Poeme : Sonnet Pour Un Papy
Sonnet Pour Un Papy
Sonnet pour un Papy
Je rédige ce poème pour toi, grand-père
Toi qui nous as quittés au vingt-cinq fructidor.
Fier des douze beaux aigles sous tes grandes serres,
Te voilà aujourd’hui sous un reposant sort.
Jadis, tu fus un honorable survivant ;
Les gens t’admiraient, toi qui voyageais souvent.
Les gens se souviennent, quand, il y a juste vingt ans,
Tu revenais de la Mecque, dans ton habit blanc.
Saurais-je, moi, à travers ces quatorze vers
Chiffrer tes honneurs et ta vertu grandioses ?
Ou l’éclat lors de ton ultime apothéose ?
Désormais, nous avons tous le cœur grand ouvert :
Désormais, Tifilkout est entrée en grand deuil
Elle referme son plus déplorable cercueil.
Septembre 2012
Je rédige ce poème pour toi, grand-père
Toi qui nous as quittés au vingt-cinq fructidor.
Fier des douze beaux aigles sous tes grandes serres,
Te voilà aujourd’hui sous un reposant sort.
Jadis, tu fus un honorable survivant ;
Les gens t’admiraient, toi qui voyageais souvent.
Les gens se souviennent, quand, il y a juste vingt ans,
Tu revenais de la Mecque, dans ton habit blanc.
Saurais-je, moi, à travers ces quatorze vers
Chiffrer tes honneurs et ta vertu grandioses ?
Ou l’éclat lors de ton ultime apothéose ?
Désormais, nous avons tous le cœur grand ouvert :
Désormais, Tifilkout est entrée en grand deuil
Elle referme son plus déplorable cercueil.
Septembre 2012
Deuils
PostScriptum
A mon grand-père maternel, décédé le 11/09/2012
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Poème en Phonétique
sɔnε puʁ œ̃ papi
ʒə ʁediʒə sə pɔεmə puʁ twa, ɡʁɑ̃ pεʁə
twa ki nuz- a kitez- o vɛ̃t- sɛ̃k fʁyktidɔʁ.
fje dε duzə boz- εɡlə su tε ɡʁɑ̃də seʁə,
tə vwala oʒuʁdɥi suz- œ̃ ʁəpozɑ̃ sɔʁ.
ʒadi, ty fy œ̃n- onoʁablə syʁvivɑ̃,
lε ʒɑ̃ tadmiʁε, twa ki vwajaʒε suvɑ̃.
lε ʒɑ̃ sə suvjεne, kɑ̃, il i a ʒystə vɛ̃t- ɑ̃,
ty ʁəvənε də la mεk, dɑ̃ tɔ̃-abi blɑ̃.
soʁε ʒə, mwa, a tʁavεʁ sε katɔʁzə vεʁ
ʃifʁe tεz- ɔnœʁz- e ta vεʁty ɡʁɑ̃djozə ?
u lekla lɔʁ də tɔ̃n- yltimə apɔteozə ?
dezɔʁmε, nuz- avɔ̃ tus lə kœʁ ɡʁɑ̃t- uvεʁ :
dezɔʁmε, tifilku εt- ɑ̃tʁe ɑ̃ ɡʁɑ̃ dəj
εllə ʁəfεʁmə sɔ̃ plys deplɔʁablə sεʁkœj.
sεptɑ̃bʁə dø milə duzə
ʒə ʁediʒə sə pɔεmə puʁ twa, ɡʁɑ̃ pεʁə
twa ki nuz- a kitez- o vɛ̃t- sɛ̃k fʁyktidɔʁ.
fje dε duzə boz- εɡlə su tε ɡʁɑ̃də seʁə,
tə vwala oʒuʁdɥi suz- œ̃ ʁəpozɑ̃ sɔʁ.
ʒadi, ty fy œ̃n- onoʁablə syʁvivɑ̃,
lε ʒɑ̃ tadmiʁε, twa ki vwajaʒε suvɑ̃.
lε ʒɑ̃ sə suvjεne, kɑ̃, il i a ʒystə vɛ̃t- ɑ̃,
ty ʁəvənε də la mεk, dɑ̃ tɔ̃-abi blɑ̃.
soʁε ʒə, mwa, a tʁavεʁ sε katɔʁzə vεʁ
ʃifʁe tεz- ɔnœʁz- e ta vεʁty ɡʁɑ̃djozə ?
u lekla lɔʁ də tɔ̃n- yltimə apɔteozə ?
dezɔʁmε, nuz- avɔ̃ tus lə kœʁ ɡʁɑ̃t- uvεʁ :
dezɔʁmε, tifilku εt- ɑ̃tʁe ɑ̃ ɡʁɑ̃ dəj
εllə ʁəfεʁmə sɔ̃ plys deplɔʁablə sεʁkœj.
sεptɑ̃bʁə dø milə duzə