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Poeme : Violence, Galere Et Souffrance…



Violence, Galere Et Souffrance…

26 aout 87, au kosovo j’suis né
D’une famille plus proche détre pauvres que d’etre fortunés
Mes parents sont originaires du kosovo
Terre monotonme que mon cœur a choisit pour pays
La plupart de mon enfance, je l’ai passé auprès de ma mère
Je peux pas ne pas mentionner quelle surmonta beaucoup de galère
Et elle continue à ramer, trimer, jusqu’a cette heure
Sur une main je peux compter le nombre de fois que je les vu en pleure
On nous fit venir en Suisse, au prix de nombreux sacrifices
Pensant que la Suisse était terre de réussite
Novembre 91, dans ce pays j’atterrissais
Le temps était gris et j’ignorais ce qui m’attendait
Souvent les parents ont pour leurs gosses de l’ambition
Ainsi ma sœur et moi on s’est retrouvé en pension
Loin de ma mère, tu le sais, enfance amère
Loin d’ses enfants, pour une mère a vie amère
Éloignés d’elle, le temps qu’elle construise ses repères
Jusqu’a ce quelle nous récupère
Puis ont a quitté la pension pour venir vivre à chaux de fonds
Et ce que j’ai vu ce jour là, a sûrement changé ma vie
Dans un pavillon ma mère louait une seule pièce
Qu’un rideau séparait 30 mètres carré au plus
Dans ce truc là on était 4, vivant dans la promiscuité
Ouvrir un frigidaire vide, me demande pas si je sais ce que sait
Mais maman nous a jamais laissé crevé de faim
Maman a toujours subvenues à nos besoins
Pour notre bonheur, elle a sacrifiée le sien
Etonnant ce que l’on peut faire par amour pour des gosses
Avant je ne portais pas de Nike Air, mais plutôt des Jokers
Mon style vestimentaire, provoquait des sourires moqueurs
Ce qui développa en moi, très vite la rage de vaincre
La rage d’exister, l’envie de réussir
Influencé par les potos
Avec sergio et stephane, k2conscience on a formé
Alors j’ai espéré pouvoir vivre de la musique
Mais mon rap était trop sincère, trop dur, trop franc
Conséquence succès d’estime, mais trop choquant pour votre suisse
K2conscience, sergio, stephan,
Le rap je suis tombé dedans
Y’a bien longtemps, j’t’expliques en 2-3 temps, 10 ans
C’est donc tout une période de ma vie,
Puis l’école contre la rue, peu a peu j’ai échangé
Sont arrivés les premiers joints,
Du lycées, j’ai pris congés, j’étais de ces gosses qui auraient pu réussir
Mais légèrement trop féroce pour que le système puisse me contenir
Issus des blocs de béton, la rue m’attendait au tournant
Elle m’avait toujours guetés, mais jusque là je l’avais feinté
Et avant que je puisse me rendre compte, elle m’a emportée avec elle
Est venu l’époque que j’appelle entre rap et business
Entre rap et business, mes potes et moi, grosse équipe
Veux tu que je te raconte la suite ?
Skunks, popo et shit, transactions illicites
Sur le terrain ont prend des risques
Ont prétend devenir millionnaire
Sans jamais rien donner au fisc
Sans même s’en rendre compte on s’enfonce dans la violence
Le plus souvent sous défonce, tout ce qui bouge on te le défonce
Une embrouille, on bouge a 10
À coté ça vend des disques, jusqu’a croire reelement que
Tu peux pas test Mafia kosovo
Les ennemies se multiplies, jusqu’a ce qu’on puisse plus les compter
Vu que la vie n’est pas un film
Le kosovar sort enfouraillé
On le sait et on sent, on le sait et on sent que ça part en boulette,
Ça parle de se ranger mais qu’après avoir pris des pépètes
C’est ce que j’appelle la rue et ses illusions
Derrière lesquelles se cache la mort ou la prison
La prison mes potes y rentrent, y sortent, reviennent
Et moi j’échappe à leur justice de justesse
C’est dans la rue, que j’ai appris à connaître mes poto
Et su que derrière tout dur, se cache un peu de faiblesse
Aujourd’hui tu es avec un pote et vous vous charriez,
Mais t’attend pas à ce que la mort t’envoie un courrier
Des pooto, nous ont quitté subitement
Que Allah les préserve du châtiment
Dans ce bas monde, les actes et pas de comptes
Dans l’au-delà les comptes et pas d’actes
Je me suis réellement sentit en danger
J’ai su que je risquais de me noyer, si jamais je plongeais
Les vagues de la violence, tôt ou tard m’aurai submergé
Victime de mon insolence, de la rue je suis un naufragé
Et j’ai nagé, alourdis d’un fardeau de mes regrets chargé
Et même à ce jour ne croit pas que j’ai émergé
Je t’assure, je garde les traces de mon passé
Tu sais, ces choses qu’on ne pourra pas effacé
Puis j’ai appris l’Islam cette religion honorable
De transmission oral auprès de gens bons et fiables
Elle ma rendu ma fierté
M’a montré ce qu’était un homme
Et comment affronter les démons qui nous talonnent
J’ai embrassé le chemin droit et délaissé les slaloms
Ceux qui mon éduqué je remercie
Je passe le Salam
À tout les musulmans de suisse, de l’occident à l’orient
Ceux qui de ce bas monde voudrait quitter en souriant
Mais yeux se sont ouverts, mon cœur c’est épanouie
Me fut dévoilé, peu a peu tout ce qui m’a nui
Jusqu’a ce que je devienne de ceux qui s’inclinent et se prosternent
Voudraient aimer pour leur freres
Ce qu’ils aiment pour eux meme
J’ai une vie et j’en connais le sens
Je ne pars plus dans tout les sens
Ne soit pas étonné si au rap conscient je donne naissance
A la précipitation, je préfère aujourd’hui la patience
Aux paroles inutiles, la sauvegarde du silence
A l’intolérance et au racisme l’indulgence
Et à l’ignorance j’aimerai rétorquer par la science
Ce bas monde, terre de semence
Que plus tard tu récoltes
Le jour où l’âme te quitte, subitement qu’la mort t’emporte
Sois intelligent et semes y ce qui t’es utile
Ceci est l’enseignement de l’Islam et il hisse l’ame
Loin de tout extremisme
La voix de droiture, l’unique voix a suivre
Et si le système te sature
L’Islam ramène l’amour, rassemble les gens de tout les pays
De toutes les origines, toute les culture, toutes les ethnies
Y’a pas que des riches et des pauvres, y’a des gens mauvais ou bien
J’ai réappris à vivre, compris les causes de notre déclin
Et quand je regarde mon passé
J’ai faillit y passer
Si je n’avais eu l’Islam peut être que je me serai fait repassé
Ou la moitié de ma vie en prison, j’aurai passé
Pour ceux qui y sont passé, ici, j’ai une pensée
Combien sont partie sans avoir eu le temps de se préparer ?
Chargé de pêché et d’injustice a réparé
Avant que la mort, ne me vienne
Faut que je répare les miennes
Si je veux récolter du bien, c’est du bien qu’il faut que je sème
Un jour je partirai, et je serai enveloppé d’un linceul
Au mieux de mes vetements ds un modeste cerceuil
Et lorsque je serai mort, et que cette chanson tu te remémores
Sûrement quelques larmes viendront émecter ta mémoire
Maintenant tu sais d’où je viens, qui je suis et où je vais
Et pourquoi mes textes de sagesse sont imprégnés
D’une famille plus proche d’etre pauvres que d’etre fortunés
26 aout 87, au kosovo j’suis né
Et a une date que j’ignore un jour je partirai.

On nait, on vit, on meurt mais ce qu’on ignore c’est comment
Et là une date que j’ignore, un jour j’partirai
Certains ont dit que l’exemple de l’etre humain sur
Terre est telle un commercant
Il a pour capital sa vie
Pour bénéfices, ses bonnes oeuvres
Et pour pertes ces mauvaises actions
26 aout 87, j’suis né et un jour j’partirai
Si c’etait a refaire assurément j’ferai autrement
Mais les choses sont telles sont
Et ca ne sera jamais autrement.
Clara A

PostScriptum

c le texte a 1 copain ki raconte son histoir. . dite moi ce ke vs en penser svp. . c tro vrai ce kil rakonte. . merci d avance bisou


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Poème en Phonétique

vɛ̃t- siz- au katʁə vɛ̃- sεt, o kozɔvo ʒsɥi ne
dynə famijə plys pʁoʃə detʁə povʁə- kə dεtʁə fɔʁtyne
mε paʁɑ̃ sɔ̃t- ɔʁiʒinεʁə dy kozɔvo
teʁə monotɔ̃mə kə mɔ̃ kœʁ a ʃwazi puʁ pεi
la plypaʁ də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə, ʒə lε pase opʁε də ma mεʁə
ʒə pø pa nə pa mɑ̃sjɔne kεllə syʁmɔ̃ta boku də ɡalεʁə
e εllə kɔ̃tinɥ a ʁame, tʁime, ʒyska sεtə œʁ
syʁ ynə mɛ̃ ʒə pø kɔ̃te lə nɔ̃bʁə də fwa kə ʒə lε vy ɑ̃ plœʁə
ɔ̃ nu fi vəniʁ ɑ̃ sɥisə, o pʁi də nɔ̃bʁø sakʁifisə
pɑ̃sɑ̃ kə la sɥisə etε teʁə də ʁeysitə
nɔvɑ̃bʁə katʁə vɛ̃- ɔ̃zə, dɑ̃ sə pεi ʒateʁisε
lə tɑ̃z- etε ɡʁiz- e ʒiɲɔʁε sə ki matɑ̃dε
suvɑ̃ lε paʁɑ̃z- ɔ̃ puʁ lœʁ ɡɔsə də lɑ̃bisjɔ̃
ɛ̃si ma sœʁ e mwa ɔ̃ sε ʁətʁuve ɑ̃ pɑ̃sjɔ̃
lwɛ̃ də ma mεʁə, ty lə sε, ɑ̃fɑ̃sə amεʁə
lwɛ̃ dsεz- ɑ̃fɑ̃, puʁ ynə mεʁə a vi amεʁə
elwaɲe dεllə, lə tɑ̃ kεllə kɔ̃stʁɥizə sε ʁəpεʁə
ʒyska sə kεllə nu ʁekypεʁə
pɥiz- ɔ̃ a kite la pɑ̃sjɔ̃ puʁ vəniʁ vivʁə a ʃo də fɔ̃
e sə kə ʒε vy sə ʒuʁ la, a syʁəmɑ̃ ʃɑ̃ʒe ma vi
dɑ̃z- œ̃ pavilɔ̃ ma mεʁə lwε ynə sələ pjεsə
kœ̃ ʁido sepaʁε tʁɑ̃tə mεtʁə- kaʁe o plys
dɑ̃ sə tʁyk la ɔ̃n- etε katʁə, vivɑ̃ dɑ̃ la pʁɔmiskɥite
uvʁiʁ œ̃ fʁiʒidεʁə vidə, mə dəmɑ̃də pa si ʒə sε sə kə sε
mε mamɑ̃ nuz- a ʒamε lεse kʁəve də fɛ̃
mamɑ̃ a tuʒuʁ sybvənɥz- a no bəzwɛ̃
puʁ nɔtʁə bɔnœʁ, εllə a sakʁifje lə sjɛ̃
ətɔnɑ̃ sə kə lɔ̃ pø fεʁə paʁ amuʁ puʁ dε ɡɔsə
avɑ̃ ʒə nə pɔʁtε pa də nikə εʁ, mε plyto dε ʒɔke
mɔ̃ stilə vεstimɑ̃tεʁə, pʁɔvɔkε dε suʁiʁə mɔkœʁ
sə ki devəlɔpa ɑ̃ mwa, tʁε vitə la ʁaʒə də vɛ̃kʁə
la ʁaʒə dεɡziste, lɑ̃vi də ʁeysiʁ
ɛ̃flɥɑ̃se paʁ lε pɔto
avεk sεʁʒjo e stεfanə, ka dø kɔ̃sjɑ̃sə ɔ̃n- a fɔʁme
alɔʁ ʒε εspeʁe puvwaʁ vivʁə də la myzikə
mε mɔ̃ ʁap etε tʁo sɛ̃sεʁə, tʁo dyʁ, tʁo fʁɑ̃k
kɔ̃sekɑ̃sə syksε dεstimə, mε tʁo ʃɔkɑ̃ puʁ vɔtʁə sɥisə
ka dø kɔ̃sjɑ̃sə, sεʁʒjo, stεfɑ̃,
lə ʁap ʒə sɥi tɔ̃be dədɑ̃
ia bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃, ʒtεksplikz- ɑ̃ dø tiʁε tʁwa tɑ̃ viʁɡylə diz- ɑ̃
sε dɔ̃k tut- ynə peʁjɔdə də ma vi,
pɥi lekɔlə kɔ̃tʁə la ʁy, pø a pø ʒε eʃɑ̃ʒe
sɔ̃t- aʁive lε pʁəmje ʒwɛ̃,
dy lise, ʒε pʁi kɔ̃ʒe, ʒetε də sε ɡɔsə ki oʁε py ʁeysiʁ
mε leʒεʁəmɑ̃ tʁo feʁɔsə puʁ kə lə sistεmə pɥisə mə kɔ̃təniʁ
isys dε blɔk də betɔ̃, la ʁy matɑ̃dε o tuʁnɑ̃
εllə mavε tuʒuʁ ɡəte, mε ʒyskə la ʒə lavε fɛ̃te
e avɑ̃ kə ʒə pɥisə mə ʁɑ̃dʁə kɔ̃tə, εllə ma ɑ̃pɔʁte avεk εllə
ε vəny lepɔkə kə ʒapεllə ɑ̃tʁə ʁap e byzinεs
ɑ̃tʁə ʁap e byzinεs, mε pɔtəz- e mwa, ɡʁɔsə ekipə
vø ty kə ʒə tə ʁakɔ̃tə la sɥitə ?
skœ̃k, pɔpo e ʃi, tʁɑ̃zaksjɔ̃z- ilisitə
syʁ lə teʁɛ̃ ɔ̃ pʁɑ̃ dε ʁisk
ɔ̃ pʁetɑ̃ dəvəniʁ miljɔnεʁə
sɑ̃ ʒamε ʁjɛ̃ dɔne o fisk
sɑ̃ mεmə sɑ̃ ʁɑ̃dʁə kɔ̃tə ɔ̃ sɑ̃fɔ̃sə dɑ̃ la vjɔlɑ̃sə
lə plys suvɑ̃ su defɔ̃sə, tu sə ki buʒə ɔ̃ tə lə defɔ̃sə
ynə ɑ̃bʁujə, ɔ̃ buʒə a dis
a kɔte sa vɑ̃ dε disk, ʒyska kʁwaʁə ʁiləmɑ̃ kə
ty pø pa tεst mafja kozɔvo
lεz- εnəmi sə myltipli, ʒyska sə kɔ̃ pɥisə plys lε kɔ̃te
vy kə la vi nε pa œ̃ film
lə kozɔvaʁ sɔʁ ɑ̃fuʁaje
ɔ̃ lə sε e ɔ̃ sɑ̃, ɔ̃ lə sε e ɔ̃ sɑ̃ kə sa paʁ ɑ̃ bulεtə,
sa paʁlə də sə ʁɑ̃ʒe mε kapʁεz- avwaʁ pʁi dε pepεtə
sε sə kə ʒapεllə la ʁy e sεz- ilyzjɔ̃
dəʁjεʁə lekεllə sə kaʃə la mɔʁ u la pʁizɔ̃
la pʁizɔ̃ mε pɔtəz- i ʁɑ̃tʁe, i sɔʁte, ʁəvjεne
e mwa ʒeʃapə a lœʁ ʒystisə də ʒystεsə
sε dɑ̃ la ʁy, kə ʒε apʁiz- a kɔnεtʁə mε pɔto
e sy kə dəʁjεʁə tu dyʁ, sə kaʃə œ̃ pø də fεblεsə
oʒuʁdɥi ty ε avεk œ̃ pɔtə e vu vu ʃaʁje,
mε tatɑ̃ pa a sə kə la mɔʁ tɑ̃vwa œ̃ kuʁʁje
dε puto, nuz- ɔ̃ kite sybitəmɑ̃
kə ala lε pʁezεʁvə dy ʃatime
dɑ̃ sə ba mɔ̃də, lεz- aktəz- e pa də kɔ̃tə
dɑ̃ lo dəla lε kɔ̃təz- e pa daktə
ʒə mə sɥi ʁeεllmɑ̃ sɑ̃ti ɑ̃ dɑ̃ʒe
ʒε sy kə ʒə ʁiskε də mə nwaje, si ʒamε ʒə plɔ̃ʒε
lε vaɡ də la vjɔlɑ̃sə, to u taʁ moʁε sybmεʁʒe
viktimə də mɔ̃n- ɛ̃sɔlɑ̃sə, də la ʁy ʒə sɥiz- œ̃ nofʁaʒe
e ʒε naʒe, aluʁdi dœ̃ faʁdo də mε ʁəɡʁε ʃaʁʒe
e mεmə a sə ʒuʁ nə kʁwa pa kə ʒε emεʁʒe
ʒə tasyʁə, ʒə ɡaʁdə lε tʁasə də mɔ̃ pase
ty sε, sε ʃozə kɔ̃ nə puʁʁa pa efase
pɥi ʒε apʁi lislam sεtə ʁəliʒjɔ̃ onoʁablə
də tʁɑ̃smisjɔ̃ ɔʁal opʁε də ʒɑ̃ bɔ̃z- e fjablə
εllə ma ʁɑ̃dy ma fjεʁte
ma mɔ̃tʁe sə ketε œ̃n- ɔmə
e kɔmɑ̃ afʁɔ̃te lε demɔ̃ ki nu talɔne
ʒε ɑ̃bʁase lə ʃəmɛ̃ dʁwa e delεse lε slalɔm
sø ki mɔ̃n- edyke ʒə ʁəmεʁsi
ʒə pasə lə salam
a tu lε myzylmɑ̃ də sɥisə, də lɔksidɑ̃ a lɔʁje
sø ki də sə ba mɔ̃də vudʁε kite ɑ̃ suʁjɑ̃
mεz- iø sə sɔ̃t- uvεʁ, mɔ̃ kœʁ sεt- epanui
mə fy devwale, pø a pø tu sə ki ma nɥi
ʒyska sə kə ʒə dəvjεnə də sø ki sɛ̃kline e sə pʁɔstεʁne
vudʁε εme puʁ lœʁ fʁəʁə
sə kilz- εme puʁ ø məmə
ʒε ynə vi e ʒɑ̃ kɔnε lə sɑ̃s
ʒə nə paʁ plys dɑ̃ tu lε sɑ̃s
nə swa pa etɔne si o ʁap kɔ̃sjɑ̃ ʒə dɔnə nεsɑ̃sə
a la pʁesipitasjɔ̃, ʒə pʁefεʁə oʒuʁdɥi la pasjɑ̃sə
o paʁɔləz- inytilə, la sovɡaʁdə dy silɑ̃sə
a lɛ̃tɔleʁɑ̃sə e o ʁasismə lɛ̃dylʒɑ̃sə
e a liɲɔʁɑ̃sə ʒεməʁε ʁetɔʁke paʁ la sjɑ̃sə
sə ba mɔ̃də, teʁə də səmɑ̃sə
kə plys taʁ ty ʁekɔltə
lə ʒuʁ u lamə tə kitə, sybitəmɑ̃ kla mɔʁ tɑ̃pɔʁtə
swaz- ɛ̃tεlliʒe e səməz- i sə ki tε ytilə
səsi ε lɑ̃sεɲəmɑ̃ də lislam e il isə lamə
lwɛ̃ də tut- εkstʁəmismə
la vwa də dʁwatyʁə, lynikə vwa a sɥivʁə
e si lə sistεmə tə satyʁə
lislam ʁamεnə lamuʁ, ʁasɑ̃blə lε ʒɑ̃ də tu lε pεi
də tutə lεz- ɔʁiʒinə, tutə lε kyltyʁə, tutə lεz- εtni
ia pa kə dε ʁiʃəz- e dε povʁə, ia dε ʒɑ̃ movεz- u bjɛ̃
ʒε ʁeapʁiz- a vivʁə, kɔ̃pʁi lε kozə də nɔtʁə deklɛ̃
e kɑ̃ ʒə ʁəɡaʁdə mɔ̃ pase
ʒε faji i pase
si ʒə navεz- y lislam pø εtʁə kə ʒə mə səʁε fε ʁəpase
u la mwatje də ma vi ɑ̃ pʁizɔ̃, ʒoʁε pase
puʁ sø ki i sɔ̃ pase, isi, ʒε ynə pɑ̃se
kɔ̃bjɛ̃ sɔ̃ paʁti sɑ̃z- avwaʁ y lə tɑ̃ də sə pʁepaʁe ?
ʃaʁʒe də pεʃe e dɛ̃ʒystisə a ʁepaʁe
avɑ̃ kə la mɔʁ, nə mə vjεnə
fo kə ʒə ʁepaʁə lε mjεnə
si ʒə vø ʁekɔlte dy bjɛ̃, sε dy bjɛ̃ kil fo kə ʒə sεmə
œ̃ ʒuʁ ʒə paʁtiʁε, e ʒə səʁε ɑ̃vəlɔpe dœ̃ lɛ̃səl
o mjø də mε vətəmɑ̃ de εs œ̃ mɔdεstə sεʁsəj
e lɔʁskə ʒə səʁε mɔʁ, e kə sεtə ʃɑ̃sɔ̃ ty tə ʁəmemɔʁə
syʁəmɑ̃ kεlk laʁmə- vjɛ̃dʁɔ̃ emεkte ta memwaʁə
mɛ̃tənɑ̃ ty sε du ʒə vjɛ̃, ki ʒə sɥiz- e u ʒə vε
e puʁkwa mε tεkstə də saʒεsə sɔ̃t- ɛ̃pʁeɲe
dynə famijə plys pʁoʃə dεtʁə povʁə- kə dεtʁə fɔʁtyne
vɛ̃t- siz- au katʁə vɛ̃- sεt, o kozɔvo ʒsɥi ne
e a ynə datə kə ʒiɲɔʁə œ̃ ʒuʁ ʒə paʁtiʁε.

ɔ̃ nε, ɔ̃ vit, ɔ̃ məʁ mε sə kɔ̃n- iɲɔʁə sε kɔmɑ̃
e la ynə datə kə ʒiɲɔʁə, œ̃ ʒuʁ ʒpaʁtiʁε
sεʁtɛ̃z- ɔ̃ di kə lεɡzɑ̃plə də lεtʁə ymɛ̃ syʁ
teʁə ε tεllə œ̃ kɔmεʁkɑ̃
il a puʁ kapital sa vi
puʁ benefisə, sε bɔnəz- œvʁə
e puʁ pεʁtə- sε movεzəz- aksjɔ̃
vɛ̃t- siz- au katʁə vɛ̃- sεt, ʒsɥi ne e œ̃ ʒuʁ ʒpaʁtiʁε
si sətε a ʁəfεʁə asyʁemɑ̃ ʒfəʁε otʁəmɑ̃
mε lε ʃozə sɔ̃ tεllə sɔ̃
e ka nə səʁa ʒamεz- otʁəmɑ̃.