriptum

Je n’ai tué personne, je vous le promet : )


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Poème en Phonétique

ʒε tye mɔ̃ fʁεʁə oʒuʁdɥi
e la, fʁɑ̃ʃəmɑ̃, ʒə nə ʁəsɛ̃ ʁjɛ̃.
ʒə pεʁswaz- ɑ̃kɔʁə sε kʁi.
ʒε plɑ̃te ma lamə dɑ̃ sə voʁjɛ̃ !

ʒə lə ʁəvwa syʁ lə sɔl, sεɲe.
il nə plœʁə plys, mε flɥ kɔ̃stamɑ̃,
sa buʃə uvεʁtə. lə plɑ̃ʃe
ela ! il la kʁase. sa sɑ̃ lə sɑ̃.

ʁəɡaʁdə lə, nεt- il pa si tʁɑ̃kjə ?
ɑ̃tʁə lε dwa la dulœʁ lɥi filə,
sil tə plε, sεsə tε sɑ̃ɡlo.

ɑ̃fɛ̃, il a fεʁme sa ɡʁɔsə ɡələ.
o mwɛ̃, mamɑ̃, tɔ̃ fis nε pa mɔʁ səl
paʁsə kə ʒə lε tye tɑ̃to.