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Chanson : La Caravelle



La Caravelle

« Il était un temps, où le son des vagues remplaçaient nos propos, où le silence marin reposait nos âmes et où les cris des matelots rendaient cet endroit vivant.

L’air frais frôlait les vagues éveillées les poussaient à se heurter contre les roches mousseuses, l’autorité de l’élément rendait l’océan agressif et repoussait les hommes intimidés par son ardeur et sa brutalité.
Sur le rivage, j’aperçois sur le sable à moitié enseveli, le cadavre d’une caravelle gisant seule semblant à un inconnu perdu dans un nouveau décor, plongé entre deux milieux on imagine son histoire, son passé, on désirait rester assis sur la poudre dorée pour écouter son récit défraîchi par la tempête de la vie.
Mais reste gravé en son vestige de bois ses conquêtes sur l’océan, ses aventures périlleuses et ses rencontres mémorables.
L’encre a été jetée et ne sera plus jamais remontée.
Un jour, il reprendra la mer, poussé par la brise, il reverra l’autre bout du monde et croisera sur son chemin les bouteilles des naufragés miraculés.

Chaque histoires finissent bien mais celle-là, on en a pas la moindre idée, l’océan est un mystère que même les plus rusés finissent par disparaître dans les abysses les plus profonds, seuls les bateaux arrivèrent à rejoindre la côte, seuls. . Mais chargé d’histoire. »
Bleu311

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Poème en Phonétique

« il etε œ̃ tɑ̃, u lə sɔ̃ dε vaɡ ʁɑ̃plasε no pʁɔpo, u lə silɑ̃sə maʁɛ̃ ʁəpozε noz- aməz- e u lε kʁi dε matəlo ʁɑ̃dε sεt ɑ̃dʁwa vivɑ̃.

lεʁ fʁε fʁolε lε vaɡz- evεje lε pusε a sə œʁte kɔ̃tʁə lε ʁoʃə musøzə, lotɔʁite də lelemɑ̃ ʁɑ̃dε lɔseɑ̃ aɡʁesif e ʁəpusε lεz- ɔməz- ɛ̃timide paʁ sɔ̃n- aʁdœʁ e sa bʁytalite.
syʁ lə ʁivaʒə, ʒapεʁswa syʁ lə sablə a mwatje ɑ̃səvəli, lə kadavʁə dynə kaʁavεllə ʒizɑ̃ sələ sɑ̃blɑ̃ a œ̃n- ɛ̃kɔny pεʁdy dɑ̃z- œ̃ nuvo dekɔʁ, plɔ̃ʒe ɑ̃tʁə dø miljøz- ɔ̃n- imaʒinə sɔ̃n- istwaʁə, sɔ̃ pase, ɔ̃ deziʁε ʁεste asi syʁ la pudʁə dɔʁe puʁ ekute sɔ̃ ʁesi defʁεʃi paʁ la tɑ̃pεtə də la vi.
mε ʁεstə ɡʁave ɑ̃ sɔ̃ vεstiʒə də bwa sε kɔ̃kεtə syʁ lɔseɑ̃, sεz- avɑ̃tyʁə peʁijøzəz- e sε ʁɑ̃kɔ̃tʁə- memɔʁablə.
lɑ̃kʁə a ete ʒəte e nə səʁa plys ʒamε ʁəmɔ̃te.
œ̃ ʒuʁ, il ʁəpʁɑ̃dʁa la mεʁ, puse paʁ la bʁizə, il ʁəveʁa lotʁə bu dy mɔ̃də e kʁwazəʁa syʁ sɔ̃ ʃəmɛ̃ lε butεjə dε nofʁaʒe miʁakyle.

ʃakə istwaʁə finise bjɛ̃ mε sεllə la, ɔ̃n- ɑ̃n- a pa la mwɛ̃dʁə ide, lɔseɑ̃ εt- œ̃ mistεʁə kə mεmə lε plys ʁyze finise paʁ dispaʁεtʁə dɑ̃ lεz- abisə lε plys pʁɔfɔ̃, səl lε batoz- aʁivεʁe a ʁəʒwɛ̃dʁə la kotə, səl. mε ʃaʁʒe distwaʁə. »