Poème:Les Congés Payés 1936
Le Poème
Léon Blum, merci pour les congés payés
Devenus banalités.
Congés en trente-six, pour repos mérité
Devenues vacances d’été.
Léon Blum, front populaire, ouvriers victorieux
Devenus symboles.
Congés payés mérités, en ces temps laborieux
Devenus repos des écoles.
Léon Blum, ton œuvre sociale très chère payée
Devenue œuvre planétaire.
Léon Blum, tes congés payés par le sang gagnés
Devenu tourisme de plein air.
Léon Blum, tous ces touristes du monde entier
Devenus Globe –trotters,
Doivent te dire merci à toi et tes amis ouvriers
Pour ces combats d’hier.
Trop vite oubliée, la dureté du travail et de la vie
Le confort d’abord et encore.
Léon Blum, pour les congés payés, il faut te dire merci
Encore et encore ! !
Ainsi va la vie
Charles en p
Poète Charlesp
Charlesp a publié sur le site 179 écrits. Charlesp est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète CharlespSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Les Congés Payés 1936
congés=payés=mil=le=neuf=cent=trente=six 8léon=blum=mer=ci=pour=les=con=gés=payés 9
de=ve=nus=ba=na=li=tés 7
congés=en=trente=six=pour=re=pos=mé=ri=té 10
de=ve=nues=va=can=ces=dé=té 8
léon=blum=front=po=pu=laire=ou=vriers=vic=to=rieux 11
de=ve=nus=sym=bo=les 6
congés=payés=mé=ri=tés=en=ces=temps=la=bo=rieux 11
de=ve=nus=re=pos=des=é=coles 8
léon=blum=ton=œuvre=so=cia=le=très=chè=re=payée 11
de=ve=nue=œu=vre=pla=né=taire 8
léon=blum=tes=con=gés=payés=par=le=sang=ga=gnés 11
de=ve=nu=tou=risme=de=plein=air 8
léon=blum=tous=ces=tou=ristes=du=mon=deen=tier 10
de=ve=nus=glo=be=trot=ters 7
doivent=te=di=re=mer=ci=à=toi=et=tes=a=mis=ou=vriers 14
pour=ces=com=bats=d=hi=er 7
trop=viteou=bli=ée=la=du=re=té=du=tra=vail=et=de=la=vie 15
le=con=fort=da=bord=et=en=core 8
léon=blum=pour=les=con=gés=payés=il=faut=te=dire=mer=ci 13
en=co=re=et=en=co=re 7
ain=si=va=la=vie 5
char=les=en=p 4
Phonétique : Les Congés Payés 1936
kɔ̃ʒe pεje milə nəf sɑ̃ tʁɑ̃tə sisleɔ̃ blɔm, mεʁsi puʁ lε kɔ̃ʒe pεje
dəvənys banalite.
kɔ̃ʒez- ɑ̃ tʁɑ̃tə sis, puʁ ʁəpo meʁite
dəvənɥ vakɑ̃sə dete.
leɔ̃ blɔm, fʁɔ̃ pɔpylεʁə, uvʁje viktɔʁjø
dəvənys sɛ̃bɔlə.
kɔ̃ʒe pεje meʁite, ɑ̃ sε tɑ̃ labɔʁjø
dəvənys ʁəpo dεz- ekɔlə.
leɔ̃ blɔm, tɔ̃n- œvʁə sɔsjalə tʁε ʃεʁə pεje
dəvənɥ œvʁə planetεʁə.
leɔ̃ blɔm, tε kɔ̃ʒe pεje paʁ lə sɑ̃ ɡaɲe
dəvəny tuʁismə də plɛ̃ εʁ.
leɔ̃ blɔm, tus sε tuʁistə dy mɔ̃də ɑ̃tje
dəvənys ɡlɔbə tʁɔte,
dwave tə diʁə mεʁsi a twa e tεz- amiz- uvʁje
puʁ sε kɔ̃ba djεʁ.
tʁo vitə ublje, la dyʁəte dy tʁavaj e də la vi
lə kɔ̃fɔʁ dabɔʁ e ɑ̃kɔʁə.
leɔ̃ blɔm, puʁ lε kɔ̃ʒe pεje, il fo tə diʁə mεʁsi
ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə ! !
ɛ̃si va la vi
ʃaʁləz- ɑ̃ pe
Syllabes Phonétique : Les Congés Payés 1936
kɔ̃=ʒe=pε=je=milə=nəf=sɑ̃=tʁɑ̃=tə=sis 10le=ɔ̃=blɔm=mεʁ=si=puʁ=lε=kɔ̃=ʒe=pε=je 11
də=və=nys=ba=na=li=te 7
kɔ̃=ʒe=zɑ̃=tʁɑ̃tə=sis=puʁ=ʁə=po=me=ʁi=te 11
də=vənɥ=va=kɑ̃=sə=de=te 7
le=ɔ̃=blɔm=fʁɔ̃=pɔ=py=lεʁə=u=vʁje=vik=tɔ=ʁjø 12
də=və=nys=sɛ̃=bɔ=lə 6
kɔ̃=ʒe=pε=je=me=ʁi=te=ɑ̃=sε=tɑ̃=la=bɔ=ʁjø 13
də=və=nys=ʁə=po=dε=ze=kɔlə 8
le=ɔ̃=blɔm=tɔ̃=nœ=vʁə=sɔ=sjalə=tʁε=ʃε=ʁə=pε=je 13
də=vənɥ=œ=vʁə=pla=ne=tε=ʁə 8
le=ɔ̃=blɔm=tε=kɔ̃=ʒe=pε=je=paʁlə=sɑ̃=ɡa=ɲe 12
də=və=ny=tu=ʁismə=də=plɛ̃=εʁ 8
le=ɔ̃=blɔm=tus=sε=tu=ʁistə=dy=mɔ̃=dəɑ̃=tje 11
də=və=nys=ɡlɔ=bə=tʁɔ=te 7
dwa=ve=tə=diʁə=mεʁ=si=a=twa=e=tε=za=mi=zu=vʁje 14
puʁ=sε=kɔ̃=ba=djεʁ 5
tʁo=vitəu=blje=la=dy=ʁə=te=dy=tʁa=vaj=e=də=la=vi 14
lə=kɔ̃=fɔʁ=da=bɔʁ=e=ɑ̃=kɔʁə 8
le=ɔ̃=blɔm=puʁ=lε=kɔ̃=ʒe=pε=je=il=fotə=di=ʁə=mεʁ=si 15
ɑ̃=kɔ=ʁə=e=ɑ̃=kɔ=ʁə 7
ɛ̃=si=va=la=vi 5
ʃaʁ=lə=zɑ̃=pe 4
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
C’est bien.
Cordialement.
Vortex965.
belle évocation du Front Populaire, les premières vacances pour les ouvriers.
Amitié
Jean-Pierre
Un peu partout en Europe de l’ouest les congés payés furent obligatoires. Blum l’a fait pour la France, d’autres partis l’ont fait ailleurs. C’était un mouvement d’une ampleur européenne et le patronat n’a pas pu s’y opposer.
Après guerre ils avaient bien "trop" besoin des ouvriers et hop les congés payés étaient là.
J’ai connu en 1947 les premiers congés de ma famille. On allait en train, une demi-journée de voyage pour arriver à la mer du Nord. C’était de la folie, la joie, de l’exubérance que l’on ne peut imaginer de nos jours.
Bien sur, moi j’était un bambin de quelques années seulement mais j’en ai gardé la mémoire.
C’était sans luxe, les enfants de deux familles dormaient ensemble dans le même grand lit, d’un logement .Certains au pied d’autres à la tête.
Faute de place mon père et son ami avaient été dormir dans une barque....: d’inoubliables souvenirs.
Amitiés
GRAMO