Poeme : Les Toutous…
Les Toutous…
Dans la campagne, on les entend ;
Un vrai concert de jappements !
Le portail s’ouvre sur la cour
Cernée de cases, tout autour.
Elles sont fermées par des barreaux,
Sur le ciment, juste de l’eau,
Ici ou là, quelques tapis,
Dans un coin, un chien endormi !
Il est si vieux, il n’entend rien ;
À côté de lui, je me tiens.
Mes compagnons tout excités,
Regardent les gens défiler.
C’est à qui aboiera le plus
Pour attirer vers soi le gus,
Qui est venu pour adopter
Celui qui saura le charmer.
Les plus jeunes sont fous de joie.
Ils espèrent depuis des mois,
Que leurs bonds seront remarqués,
Pour sortir des niches gelées !
Ils sont si beaux, ces gais lurons !
Ils trouveront une maison,
Au début de leur existence ;
Ils ont, c’est sûr, toutes leurs chances !
Mon compagnon, si négligé,
À la pelisse bien mitée,
Rhumatisant sur ses vieux jours,
Ne mérite plus le détour !
Les visiteurs l’ont délaissé
À cause de son piètre aspect.
Dans son regard, dame tristesse
A pris le pas sur la tendresse.
Les visiteurs s’en sont allés ;
Le silence s’est installé.
La tramontane pousse en tas,
Les feuilles sur les pavés froids.
Dans leur enclos, les pauvres chiens,
Se recoquillent dans les coins ;
Ils font des rêves ensoleillés,
Des jeux, sur des plages dorées !
Un vrai concert de jappements !
Le portail s’ouvre sur la cour
Cernée de cases, tout autour.
Elles sont fermées par des barreaux,
Sur le ciment, juste de l’eau,
Ici ou là, quelques tapis,
Dans un coin, un chien endormi !
Il est si vieux, il n’entend rien ;
À côté de lui, je me tiens.
Mes compagnons tout excités,
Regardent les gens défiler.
C’est à qui aboiera le plus
Pour attirer vers soi le gus,
Qui est venu pour adopter
Celui qui saura le charmer.
Les plus jeunes sont fous de joie.
Ils espèrent depuis des mois,
Que leurs bonds seront remarqués,
Pour sortir des niches gelées !
Ils sont si beaux, ces gais lurons !
Ils trouveront une maison,
Au début de leur existence ;
Ils ont, c’est sûr, toutes leurs chances !
Mon compagnon, si négligé,
À la pelisse bien mitée,
Rhumatisant sur ses vieux jours,
Ne mérite plus le détour !
Les visiteurs l’ont délaissé
À cause de son piètre aspect.
Dans son regard, dame tristesse
A pris le pas sur la tendresse.
Les visiteurs s’en sont allés ;
Le silence s’est installé.
La tramontane pousse en tas,
Les feuilles sur les pavés froids.
Dans leur enclos, les pauvres chiens,
Se recoquillent dans les coins ;
Ils font des rêves ensoleillés,
Des jeux, sur des plages dorées !
Bo
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Poème en Phonétique
dɑ̃ la kɑ̃paɲə, ɔ̃ lεz- ɑ̃tɑ̃,
œ̃ vʁε kɔ̃sεʁ də ʒapəmɑ̃ !
lə pɔʁtaj suvʁə syʁ la kuʁ
sεʁne də kazə, tut- otuʁ.
εllə sɔ̃ fεʁme paʁ dε baʁo,
syʁ lə sime, ʒystə də lo,
isi u la, kεlk tapi,
dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃, œ̃ ʃjɛ̃ ɑ̃dɔʁmi !
il ε si vjø, il nɑ̃tɑ̃ ʁjɛ̃,
a kote də lɥi, ʒə mə tjɛ̃.
mε kɔ̃paɲɔ̃ tut- εksite,
ʁəɡaʁde lε ʒɑ̃ defile.
sεt- a ki abwaəʁa lə plys
puʁ atiʁe vεʁ swa lə ɡys,
ki ε vəny puʁ adɔpte
səlɥi ki soʁa lə ʃaʁme.
lε plys ʒənə sɔ̃ fus də ʒwa.
ilz- εspεʁe dəpɥi dε mwa,
kə lœʁ bɔ̃ səʁɔ̃ ʁəmaʁke,
puʁ sɔʁtiʁ dε niʃə ʒəle !
il sɔ̃ si bo, sε ɡε lyʁɔ̃ !
il tʁuvəʁɔ̃ ynə mεzɔ̃,
o deby də lœʁ εɡzistɑ̃sə,
ilz- ɔ̃, sε syʁ, tutə lœʁ ʃɑ̃sə !
mɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃, si neɡliʒe,
a la pəlisə bjɛ̃ mite,
ʁymatizɑ̃ syʁ sε vjø ʒuʁ,
nə meʁitə plys lə detuʁ !
lε vizitœʁ lɔ̃ delεse
a kozə də sɔ̃ pjεtʁə aspε.
dɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ, damə tʁistεsə
a pʁi lə pa syʁ la tɑ̃dʁεsə.
lε vizitœʁ sɑ̃ sɔ̃t- ale,
lə silɑ̃sə sεt- ɛ̃stale.
la tʁamɔ̃tanə pusə ɑ̃ tas,
lε fœjə syʁ lε pave fʁwa.
dɑ̃ lœʁ ɑ̃klo, lε povʁə- ʃjɛ̃,
sə ʁəkɔkje dɑ̃ lε kwɛ̃,
il fɔ̃ dε ʁεvəz- ɑ̃sɔlεje,
dε ʒø, syʁ dε plaʒə dɔʁe !
œ̃ vʁε kɔ̃sεʁ də ʒapəmɑ̃ !
lə pɔʁtaj suvʁə syʁ la kuʁ
sεʁne də kazə, tut- otuʁ.
εllə sɔ̃ fεʁme paʁ dε baʁo,
syʁ lə sime, ʒystə də lo,
isi u la, kεlk tapi,
dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃, œ̃ ʃjɛ̃ ɑ̃dɔʁmi !
il ε si vjø, il nɑ̃tɑ̃ ʁjɛ̃,
a kote də lɥi, ʒə mə tjɛ̃.
mε kɔ̃paɲɔ̃ tut- εksite,
ʁəɡaʁde lε ʒɑ̃ defile.
sεt- a ki abwaəʁa lə plys
puʁ atiʁe vεʁ swa lə ɡys,
ki ε vəny puʁ adɔpte
səlɥi ki soʁa lə ʃaʁme.
lε plys ʒənə sɔ̃ fus də ʒwa.
ilz- εspεʁe dəpɥi dε mwa,
kə lœʁ bɔ̃ səʁɔ̃ ʁəmaʁke,
puʁ sɔʁtiʁ dε niʃə ʒəle !
il sɔ̃ si bo, sε ɡε lyʁɔ̃ !
il tʁuvəʁɔ̃ ynə mεzɔ̃,
o deby də lœʁ εɡzistɑ̃sə,
ilz- ɔ̃, sε syʁ, tutə lœʁ ʃɑ̃sə !
mɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃, si neɡliʒe,
a la pəlisə bjɛ̃ mite,
ʁymatizɑ̃ syʁ sε vjø ʒuʁ,
nə meʁitə plys lə detuʁ !
lε vizitœʁ lɔ̃ delεse
a kozə də sɔ̃ pjεtʁə aspε.
dɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ, damə tʁistεsə
a pʁi lə pa syʁ la tɑ̃dʁεsə.
lε vizitœʁ sɑ̃ sɔ̃t- ale,
lə silɑ̃sə sεt- ɛ̃stale.
la tʁamɔ̃tanə pusə ɑ̃ tas,
lε fœjə syʁ lε pave fʁwa.
dɑ̃ lœʁ ɑ̃klo, lε povʁə- ʃjɛ̃,
sə ʁəkɔkje dɑ̃ lε kwɛ̃,
il fɔ̃ dε ʁεvəz- ɑ̃sɔlεje,
dε ʒø, syʁ dε plaʒə dɔʁe !