Poeme : Sur La Route De Matmata

Sur la route de Matmata.

Je roule, roule encore et toujours
Face au vent du Sahara,
Doux, agréable, comme du velours
Je vais ou la route s’arrêtera.

Sur la route de Matmata, désertique
Maisons par-ci, par- là,
Loin, si loin des villes technocratiques.
L’eau vitale, trésor de là-bas,

Transforme les jardins en verdure
Espace vert du désert.
Pause sur les hauteurs, vraie rupture,
Paysage lunaire, sur terre.

Je roule, roule encore et toujours
Enfin Matmata,
Maisons troglodytes, aux alentours
Au frais, là-bas.

Surprenant village, la vie sous terre
Chaud l’hiver, frais l’été.
Envie d’y habiter, vivre en termitière
Je roule, retour à la réalité.

Ainsi va la vie
Charles en p.

syʁ la ʁutə də matmata.

ʒə ʁulə, ʁulə ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ
fasə o vɑ̃ dy saaʁa,
du, aɡʁeablə, kɔmə dy vəluʁ
ʒə vεz- u la ʁutə saʁεtəʁa.

syʁ la ʁutə də matmata, dezεʁtikə
mεzɔ̃ paʁ si, paʁ la,
lwɛ̃, si lwɛ̃ dε vilə tεknɔkʁatik.
lo vitalə, tʁezɔʁ də la ba,

tʁɑ̃sfɔʁmə lε ʒaʁdɛ̃z- ɑ̃ vεʁdyʁə
εspasə vεʁ dy dezεʁ.
pozə syʁ lεz- otœʁ, vʁε ʁyptyʁə,
pεizaʒə lynεʁə, syʁ teʁə.

ʒə ʁulə, ʁulə ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ
ɑ̃fɛ̃ matmata,
mεzɔ̃ tʁɔɡlɔditə, oz- alɑ̃tuʁ
o fʁε, la ba.

syʁpʁənɑ̃ vilaʒə, la vi su teʁə
ʃo livεʁ, fʁε lete.
ɑ̃vi di-abite, vivʁə ɑ̃ tεʁmitjεʁə
ʒə ʁulə, ʁətuʁ a la ʁealite.

ɛ̃si va la vi
ʃaʁləz- ɑ̃ pe.