Poeme : Errance Poétique !
Errance Poétique !
C’est une pluie de pipistrelles
Qui m’a inondée ce matin.
Elles fuyaient à tire-d’aile ;
Le curé nettoyait les coins !
Elles m’ont bouché les oreilles
En s’agrippant à mes cheveux.
Elles avaient des têtes de vieille
Qui me regardaient dans les yeux !
Et le coq s’est mis à chanter,
Droit comme un i sur la clôture.
Les poules se sont rapprochées
Tout en piquant leur nourriture.
Etiré au soleil, le chat
Observait la cour poussiéreuse,
Des biquettes, les entrechats,
Des moineaux, les virées joyeuses !
Les odeurs fortes du hangar
S’échappaient par la grande porte,
Se mélangeant au vent hagard ;
Il dérangeait les feuilles mortes.
La route exhalait des vapeurs
Charriant de petites poussières !
Au loin, la robe du prieur
Flottait devant le cimetière.
Les pipistrelles pragmatiques
Ont regagné la sacristie.
Dans les recoins, énigmatiques,
Elles se sont vite endormies !
Qui m’a inondée ce matin.
Elles fuyaient à tire-d’aile ;
Le curé nettoyait les coins !
Elles m’ont bouché les oreilles
En s’agrippant à mes cheveux.
Elles avaient des têtes de vieille
Qui me regardaient dans les yeux !
Et le coq s’est mis à chanter,
Droit comme un i sur la clôture.
Les poules se sont rapprochées
Tout en piquant leur nourriture.
Etiré au soleil, le chat
Observait la cour poussiéreuse,
Des biquettes, les entrechats,
Des moineaux, les virées joyeuses !
Les odeurs fortes du hangar
S’échappaient par la grande porte,
Se mélangeant au vent hagard ;
Il dérangeait les feuilles mortes.
La route exhalait des vapeurs
Charriant de petites poussières !
Au loin, la robe du prieur
Flottait devant le cimetière.
Les pipistrelles pragmatiques
Ont regagné la sacristie.
Dans les recoins, énigmatiques,
Elles se sont vite endormies !
Bo
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
sεt- ynə plɥi də pipistʁεllə
ki ma inɔ̃de sə matɛ̃.
εllə fyiε a tiʁə dεlə,
lə kyʁe nεtwajε lε kwɛ̃ !
εllə mɔ̃ buʃe lεz- ɔʁεjə
ɑ̃ saɡʁipɑ̃ a mε ʃəvø.
εlləz- avε dε tεtə də vjεjə
ki mə ʁəɡaʁdε dɑ̃ lεz- iø !
e lə kɔk sε miz- a ʃɑ̃te,
dʁwa kɔmə œ̃n- i syʁ la klotyʁə.
lε pulə sə sɔ̃ ʁapʁoʃe
tut- ɑ̃ pikɑ̃ lœʁ nuʁʁityʁə.
ətiʁe o sɔlεj, lə ʃa
ɔpsεʁvε la kuʁ pusjeʁøzə,
dε bikεtə, lεz- ɑ̃tʁəʃa,
dε mwano, lε viʁe ʒwajøzə !
lεz- ɔdœʁ fɔʁtə- dy-ɑ̃ɡaʁ
seʃapε paʁ la ɡʁɑ̃də pɔʁtə,
sə melɑ̃ʒɑ̃ o vɑ̃-aɡaʁ,
il deʁɑ̃ʒε lε fœjə mɔʁtə.
la ʁutə εɡzalε dε vapœʁ
ʃaʁjɑ̃ də pətitə pusjεʁə !
o lwɛ̃, la ʁɔbə dy pʁjœʁ
flɔtε dəvɑ̃ lə simətjεʁə.
lε pipistʁεllə pʁaɡmatik
ɔ̃ ʁəɡaɲe la sakʁisti.
dɑ̃ lε ʁəkwɛ̃, eniɡmatik,
εllə sə sɔ̃ vitə ɑ̃dɔʁmi !
ki ma inɔ̃de sə matɛ̃.
εllə fyiε a tiʁə dεlə,
lə kyʁe nεtwajε lε kwɛ̃ !
εllə mɔ̃ buʃe lεz- ɔʁεjə
ɑ̃ saɡʁipɑ̃ a mε ʃəvø.
εlləz- avε dε tεtə də vjεjə
ki mə ʁəɡaʁdε dɑ̃ lεz- iø !
e lə kɔk sε miz- a ʃɑ̃te,
dʁwa kɔmə œ̃n- i syʁ la klotyʁə.
lε pulə sə sɔ̃ ʁapʁoʃe
tut- ɑ̃ pikɑ̃ lœʁ nuʁʁityʁə.
ətiʁe o sɔlεj, lə ʃa
ɔpsεʁvε la kuʁ pusjeʁøzə,
dε bikεtə, lεz- ɑ̃tʁəʃa,
dε mwano, lε viʁe ʒwajøzə !
lεz- ɔdœʁ fɔʁtə- dy-ɑ̃ɡaʁ
seʃapε paʁ la ɡʁɑ̃də pɔʁtə,
sə melɑ̃ʒɑ̃ o vɑ̃-aɡaʁ,
il deʁɑ̃ʒε lε fœjə mɔʁtə.
la ʁutə εɡzalε dε vapœʁ
ʃaʁjɑ̃ də pətitə pusjεʁə !
o lwɛ̃, la ʁɔbə dy pʁjœʁ
flɔtε dəvɑ̃ lə simətjεʁə.
lε pipistʁεllə pʁaɡmatik
ɔ̃ ʁəɡaɲe la sakʁisti.
dɑ̃ lε ʁəkwɛ̃, eniɡmatik,
εllə sə sɔ̃ vitə ɑ̃dɔʁmi !