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Poeme : Le Gynécée



Le Gynécée

Il est dans des palais anciens, un appartement divin.
On le nomme Gynécée, ce paradis perdu des courtisanes
Où les rires, les chants et les plaisirs retentissaient jusqu’au matin
Paradis des femmes, cité oublié des caravanes
Elles sortent dévêtues de leurs étuves
Accompagnées d’enfants rieurs et joueurs
Indolentes au soleil, laissant passer les heures
Rependant au passage leurs douces effluves
La nuit à chacun elles s’offrent aux plaisirs
Ne comptant plus leurs amants
S’échangeant les plus charmants
Et au matin les laissent repartir.
Puis une autre journée recommence
Ainsi éternellement

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Coburitc

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Poème en Phonétique

il ε dɑ̃ dε palεz- ɑ̃sjɛ̃, œ̃n- apaʁtəmɑ̃ divɛ̃.
ɔ̃ lə nɔmə ʒinese, sə paʁadi pεʁdy dε kuʁtizanə
u lε ʁiʁə, lε ʃɑ̃z- e lε plεziʁ ʁətɑ̃tisε ʒysko matɛ̃
paʁadi dε famə, site ublje dε kaʁavanə
εllə sɔʁte devεtɥ də lœʁz- etyvə
akɔ̃paɲe dɑ̃fɑ̃ ʁjœʁz- e ʒuœʁ
ɛ̃dɔlɑ̃təz- o sɔlεj, lεsɑ̃ pase lεz- œʁ
ʁəpɑ̃dɑ̃ o pasaʒə lœʁ dusəz- eflyvə
la nɥi a ʃakœ̃ εllə sɔfʁe o plεziʁ
nə kɔ̃tɑ̃ plys lœʁz- amɑ̃
seʃɑ̃ʒɑ̃ lε plys ʃaʁmɑ̃
e o matɛ̃ lε lεse ʁəpaʁtiʁ.
pɥiz- ynə otʁə ʒuʁne ʁəkɔmɑ̃sə
ɛ̃si etεʁnεllmɑ̃

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