Poeme : N’oubliez Pas

N’oubliez pas
Ceux qui sont partis un matin,
Dans ces wagons direction la mort.
Ils étaient secoués exténués.
Ils se soutenaient pour l’exemple,
Ils ne voulaient pas pleurer.
Dans ce filet de lumière,
Qui traversait l’horizon, dans ces gémissements,
D’une voix d’un enfant,
Ils avaient encore espoir,
D’arriver dans un autre monde.
Combien sont tombés, avec dignité.
C’est pour nous qu’ils accomplissaient ce devoir.
Pensez à ce gosse qui n’a jamais pu connaitre l’amour.
Une dernière lettre à sa maman,
Avec un point final à sa vie,
Et brusquement le bruit infernal des fusils
N’OUBLIEZ PAS.
Pour eux, je veux vous l’écrire,
Je veux vous le dire.

VERGESSEN SIE NICH !
N’OUBLIEZ PAS

nublje pa
sø ki sɔ̃ paʁtiz- œ̃ matɛ̃,
dɑ̃ sε waɡɔ̃ diʁεksjɔ̃ la mɔʁ.
ilz- etε səkuez- εkstenye.
il sə sutənε puʁ lεɡzɑ̃plə,
il nə vulε pa pləʁe.
dɑ̃ sə filε də lymjεʁə,
ki tʁavεʁsε lɔʁizɔ̃, dɑ̃ sε ʒemisəmɑ̃,
dynə vwa dœ̃n- ɑ̃fɑ̃,
ilz- avε ɑ̃kɔʁə εspwaʁ,
daʁive dɑ̃z- œ̃n- otʁə mɔ̃də.
kɔ̃bjɛ̃ sɔ̃ tɔ̃be, avεk diɲite.
sε puʁ nu kilz- akɔ̃plisε sə dəvwaʁ.
pɑ̃sez- a sə ɡɔsə ki na ʒamε py kɔnεtʁə lamuʁ.
ynə dεʁnjεʁə lεtʁə a sa mamɑ̃,
avεk œ̃ pwɛ̃ final a sa vi,
e bʁyskəmɑ̃ lə bʁɥi ɛ̃fεʁnal dε fyzil
nublje pa.
puʁ ø, ʒə vø vu lekʁiʁə,
ʒə vø vu lə diʁə.

vεʁʒesɛ̃ si nik !
nublje pa