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Poeme : Les Poilus. Centenaire (Un Petit Rappel ; Nécessaire)



Les Poilus. Centenaire (Un Petit Rappel ; Nécessaire)

Les poilus.

Cent ans déjà, nos grands- pères partaient à la guerre,
La fleur au fusil !
Vite fait, bien fait, comme dab, ont dit les chefs,
Pardon, Généraux ! Allez-y.

Partis par milliers, chantants en trains, gares bondées
De femmes, et enfants.
Les marchands de canon, des deux cotés,
Se frottaient les mains, fric puant !

Pour eux, point d’odeur l’argent ! La haine attisée,
Allez roule, ma poule.
Se foutent de nos poilus comme de l’an mille,
Les généraux, de vrais mabouls.

Un massacre, tranchées pourries, partir à l’assaut,
Trouille de se faire trucider.
Poilu tu hésites, fusillé pour l’exemple, tu seras, pas le choix,
Le fric doit rentrer.

Après avoir survécu à l’enfer, mort de peur, mutilé
Tu reviens, dans la tranchée.
La tranchée, rien que le mot fait peur, coupe-gorge !
Tu reviens gueule cassée.

Poilu, des deux clans, pas envie de tuer l’type d’en face,
Mais le général décide.
Vie de misère, morts par millions, poilu ton nom gravé,
Mémoire, génocide.

Retour : manque du monde dans nos villages,
Médaille tu dois quémander.
Poilus partis à vingt-ans et moins, décorés à quatre-vingt,
Scandale, à pleurer.

Retour des poilus, tant de morts, généraux,
Eux vivants, sur les champs Elysées.
Poilu chair à canon, sous l’arc, mais comme soldat inconnu,
Enlisé, pas oublié !

Cent ans plus tard, champions, amis de tous bords,
À l’Elysée, tous décorés.

Ainsi va la vie
Charles en p
Charlesp

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Poème en Phonétique

lε pwalys.

sɑ̃t- ɑ̃ deʒa, no ɡʁɑ̃ pεʁə paʁtε a la ɡeʁə,
la flœʁ o fyzil !
vitə fε, bjɛ̃ fε, kɔmə dab, ɔ̃ di lε ʃεf,
paʁdɔ̃, ʒeneʁo ! alez- i.

paʁti paʁ milje, ʃɑ̃tɑ̃z- ɑ̃ tʁɛ̃, ɡaʁə bɔ̃de
də famə, e ɑ̃fɑ̃.
lε maʁʃɑ̃ də kanɔ̃, dε dø kɔte,
sə fʁɔtε lε mɛ̃, fʁik pɥɑ̃ !

puʁ ø, pwɛ̃ dɔdœʁ laʁʒe ! la-εnə atize,
ale ʁulə, ma pulə.
sə fute də no pwalys kɔmə də lɑ̃ milə,
lε ʒeneʁo, də vʁε mabul.

œ̃ masakʁə, tʁɑ̃ʃe puʁʁi, paʁtiʁ a laso,
tʁujə də sə fεʁə tʁyside.
pwaly ty ezitə, fyzije puʁ lεɡzɑ̃plə, ty səʁa, pa lə ʃwa,
lə fʁik dwa ʁɑ̃tʁe.

apʁεz- avwaʁ syʁveky a lɑ̃fe, mɔʁ də pœʁ, mytile
ty ʁəvjɛ̃, dɑ̃ la tʁɑ̃ʃe.
la tʁɑ̃ʃe, ʁjɛ̃ kə lə mo fε pœʁ, kupə ɡɔʁʒə !
ty ʁəvjɛ̃ ɡələ kase.

pwaly, dε dø klɑ̃, pa ɑ̃vi də tɥe ltipə dɑ̃ fasə,
mε lə ʒeneʁal desidə.
vi də mizεʁə, mɔʁ paʁ miljɔ̃, pwaly tɔ̃ nɔ̃ ɡʁave,
memwaʁə, ʒenɔsidə.

ʁətuʁ : mɑ̃kə dy mɔ̃də dɑ̃ no vilaʒə,
medajə ty dwa kemɑ̃de.
pwalys paʁtiz- a vɛ̃t- ɑ̃ e mwɛ̃, dekɔʁez- a katʁə vɛ̃,
skɑ̃dalə, a pləʁe.

ʁətuʁ dε pwalys, tɑ̃ də mɔʁ, ʒeneʁo,
ø vivɑ̃, syʁ lε ʃɑ̃z- əlize.
pwaly ʃεʁ a kanɔ̃, su laʁk, mε kɔmə sɔlda ɛ̃kɔny,
ɑ̃lize, pa ublje !

sɑ̃t- ɑ̃ plys taʁ, ʃɑ̃pjɔ̃, ami də tus bɔʁd,
a ləlize, tus dekɔʁe.

ɛ̃si va la vi
ʃaʁləz- ɑ̃ pe