Poeme : Reflet De Ma Vie…
Reflet De Ma Vie…
Tout comme ce pauvre vase innocent
J’attends cet instant, ce moment
Où je vais pouvoir tout sortir
J’attends cet incident, ce malheur
Lorsque je pourrai tout décrire
Être dans l’attente de la goutte
Qui toute aussi innocente que cruelle
Fera déborder ce vase qui cèdera sous la charge
De cette infiniment petite goutelette
Ce qui le délivera de ce fardeau si énorme
Qui n’a jamais put le déverser
Ce vase avait tout accumuler au fil du temps
Mais maintenant il est sous le point de craquer
Il ne pouvait pas le faire auparavant
Tout ce qu’il attend c’est de déborder
Même si sur le coup il savait qu’il souffrirait
Au moins il allait tout sortir
Ce vase si plein qu’il aurait voulut
Pleurer pour en faire sortir un peu
Cependant, il n’a pas put,
Pas sans raison
Pas sans pouvoir mettre la faute sur un événement
Malheureux, tirste, cruel
Ce pauvre vase si abattut qu’il
Bouilles en dedans de lui
De rage et de peine de ne pouvoir tout déverser ses flots
De chagrin, d’amertume et d’angoisse
Qu’il garde depuis toujours en lui
Dans l’attente de pouvoir enfin les libérer
Pour qu’elles aillent au loin sans jamais revenir
Ce pauvre vase déjà si jeune de souvenirs
Mais si vieux de douleurs
Comment a-t-il put survivre si longtemps en ce monde ?
À toi petit vase je te donne ta dernière goutte
Pour que tu puisses te vider de ta douleur
C’est pour toi mon cher vase que je pleure
Pour ton secours
Pour que tu sois allèger de ta peine
Cela fait si longtemps que tu n’as pas été vidé de ton fardeau
Tu as commencé à craquer de partout
Sous le poids de ces souvenirs
Si cruels
Même si tu en as des plus joyeux qui t’ allégeaient un peu
Jamais tu n’en as eu d’assez bons
Pour te libérer en te vidant de ta douleur
Cependant tu le sais tout comme moi
Que tu risques ta vie en te soulageant
Car, si tu brise en te vidant !
Si tes flots de détresse sortent par tes fissures et te détruisent
Si par malheur en voulant te sauver, je te tut
Je ne supporterais pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute
Seulement, je n’ai point le choix, c’est la seule solution
Si je ne veux pas attendre que tu commence à pourire,
À mourir sans t’avoir soulager de tes souffrances
Je vais donc prendre une chance
Et verser la goutte qui te sauvera ou te tuera
Voilà petit vase va maintenant que tu es rétablit
Même si tu portes et que tu porteras toujours les cicatrices de tes douleurs
Je sais que tu sauras faire avec et devenir heureux à ton tour
Seulement, cette fois ne refais pas la même erreur
Car aussitôt que tu commenceras à te remplir
Va et vide-toi de ta peine
Pour que tu vives vieux sans avoir à souffrir encore
Car tu ne survivrais pas une seconde fois à ce si gros choc
J’espère comme toi, petit vase, qu’un jour je pourrai
Cesser de souffrir et que quelqu’un
Me versera la dernière goutte qui permettera
De me libérer de mes souffrances
J’attends cet instant, ce moment
Où je vais pouvoir tout sortir
J’attends cet incident, ce malheur
Lorsque je pourrai tout décrire…
-------------------------------------------------------------------------------
À toi petit vase je te donne ta dernière goutte
Pour que tu puisses te vider de ta douleur
C’est pour toi mon cher vase que je pleure
Pour ton secours
Pour que tu sois allèger de ta peine
Cela fait si longtemps que tu n’as pas été vidé de ton fardeau
Tu as commencé à craquer de partout
Sous le poids de ces souvenirs
Si cruels
Même si tu en as des plus joyeux qui t’ allégeaient un peu
Jamais tu n’en as eu d’assez bons
Pour te libérer en te vidant de ta douleur
À toi mon ami, ma porte de secours, mon bienfaiteur.
À toi qui est comme mon cœur rempli jusqu’à rebord
Prêt à déborder
À toi cher vase qui va mourir sous le poids de ta souffrance
À toi reflet de ma vie
Que je veux quitter, tel est mon esperance…
J’attends cet instant, ce moment
Où je vais pouvoir tout sortir
J’attends cet incident, ce malheur
Lorsque je pourrai tout décrire
Être dans l’attente de la goutte
Qui toute aussi innocente que cruelle
Fera déborder ce vase qui cèdera sous la charge
De cette infiniment petite goutelette
Ce qui le délivera de ce fardeau si énorme
Qui n’a jamais put le déverser
Ce vase avait tout accumuler au fil du temps
Mais maintenant il est sous le point de craquer
Il ne pouvait pas le faire auparavant
Tout ce qu’il attend c’est de déborder
Même si sur le coup il savait qu’il souffrirait
Au moins il allait tout sortir
Ce vase si plein qu’il aurait voulut
Pleurer pour en faire sortir un peu
Cependant, il n’a pas put,
Pas sans raison
Pas sans pouvoir mettre la faute sur un événement
Malheureux, tirste, cruel
Ce pauvre vase si abattut qu’il
Bouilles en dedans de lui
De rage et de peine de ne pouvoir tout déverser ses flots
De chagrin, d’amertume et d’angoisse
Qu’il garde depuis toujours en lui
Dans l’attente de pouvoir enfin les libérer
Pour qu’elles aillent au loin sans jamais revenir
Ce pauvre vase déjà si jeune de souvenirs
Mais si vieux de douleurs
Comment a-t-il put survivre si longtemps en ce monde ?
À toi petit vase je te donne ta dernière goutte
Pour que tu puisses te vider de ta douleur
C’est pour toi mon cher vase que je pleure
Pour ton secours
Pour que tu sois allèger de ta peine
Cela fait si longtemps que tu n’as pas été vidé de ton fardeau
Tu as commencé à craquer de partout
Sous le poids de ces souvenirs
Si cruels
Même si tu en as des plus joyeux qui t’ allégeaient un peu
Jamais tu n’en as eu d’assez bons
Pour te libérer en te vidant de ta douleur
Cependant tu le sais tout comme moi
Que tu risques ta vie en te soulageant
Car, si tu brise en te vidant !
Si tes flots de détresse sortent par tes fissures et te détruisent
Si par malheur en voulant te sauver, je te tut
Je ne supporterais pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute
Seulement, je n’ai point le choix, c’est la seule solution
Si je ne veux pas attendre que tu commence à pourire,
À mourir sans t’avoir soulager de tes souffrances
Je vais donc prendre une chance
Et verser la goutte qui te sauvera ou te tuera
Voilà petit vase va maintenant que tu es rétablit
Même si tu portes et que tu porteras toujours les cicatrices de tes douleurs
Je sais que tu sauras faire avec et devenir heureux à ton tour
Seulement, cette fois ne refais pas la même erreur
Car aussitôt que tu commenceras à te remplir
Va et vide-toi de ta peine
Pour que tu vives vieux sans avoir à souffrir encore
Car tu ne survivrais pas une seconde fois à ce si gros choc
J’espère comme toi, petit vase, qu’un jour je pourrai
Cesser de souffrir et que quelqu’un
Me versera la dernière goutte qui permettera
De me libérer de mes souffrances
J’attends cet instant, ce moment
Où je vais pouvoir tout sortir
J’attends cet incident, ce malheur
Lorsque je pourrai tout décrire…
-------------------------------------------------------------------------------
À toi petit vase je te donne ta dernière goutte
Pour que tu puisses te vider de ta douleur
C’est pour toi mon cher vase que je pleure
Pour ton secours
Pour que tu sois allèger de ta peine
Cela fait si longtemps que tu n’as pas été vidé de ton fardeau
Tu as commencé à craquer de partout
Sous le poids de ces souvenirs
Si cruels
Même si tu en as des plus joyeux qui t’ allégeaient un peu
Jamais tu n’en as eu d’assez bons
Pour te libérer en te vidant de ta douleur
À toi mon ami, ma porte de secours, mon bienfaiteur.
À toi qui est comme mon cœur rempli jusqu’à rebord
Prêt à déborder
À toi cher vase qui va mourir sous le poids de ta souffrance
À toi reflet de ma vie
Que je veux quitter, tel est mon esperance…
Cloudofsun
PostScriptum
Il y a deux fins à ce poème je savais pas laquelle mettre alors,
j’ai mis les deux. (je sais il est long, mais il en dit bcp pour moi. . . )
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
tu kɔmə sə povʁə vazə inɔse
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃stɑ̃, sə mɔmɑ̃
u ʒə vε puvwaʁ tu sɔʁtiʁ
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃sidɑ̃, sə malœʁ
lɔʁskə ʒə puʁʁε tu dekʁiʁə
εtʁə dɑ̃ latɑ̃tə də la ɡutə
ki tutə osi inɔsɑ̃tə kə kʁyεllə
fəʁa debɔʁde sə vazə ki sεdəʁa su la ʃaʁʒə
də sεtə ɛ̃finime pətitə ɡutəlεtə
sə ki lə delivəʁa də sə faʁdo si enɔʁmə
ki na ʒamε pyt lə devεʁse
sə vazə avε tut- akymyle o fil dy tɑ̃
mε mɛ̃tənɑ̃ il ε su lə pwɛ̃ də kʁake
il nə puvε pa lə fεʁə opaʁavɑ̃
tu sə kil atɑ̃ sε də debɔʁde
mεmə si syʁ lə ku il savε kil sufʁiʁε
o mwɛ̃z- il alε tu sɔʁtiʁ
sə vazə si plɛ̃ kil oʁε vuly
pləʁe puʁ ɑ̃ fεʁə sɔʁtiʁ œ̃ pø
səpɑ̃dɑ̃, il na pa pyt,
pa sɑ̃ ʁεzɔ̃
pa sɑ̃ puvwaʁ mεtʁə la fotə syʁ œ̃n- evenəmɑ̃
maləʁø, tiʁstə, kʁyεl
sə povʁə vazə si abaty kil
bujəz- ɑ̃ dədɑ̃ də lɥi
də ʁaʒə e də pεnə də nə puvwaʁ tu devεʁse sε flo
də ʃaɡʁɛ̃, damεʁtymə e dɑ̃ɡwasə
kil ɡaʁdə dəpɥi tuʒuʁz- ɑ̃ lɥi
dɑ̃ latɑ̃tə də puvwaʁ ɑ̃fɛ̃ lε libeʁe
puʁ kεlləz- aje o lwɛ̃ sɑ̃ ʒamε ʁəvəniʁ
sə povʁə vazə deʒa si ʒənə də suvəniʁ
mε si vjø də dulœʁ
kɔmɑ̃ a til pyt syʁvivʁə si lɔ̃tɑ̃z- ɑ̃ sə mɔ̃də ?
a twa pəti vazə ʒə tə dɔnə ta dεʁnjεʁə ɡutə
puʁ kə ty pɥisə tə vide də ta dulœʁ
sε puʁ twa mɔ̃ ʃεʁ vazə kə ʒə plœʁə
puʁ tɔ̃ səkuʁ
puʁ kə ty swaz- alεʒe də ta pεnə
səla fε si lɔ̃tɑ̃ kə ty na pa ete vide də tɔ̃ faʁdo
ty a kɔmɑ̃se a kʁake də paʁtu
su lə pwa də sε suvəniʁ
si kʁyεl
mεmə si ty ɑ̃n- a dε plys ʒwajø ki taleʒε œ̃ pø
ʒamε ty nɑ̃n- a y dase bɔ̃
puʁ tə libeʁe ɑ̃ tə vidɑ̃ də ta dulœʁ
səpɑ̃dɑ̃ ty lə sε tu kɔmə mwa
kə ty ʁisk ta vi ɑ̃ tə sulaʒɑ̃
kaʁ, si ty bʁizə ɑ̃ tə vidɑ̃ !
si tε flo də detʁεsə sɔʁte paʁ tε fisyʁəz- e tə detʁɥize
si paʁ malœʁ ɑ̃ vulɑ̃ tə sove, ʒə tə tyt
ʒə nə sypɔʁtəʁε pa kil taʁivə kεlkə ʃozə paʁ ma fotə
sələmɑ̃, ʒə nε pwɛ̃ lə ʃwa, sε la sələ sɔlysjɔ̃
si ʒə nə vø pa atɑ̃dʁə kə ty kɔmɑ̃sə a puʁiʁə,
a muʁiʁ sɑ̃ tavwaʁ sulaʒe də tε sufʁɑ̃sə
ʒə vε dɔ̃k pʁɑ̃dʁə ynə ʃɑ̃sə
e vεʁse la ɡutə ki tə sovəʁa u tə tɥəʁa
vwala pəti vazə va mɛ̃tənɑ̃ kə ty ε ʁetabli
mεmə si ty pɔʁtəz- e kə ty pɔʁtəʁa tuʒuʁ lε sikatʁisə də tε dulœʁ
ʒə sε kə ty soʁa fεʁə avεk e dəvəniʁ œʁøz- a tɔ̃ tuʁ
sələmɑ̃, sεtə fwa nə ʁəfε pa la mεmə eʁœʁ
kaʁ osito kə ty kɔmɑ̃səʁaz- a tə ʁɑ̃pliʁ
va e vidə twa də ta pεnə
puʁ kə ty vivə vjø sɑ̃z- avwaʁ a sufʁiʁ ɑ̃kɔʁə
kaʁ ty nə syʁvivʁε pa ynə səɡɔ̃də fwaz- a sə si ɡʁo ʃɔk
ʒεspεʁə kɔmə twa, pəti vazə, kœ̃ ʒuʁ ʒə puʁʁε
sese də sufʁiʁ e kə kεlkœ̃
mə vεʁsəʁa la dεʁnjεʁə ɡutə ki pεʁmεtəʁa
də mə libeʁe də mε sufʁɑ̃sə
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃stɑ̃, sə mɔmɑ̃
u ʒə vε puvwaʁ tu sɔʁtiʁ
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃sidɑ̃, sə malœʁ
lɔʁskə ʒə puʁʁε tu dekʁiʁə…
a twa pəti vazə ʒə tə dɔnə ta dεʁnjεʁə ɡutə
puʁ kə ty pɥisə tə vide də ta dulœʁ
sε puʁ twa mɔ̃ ʃεʁ vazə kə ʒə plœʁə
puʁ tɔ̃ səkuʁ
puʁ kə ty swaz- alεʒe də ta pεnə
səla fε si lɔ̃tɑ̃ kə ty na pa ete vide də tɔ̃ faʁdo
ty a kɔmɑ̃se a kʁake də paʁtu
su lə pwa də sε suvəniʁ
si kʁyεl
mεmə si ty ɑ̃n- a dε plys ʒwajø ki taleʒε œ̃ pø
ʒamε ty nɑ̃n- a y dase bɔ̃
puʁ tə libeʁe ɑ̃ tə vidɑ̃ də ta dulœʁ
a twa mɔ̃n- ami, ma pɔʁtə də səkuʁ, mɔ̃ bjɛ̃fεtœʁ.
a twa ki ε kɔmə mɔ̃ kœʁ ʁɑ̃pli ʒyska ʁəbɔʁ
pʁε a debɔʁde
a twa ʃεʁ vazə ki va muʁiʁ su lə pwa də ta sufʁɑ̃sə
a twa ʁəflε də ma vi
kə ʒə vø kite, tεl ε mɔ̃n- εspəʁɑ̃sə…
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃stɑ̃, sə mɔmɑ̃
u ʒə vε puvwaʁ tu sɔʁtiʁ
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃sidɑ̃, sə malœʁ
lɔʁskə ʒə puʁʁε tu dekʁiʁə
εtʁə dɑ̃ latɑ̃tə də la ɡutə
ki tutə osi inɔsɑ̃tə kə kʁyεllə
fəʁa debɔʁde sə vazə ki sεdəʁa su la ʃaʁʒə
də sεtə ɛ̃finime pətitə ɡutəlεtə
sə ki lə delivəʁa də sə faʁdo si enɔʁmə
ki na ʒamε pyt lə devεʁse
sə vazə avε tut- akymyle o fil dy tɑ̃
mε mɛ̃tənɑ̃ il ε su lə pwɛ̃ də kʁake
il nə puvε pa lə fεʁə opaʁavɑ̃
tu sə kil atɑ̃ sε də debɔʁde
mεmə si syʁ lə ku il savε kil sufʁiʁε
o mwɛ̃z- il alε tu sɔʁtiʁ
sə vazə si plɛ̃ kil oʁε vuly
pləʁe puʁ ɑ̃ fεʁə sɔʁtiʁ œ̃ pø
səpɑ̃dɑ̃, il na pa pyt,
pa sɑ̃ ʁεzɔ̃
pa sɑ̃ puvwaʁ mεtʁə la fotə syʁ œ̃n- evenəmɑ̃
maləʁø, tiʁstə, kʁyεl
sə povʁə vazə si abaty kil
bujəz- ɑ̃ dədɑ̃ də lɥi
də ʁaʒə e də pεnə də nə puvwaʁ tu devεʁse sε flo
də ʃaɡʁɛ̃, damεʁtymə e dɑ̃ɡwasə
kil ɡaʁdə dəpɥi tuʒuʁz- ɑ̃ lɥi
dɑ̃ latɑ̃tə də puvwaʁ ɑ̃fɛ̃ lε libeʁe
puʁ kεlləz- aje o lwɛ̃ sɑ̃ ʒamε ʁəvəniʁ
sə povʁə vazə deʒa si ʒənə də suvəniʁ
mε si vjø də dulœʁ
kɔmɑ̃ a til pyt syʁvivʁə si lɔ̃tɑ̃z- ɑ̃ sə mɔ̃də ?
a twa pəti vazə ʒə tə dɔnə ta dεʁnjεʁə ɡutə
puʁ kə ty pɥisə tə vide də ta dulœʁ
sε puʁ twa mɔ̃ ʃεʁ vazə kə ʒə plœʁə
puʁ tɔ̃ səkuʁ
puʁ kə ty swaz- alεʒe də ta pεnə
səla fε si lɔ̃tɑ̃ kə ty na pa ete vide də tɔ̃ faʁdo
ty a kɔmɑ̃se a kʁake də paʁtu
su lə pwa də sε suvəniʁ
si kʁyεl
mεmə si ty ɑ̃n- a dε plys ʒwajø ki taleʒε œ̃ pø
ʒamε ty nɑ̃n- a y dase bɔ̃
puʁ tə libeʁe ɑ̃ tə vidɑ̃ də ta dulœʁ
səpɑ̃dɑ̃ ty lə sε tu kɔmə mwa
kə ty ʁisk ta vi ɑ̃ tə sulaʒɑ̃
kaʁ, si ty bʁizə ɑ̃ tə vidɑ̃ !
si tε flo də detʁεsə sɔʁte paʁ tε fisyʁəz- e tə detʁɥize
si paʁ malœʁ ɑ̃ vulɑ̃ tə sove, ʒə tə tyt
ʒə nə sypɔʁtəʁε pa kil taʁivə kεlkə ʃozə paʁ ma fotə
sələmɑ̃, ʒə nε pwɛ̃ lə ʃwa, sε la sələ sɔlysjɔ̃
si ʒə nə vø pa atɑ̃dʁə kə ty kɔmɑ̃sə a puʁiʁə,
a muʁiʁ sɑ̃ tavwaʁ sulaʒe də tε sufʁɑ̃sə
ʒə vε dɔ̃k pʁɑ̃dʁə ynə ʃɑ̃sə
e vεʁse la ɡutə ki tə sovəʁa u tə tɥəʁa
vwala pəti vazə va mɛ̃tənɑ̃ kə ty ε ʁetabli
mεmə si ty pɔʁtəz- e kə ty pɔʁtəʁa tuʒuʁ lε sikatʁisə də tε dulœʁ
ʒə sε kə ty soʁa fεʁə avεk e dəvəniʁ œʁøz- a tɔ̃ tuʁ
sələmɑ̃, sεtə fwa nə ʁəfε pa la mεmə eʁœʁ
kaʁ osito kə ty kɔmɑ̃səʁaz- a tə ʁɑ̃pliʁ
va e vidə twa də ta pεnə
puʁ kə ty vivə vjø sɑ̃z- avwaʁ a sufʁiʁ ɑ̃kɔʁə
kaʁ ty nə syʁvivʁε pa ynə səɡɔ̃də fwaz- a sə si ɡʁo ʃɔk
ʒεspεʁə kɔmə twa, pəti vazə, kœ̃ ʒuʁ ʒə puʁʁε
sese də sufʁiʁ e kə kεlkœ̃
mə vεʁsəʁa la dεʁnjεʁə ɡutə ki pεʁmεtəʁa
də mə libeʁe də mε sufʁɑ̃sə
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃stɑ̃, sə mɔmɑ̃
u ʒə vε puvwaʁ tu sɔʁtiʁ
ʒatɑ̃ sεt ɛ̃sidɑ̃, sə malœʁ
lɔʁskə ʒə puʁʁε tu dekʁiʁə…
a twa pəti vazə ʒə tə dɔnə ta dεʁnjεʁə ɡutə
puʁ kə ty pɥisə tə vide də ta dulœʁ
sε puʁ twa mɔ̃ ʃεʁ vazə kə ʒə plœʁə
puʁ tɔ̃ səkuʁ
puʁ kə ty swaz- alεʒe də ta pεnə
səla fε si lɔ̃tɑ̃ kə ty na pa ete vide də tɔ̃ faʁdo
ty a kɔmɑ̃se a kʁake də paʁtu
su lə pwa də sε suvəniʁ
si kʁyεl
mεmə si ty ɑ̃n- a dε plys ʒwajø ki taleʒε œ̃ pø
ʒamε ty nɑ̃n- a y dase bɔ̃
puʁ tə libeʁe ɑ̃ tə vidɑ̃ də ta dulœʁ
a twa mɔ̃n- ami, ma pɔʁtə də səkuʁ, mɔ̃ bjɛ̃fεtœʁ.
a twa ki ε kɔmə mɔ̃ kœʁ ʁɑ̃pli ʒyska ʁəbɔʁ
pʁε a debɔʁde
a twa ʃεʁ vazə ki va muʁiʁ su lə pwa də ta sufʁɑ̃sə
a twa ʁəflε də ma vi
kə ʒə vø kite, tεl ε mɔ̃n- εspəʁɑ̃sə…